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Lectures de la messe

Première lecture

« Tu te souviendras que tu as été esclave en Égypte » (Dt 5, 12-15)

Lecture du livre du Deutéronome

Ainsi parle le Seigneur :
   « Observe le jour du sabbat, en le sanctifiant,
selon l’ordre du Seigneur ton Dieu.
   Pendant six jours tu travailleras
et tu feras tout ton ouvrage,
   mais le septième jour est le jour du repos,
sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu.
Tu ne feras aucun ouvrage,
ni toi, ni ton fils, ni ta fille,
ni ton serviteur, ni ta servante,
ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes,
ni l’immigré qui réside dans ta ville.
Ainsi, comme toi-même,
ton serviteur et ta servante se reposeront.
   Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte,
et que le Seigneur ton Dieu t’en a fait sortir
à main forte et à bras étendu.
C’est pourquoi le Seigneur ton Dieu
t’a ordonné de célébrer le jour du sabbat. »

             – Parole du Seigneur.

Psaume

(80 (81), 3-4, 5-6ab, 6c-8a, 10-11ab)

R/ Criez de joie pour Dieu, notre force. (80, 2a)

Jouez, musiques, frappez le tambourin,
la harpe et la cithare mélodieuse.
Sonnez du cor pour le mois nouveau,
quand revient le jour de notre fête.

C’est là, pour Israël, une règle,
une ordonnance du Dieu de Jacob ;
Il en fit, pour Joseph, une loi
quand il marcha contre la terre d’Égypte.

J’entends des mots qui m’étaient inconnus :
« J’ai ôté le poids qui chargeait ses épaules ;
ses mains ont déposé le fardeau.
Quand tu criais sous l’oppression, je t’ai sauvé.

« Tu n’auras pas chez toi d’autres dieux,
tu ne serviras aucun dieu étranger.
C’est moi, le Seigneur ton Dieu,
qui t’ai fait monter de la terre d’Égypte ! »

Deuxième lecture

« La vie de Jésus est manifestée dans notre corps » (2 Co 4, 6-11)

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
   Dieu qui a dit :
Du milieu des ténèbres brillera la lumière,
a lui-même brillé dans nos cœurs
pour faire resplendir la connaissance de sa gloire
qui rayonne sur le visage du Christ.
   Mais ce trésor, nous le portons
comme dans des vases d’argile ;
ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire
appartient à Dieu et ne vient pas de nous.
   En toute circonstance, nous sommes dans la détresse,
mais sans être angoissés ;
nous sommes déconcertés,
mais non désemparés ;
   nous sommes pourchassés,
mais non pas abandonnés ;
terrassés,
mais non pas anéantis.
   Toujours nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus,
afin que la vie de Jésus, elle aussi,
soit manifestée dans notre corps.
   En effet, nous, les vivants,
nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus,
afin que la vie de Jésus, elle aussi,
soit manifestée dans notre condition charnelle vouée à la mort.

             – Parole du Seigneur.

Évangile

« Le Fils de l’homme est maître, même du sabbat » (Mc 2, 23 – 3, 6)

Alléluia. Alléluia.
Ta parole, Seigneur, est vérité ;
dans cette vérité, sanctifie-nous.
Alléluia; (cf. Jn 17, 17ba)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

             Un jour de sabbat,
Jésus marchait à travers les champs de blé ;
et ses disciples, chemin faisant,
se mirent à arracher des épis.
   Les pharisiens lui disaient :
« Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat !
Cela n’est pas permis. »
   Et Jésus leur dit :
« N’avez-vous jamais lu ce que fit David,
lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim,
lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
   Au temps du grand prêtre Abiatar,
il entra dans la maison de Dieu
et mangea les pains de l’offrande
que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres,
et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. »
   Il leur disait encore :
« Le sabbat a été fait pour l’homme,
et non pas l’homme pour le sabbat.
   Voilà pourquoi le Fils de l’homme
est maître, même du sabbat. »

             Jésus entra de nouveau dans la synagogue ;
il y avait là un homme dont la main était atrophiée.
   On observait Jésus
pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat.
C’était afin de pouvoir l’accuser.
   Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée :
« Lève-toi, viens au milieu. »
   Et s’adressant aux autres :
« Est-il permis, le jour du sabbat,
de faire le bien ou de faire le mal ?
de sauver une vie ou de tuer ? »
Mais eux se taisaient.
   Alors, promenant sur eux un regard de colère,
navré de l’endurcissement de leurs cœurs,
il dit à l’homme :
« Étends la main. »
Il l’étendit, et sa main redevint normale.
   Une fois sortis,
les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode
contre Jésus,
pour voir comment le faire périr.

             – Acclamons la Parole de Dieu