Questions courantes
L'AELF
Avez-vous des homologues internationaux ou est-ce une spécialité française ?
Chaque conférence épiscopale possède le même type de structure pour assurer sa mission de traduction des livres liturgiques en langue vernaculaire. Mais la taille de la francophonie confère à l'AELF un rôle particulier.
Est-ce obligatoire d’utiliser les productions de l’AELF dans le cadre de la liturgie ?
Selon le paragraphe 3 du canon 838, « il appartient aux conférences des Évêques de préparer les traductions des livres liturgiques en langues vernaculaires, en les adaptant de manière appropriée dans les limites fixées par ces livres liturgiques, et de les publier après reconnaissance par le Saint-Siège ».
Ainsi, dans le cadre de la liturgie catholique romaine, l'usage des livres liturgiques approuvés est obligatoire, qu'il s'agisse du missel, des lectionnaires, des rituels, de la liturgie des heures ou encore des sacramentaux.
Quels sont les liens de l'AELF avec le Saint Siège ? A-t-elle une légitimité canonique ?
Selon le paragraphe 3 du canon 838, « il appartient aux conférences des Évêques de préparer les traductions des livres liturgiques en langues vernaculaires, en les adaptant de manière appropriée dans les limites fixées par ces livres liturgiques, et de les publier après reconnaissance par le Saint-Siège ».
En outre, canoniquement, les travaux de l'AELF s'appuient sur les textes juridiques aux fondements de la Commission Épiscopale Francophone pour les Traductions Liturgiques (CEFTL).
Le travail et les activités de la Commission procèdent ainsi selon les directives de la constitution Sacrosanctum concilium du Concile Vatican II, selon les normes du Code de droit canonique, selon les dispositions de l'instruction Liturgiam authenticam, et selon les autres normes et directives du Saint-Siège.
Ainsi, la Commission tient compte de l'autorité du Saint-Siège (Sacrosanctum concilium, n° 22 § 1 ; can. 331-335,360-361, 838 §§ 1 et 2 du Code de droit canonique ; Liturgiam authenticam, nn. 76, 80, 85, 104-105, 109125) et des facultés reconnues aux Conférences des Évêques (can. 838 .§. 3 du Code droit canonique ; Liturgiam authenticam, nn. 15, 67, 70-125, et spécialement n° 94 ).
La traduction des textes liturgiques
Combien de temps faut-il pour traduire un texte liturgique ? Quelles sont les étapes ?
Le temps de traduction dépend de la longueur du document. Le rituel d’un sacrement sera plus vite traduit que le missel ou les lectionnaires.
Pour aboutir à une traduction officielle, trois étapes sont mises en place :
- constitution d’une équipe d’experts pour la traduction (latinistes, poètes, musiciens…) ;
- vote des textes ainsi traduits par les Conférences épiscopales francophones concernées ;
- acceptation de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements (recognitio)
À titre d’exemple, la traduction de la Bible a duré 17 années.
Pourquoi le nom des traducteurs ne figure t-il pas dans les ouvrages ?
La nature même de ces ouvrages, appelés à devenir la prière de toute l’Eglise, implique l’anonymat des contributeurs des traductions.
De plus, la spécificité de ces ouvrages implique une participation d’un grand nombre de contributeurs, multiples également par leur compétence (latinistes, exégètes, poètes, etc…) et leur disponibilité. À titre d’exemple, il y eut près de 70 collaborateurs différents pour la traduction liturgique de la Bible.
Aspects juridiques et financiers
A qui s'adresser pour s'acquitter des droits de reproduction des textes liturgiques ?
Dans tous les cas, même pour une utilisation non commerciale, vous devez vous adresser au service juridique de l'AELF qui est à votre disposition pour vous conseiller.
Vous pouvez faire votre demande :
- en remplissant le formulaire de contact de notre site.
- ou par voie postale : AELF/Editions, 58, avenue de Breteuil, 75007 PARIS
À quoi sert l'argent perçu par l'AELF ?
Toutes les sommes perçues sont redistribuées aux services nationaux de liturgie des différents pays membres de l’AELF (Afrique du Nord, Belgique, Canada francophone, France, Luxembourg et Suisse) afin de leur permettre de se rembourser des sommes engagées dans les travaux de traductions achevés, de financer ceux à venir et rémunérer les experts.
Parfois, lorsque cela lui est possible, l’AELF soutient des opérations exceptionnelles, comme la venue en France de jeunes chrétiens africains lors des JMJ de 1997.
Pourquoi payer des droits pour un texte dont les auteurs sont morts depuis des millénaires ?
Parce que ces textes si anciens ont été traduits bien plus récemment, afin qu’ils soient compréhensibles et assimilables par chacun des membres de la communauté des chrétiens.
Cette traduction, propre à l’espace francophone, est le fruit d’un très long travail qui a mobilisé nombre de liturgistes, d’experts et de gens de lettres.
À ce titre, et comme toute œuvre, elle est protégée par le droit d’auteur et ne peut donc faire l’objet d’une reproduction sans l’obtention d’une autorisation.
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