15 octobre 2025
mercredi, 28ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire
Ste Thérèse d'Avila, vierge et docteur de l'Eglise
Mémoire
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Celui qui ne change pas
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Psaume
102 - I —
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits.
-
Psaume
102 - II —
Comme est la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint.
-
Psaume
102 - III —
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
- Lecture Avènement du grand prêtre et du roi
- Lecture patristique DE L'AUTOBIOGRAPHIE DE STE THÉRÈSE
- Conclusion Dieu qui as suscité par ton Esprit sainte Thérèse d'Avila pour montrer à l'Église le chemin de la perfection,...
Office des lectures
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Celui qui ne change pas
J.F Frié — CNPL
Celui qui ne change pasquand le monde passe,
tu le rejoins par l'espace
de la foi pure,
Thérèse d'Avila,
et Sa présence te rassure.
R/Qui
nous ôterait
la paix
si
repose en nous l'Esprit ?
Dieu seul suffit.
Le chemin de perfection,
tu dis qu'il arrive
à la fontaine d'eau vive,
que toute gloire
jaillit du cœur profond
où le Seigneur se donne à boire.
Entre tous les dons reçus,
les fruits du silence,
de pauvreté, de souffrance,
de solitude,
Thérèse de Jésus,
te sont déjà béatitude.
Mourir de ne pas mourir
t'entraîne à toute heure
vers la septième demeure,
centre de l'âme,
et tu viens avertir
que l'Amour même nous réclame.
Antienne
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits.
Psaume : 102 - I
1 Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
2 Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
3 Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
4 il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse ;
5 il comble de biens tes vieux jours :
tu renouvelles, comme l'aigle, ta jeunesse.
6 Le Seigneur fait œuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
7 Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d'Israël ses hauts faits.
Antienne
Comme est la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint.
Psaume : 102 - II
8 Le Seigneur est tendresse et pitié,lent à la colère et plein d'amour ;
9 il n'est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
10 il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
11 Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
12 aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés ;
13 comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
14 Il sait de quoi nous sommes pétris,
il se souvient que nous sommes poussière.
15 L'homme ! ses jours sont comme l'herbe ;
comme la fleur des champs, il fleurit :
16 dès que souffle le vent, il n'est plus,
même la place où il était l'ignore.
Antienne
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Psaume : 102 - III
17 Mais l'amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,
est de toujours à toujours, *
et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
18 pour ceux qui gardent son alliance
et se souviennent d'accomplir ses volontés.
19 Le Seigneur a son trône dans les cieux :
sa royauté s'étend sur l'univers.
20 Messagers du Seigneur, bénissez-le,
invincibles porteurs de ses ordres, *
attentifs au son de sa parole !
21 Bénissez-le, armées du Seigneur,
serviteurs qui exécutez ses désirs !
22 Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez-le,
sur toute l'étendue de son empire !
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Verset
V/ Ouvre mes yeux à tes merveilles,
aux splendeurs de ta loi.
Lecture : Avènement du grand prêtre et du roi (Za 3, 1-10; 4, 1-14)
3.01 Le Seigneur me fit voir Josué, le grand prêtre, qui se tenait devant l’ange du Seigneur, tandis que le Satan était debout à sa droite pour l’accuser.
3.02 Le Seigneur dit au Satan : « Que le Seigneur te réprime, Satan ; que le Seigneur te réprime, lui qui a fait choix de Jérusalem. Josué n’est-il pas un tison tiré du feu ? »
3.03 Or Josué, debout devant l’ange, était vêtu d’habits sordides.
3.04 Le Seigneur reprit et dit à ceux qui se tenaient devant lui : « Enlevez-lui ses habits sordides. » Puis il dit à Josué : « Vois, je passe sur ta faute et je te revêts de parures. »
3.05 Il reprit : « Mettez sur sa tête un turban immaculé. » Ils mirent sur sa tête un turban immaculé, ils le revêtirent d’habits, et l’ange du Seigneur se tenait là.
3.06 L’ange du Seigneur donna cet avertissement à Josué :
3.07 Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Si tu marches dans mes voies, si tu gardes mes observances, tu gouverneras ma maison, tu garderas mes parvis et je te ferai accéder au rang de ceux qui se tiennent là.
3.08 Écoute donc, Josué, grand prêtre, toi et tes compagnons qui siègent devant toi, écoute, car ces hommes sont un signe : voici que je fais venir mon serviteur le « Germe » ;
3.09 voici la pierre que je dépose devant Josué : sur cette seule pierre il y a des yeux au nombre de sept ; voici que je grave moi-même son inscription – oracle du Seigneur de l’univers – et j’ôterai la faute de ce pays, en un seul jour.
3.10 Ce jour-là – oracle du Seigneur de l’univers –, vous vous inviterez l’un l’autre sous la vigne et sous le figuier.
4.01 L’ange qui me parlait revint et me réveilla comme on réveille un homme de son sommeil.
4.02 Il me dit : « Que vois-tu ? » Je répondis : « Je vois un chandelier tout en or, avec un vase à son sommet, surmonté de sept lampes et de sept canaux pour ces lampes ;
4.03 sur lui, il y a deux oliviers, l’un à la droite du vase et l’autre à sa gauche. »
4.04 Prenant la parole, je dis à l’ange qui me parlait : « Qu’est-ce que cela, mon Seigneur ? »
4.05 L’ange qui me parlait me répondit : « Ne le sais-tu pas ? » Je dis : « Non, mon Seigneur. »
4.06 Alors il reprit et me dit : Voici la parole que le Seigneur adresse à Zorobabel : « Ni par la bravoure ni par la force, mais par mon Esprit seulement ! » – déclare le Seigneur de l’univers.
4.07 Qui es-tu, grande montagne ? Devant Zorobabel, te voici une plaine ! Il en extrait la première pierre, parmi les acclamations : La grâce, la grâce sur elle !
4.08 La parole du Seigneur me fut adressée :
4.09 Les mains de Zorobabel ont fondé cette Maison ; ses mains l’achèveront. Alors vous saurez que le Seigneur de l’univers m’a envoyé vers vous !
4.10 Qui donc méprisait le jour des modestes commencements ? Qu’on se réjouisse plutôt en voyant le fil à plomb dans la main de Zorobabel ! Quant aux sept lampes, ce sont les yeux du Seigneur, eux qui parcourent toute la terre.
4.11 Je pris encore la parole et je lui dis : « Que sont ces deux oliviers, sur la droite du chandelier et sur sa gauche ? » Une seconde fois je lui demandai :
4.12 « Que sont donc ces deux branches d’olivier qui, par deux conduits en or, font couler de l’or ? »
4.13 Il me répondit : « Ne le sais-tu pas ? » Je dis : « Non, mon Seigneur. »
4.14 Alors il me dit : « Ce sont les deux hommes qui ont reçu l’onction et qui se tiennent devant le Maître de toute la terre. »
Répons
R/ Seigneur Jésus, tu es la lumière du monde.
Voici, dit le Seigneur, que je suscite mon serviteur :
et j'écarterai l'impiété de ce pays.
Jésus vint avec la puissance de l'Esprit
et sa renommée se répandit alentour.
L'Esprit du Seigneur est sur moi, disait-il,
car il m'a consacré par l'onction.
DE L'AUTOBIOGRAPHIE DE STE THÉRÈSE
En présence de Jésus Christ, si bon ami et si bon capitaine qui s'exposa le premier à la douleur, on peut tout souffrir. Il nous vient en aide et nous donne des forces ; jamais il ne nous fait défaut ; c'est un véritable ami. Et je vois clairement, je l'ai toujours vu depuis, que pour contenter Dieu en obtenant de lui de grandes faveurs, il veut que nous tenions tout de cette humanité sacrée, en qui sa Majesté a dit mettre toutes ses complaisances.
Je l'ai vu très souvent par expérience : le Seigneur me l'a dit. J'ai vu clairement que nous devions entrer par cette porte, si nous voulons que la Majesté souveraine nous révèle de grands secrets.
Que Votre grâce ne cherche donc pas un autre chemin, même si vous êtes aux sommets de la contemplation ; car ici vous êtes en sûreté. Tous les biens nous viennent de ce Seigneur, le nôtre. Il vous instruira ; considérez sa vie, c'est le meilleur modèle.
Que voulons-nous avoir de mieux à nos côtés qu'un si bon ami qui ne nous abandonnera pas dans les peines et les tribulations, comme le font ceux du monde ? Bienheureux celui qui l'aime et le garde toujours auprès de lui. Regardons le glorieux saint Paul, on eût dit que Jésus lui sortait toujours par la bouche, tant il le gardait présent dans son cœur. Depuis que j'ai compris cela, j'ai considéré avec attention quelques saints, grands contemplatifs, et ils ne suivaient pas d'autre voie. Saint François le montre par les stigmates, saint Antoine de Padoue par l'Enfant, saint Bernard faisait ses délices de l'humanité de Jésus, sainte Catherine de Sienne, et tant d'autres. ~
Nous devons marcher librement sur ce chemin, et nous abandonner dans les mains de Dieu ; si sa Majesté veut nous élever au rang de ses camériers et nous communiquer ses secrets, y aller de bon cœur. ~
Chaque fois que nous pensons au Christ, rappelons-nous avec quel amour il nous a fait tant de faveurs, et la grandeur de celui que Dieu nous a témoigné en nous donnant ce gage de son amour pour nous : car amour obtient amour. Et même si nous en sommes tout à fait à nos débuts, et fort misérables, tâchons de toujours considérer cela pour éveiller l'amour en nous ; car si le Seigneur nous accorde un jour la grâce de graver cet amour dans notre cœur, tout nous sera facile, nous agirons très vite et sans le moindre effort.
Répons
R/ Voyez quel grand amour nous est donné !
Enfants de Dieu, nous le sommes,
discernés par avance dans le Fils unique.
Au prix du sang qu'il a versé
Jésus nous conduit vers le Père.
Nos yeux sont fixés sur la cité de fête
où nous verrons le visage de Dieu.
Au-delà de toute souffrance,
une joie éternelle nous attend.
Oraison
Dieu qui as suscité par ton Esprit sainte Thérèse d'Avila pour montrer à l'Église le chemin de la perfection, fais-nous trouver notre nourriture dans sa doctrine spirituelle et brûler du désir de la véritable sainteté.