28 août 2025
jeudi, 21ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire
S. Augustin, évêque et docteur de l'Église
Mémoire
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne En toute vie le silence dit Dieu
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Psaume
17 - IV —
Ta parole, Seigneur, protège ton fidèle.
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Psaume
17 - V —
Pour le combat, tu m'emplis de vaillance.
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Psaume
17 - VI —
Vive le Seigneur ! Béni soit le Dieu de ma victoire !
- Lecture « C'est vers moi qu'il te faut revenir »
- Lecture patristique DES CONFESSIONS DE S. AUGUSTIN
- Conclusion Renouvelle, Seigneur, dans ton Église, l’esprit dont tu as comblé l’évêque saint Augustin, pour que, remplis d...
Office des lectures
Les lectures affichées ci-dessous sont celles du calendrier romain. Pour ce jour, il existe des lectures spécifiques pour : Afrique
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : En toute vie le silence dit Dieu
La Tour du Pin — CNPL
En toute vie le silence dit Dieu,Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !
Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.
Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.
Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.
Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.
Antienne
Ta parole, Seigneur, protège ton fidèle.
Psaume : 17 - IV
31 Ce Dieu a des chemins sans reproche, +la parole du Seigneur est sans alliage,
il est un bouclier pour qui s'abrite en lui.
32 Qui est Dieu, hormis le Seigneur ?
le Rocher, sinon notre Dieu ?
33 C'est le Dieu qui m'emplit de vaillance
et m'indique un chemin sans reproche.
34 Il me donne l'agilité du chamois,
il me tient debout sur les hauteurs,
35 il exerce mes mains à combattre
et mon bras, à tendre l'arc.
Antienne
Pour le combat, tu m'emplis de vaillance.
Psaume : 17 - V
36 Par ton bouclier tu m'assures la victoire,
ta droite me soutient, ta patience m'élève.
37 C'est toi qui allonges ma foulée
sans que faiblissent mes chevilles.
38 Je poursuis mes ennemis, je les rejoins,
je ne reviens qu'après leur défaite ;
39 je les abats : ils ne pourront se relever ;
ils tombent : les voilà sous mes pieds.
40 Pour le combat tu m'emplis de vaillance ;
devant moi tu fais plier mes agresseurs.
41 Tu me livres des ennemis en déroute ;
j'anéantis mes adversaires.
42 Ils appellent ? pas de sauveur !
le Seigneur ? pas de réponse !
43 J'en fais de la poussière pour le vent,
de la boue qu'on enlève des rues.
44 Tu me libères des querelles du peuple,
tu me places à la tête des nations.
Un peuple d'inconnus m'est asservi :
45 au premier mot, ils m'obéissent.
Ces fils d'étrangers se soumettent ; +
46 ces fils d'étrangers capitulent :
en tremblant ils quittent leurs bastions.
Antienne
Vive le Seigneur ! Béni soit le Dieu de ma victoire !
Psaume : 17 - VI
47 Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu'il triomphe, le Dieu de ma victoire,
48 ce Dieu qui m'accorde la revanche,
qui soumet à mon pouvoir les nations !
49 Tu me délivres de tous mes ennemis, +
tu me fais triompher de l'agresseur,
tu m'arraches à la violence de l'homme.
50 Aussi, je te rendrai grâce parmi les peuples,
Seigneur, je fêterai ton nom.
51 Il donne à son roi de grandes victoires, *
il se montre fidèle à son messie,
à David et sa descendance, pour toujours.
Verset
V/ Ouvre mes yeux à tes merveilles,
aux splendeurs de ta loi.
Lecture : « C'est vers moi qu'il te faut revenir » (Jr 3, 1-5.19-25 ; 4, 1-4)
3.01 Si un homme renvoie sa femme et qu’elle s’en aille de chez lui pour appartenir à un autre, peut-il encore revenir à elle ? N’en serait-elle pas profanée, cette terre-là ? Et toi, qui t’es prostituée à de nombreux amants, tu reviendrais à moi ! – oracle du Seigneur.
3.02 Lève les yeux vers les hauteurs et vois : en quel endroit ne t’es-tu pas livrée ? Pour eux, tu étais assise sur les chemins, comme un Arabe dans le désert, et tu as profané le pays par tes prostitutions et ta malice.
3.03 Aussi les averses ont-elles été retenues et la pluie de printemps a-t-elle manqué. Mais tu avais un front de prostituée et tu refusais d’en rougir.
3.04 Encore maintenant, ne m’appelles-tu pas : « Mon père, toi le guide de ma jeunesse !
3.05 Gardera-t-il rancune à jamais ? Tiendra-t-il rigueur jusqu’à la fin ? » Voilà ce que tu dis, puis tu commets le mal, et tu y réussis !
3.19 Or moi, je m’étais dit : « Comment te placer au rang des fils et te donner une terre désirable, un splendide héritage, toute la splendeur des nations ? » Je disais : « Tu m’appelleras “Mon père”, tu ne te détourneras plus de moi.
3.20 Mais comme une femme qui trahit son compagnon, ainsi m’avez-vous trahi, maison d’Israël, – oracle du Seigneur. »
3.21 Sur les hauteurs, une voix se fait entendre, pleurs et supplications des fils d’Israël ; car ils se sont dévoyés, ils ont oublié le Seigneur leur Dieu.
3.22 « Revenez, fils renégats ! Je guérirai vos infidélités. » – « Nous voici, nous venons à toi, car tu es le Seigneur notre Dieu. »
3.23 Oui, mensonge, ce qui vient des collines, tumulte, ce qui vient des montagnes ! Oui, le salut d’Israël est dans le Seigneur notre Dieu !
3.24 La Honte a dévoré le travail de nos pères depuis notre jeunesse, leur petit et leur gros bétail, leurs fils et leurs filles.
3.25 Couchons-nous dans notre honte, que notre confusion nous couvre, car nous avons péché, nous et nos pères, contre le Seigneur notre Dieu, depuis notre jeunesse jusqu’à ce jour, et nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu. »
4.01 Si tu reviens Israël – oracle du Seigneur –, c’est à moi que tu reviendras. Si tu fais disparaître tes horreurs loin de ma face, tu n’auras plus à errer.
4.02 Alors tu jureras par le Seigneur vivant, dans la vérité, le droit et la justice ; et les nations se béniront en lui, en lui, elles se glorifieront.
4.03 Ainsi parle le Seigneur aux gens de Juda et à Jérusalem : Défrichez pour vous ce qui est en friche, ne semez pas dans les ronces !
4.04 Soyez circoncis pour le Seigneur, enlevez le prépuce de votre cœur, gens de Juda et habitants de Jérusalem, de peur que ma colère n’éclate comme un feu et ne brûle, sans personne pour l’éteindre, à cause de la malice de vos actes.
Répons
R/ Nous voici, nous venons à toi, Seigneur,
c'est toi notre Dieu.
Revenez, fils rebelles,
je veux guérir vos rébellions.
Si tu veux revenir, Israël,
c'est à moi qu'il faut revenir.
Fais disparaître les idoles,
et tu n'auras plus à me fuir.
DES CONFESSIONS DE S. AUGUSTIN
Averti de revenir à moi-même, je suis entré au fond de mon cœur, sous ta conduite, Seigneur, et j'ai pu le faire, parce que tu es venu à mon secours. Je suis entré, et avec le regard de mon âme, quel que fût son état, au-dessus de ce même regard, au-dessus de mon intelligence, j'ai vu la lumière immuable. Ce n'était pas cette lumière ordinaire que tout le monde peut voir ; ce n'était pas non plus une lumière de même nature, mais plus puissante, qui aurait brillé de plus en plus et aurait tout rempli par son éclat. Non, cette lumière n'était pas cela, elle était autre chose, tout autre chose. Elle n'était pas au-dessus de mon esprit comme l'huile flotte à la surface de l'eau, ni comme le ciel s'étend au-dessus de la terre. Elle était au-dessus de moi parce qu'elle m'a créé ; j'étais au-dessous d'elle parce que créé par elle. Celui qui connaît la vérité la connaît, et celui qui la connaît, connaît l'éternité. C'est l'amour qui la connaît !
Ô éternelle vérité, ô véritable charité, ô chère éternité ! Tu es mon Dieu, je soupire après toi jour et nuit. Quand je t'ai connu pour la première fois, tu m'as soulevé vers toi pour me faire voir l'existence de quelque chose que je devrais voir, mais que je ne pourrais pas encore voir moi-même. Tu as ébloui la faiblesse de mon regard par la puissance de ton rayonnement, et je frissonnais d'amour et d'effroi. J'ai découvert que j'étais loin de toi, dans le pays de l'exil et de la dissemblance, et il me semblait que j'entendais ta voix, venant du haut du ciel : « Je suis la nourriture des forts : grandis et tu me mangeras. Tu ne me changeras pas en toi, comme la nourriture de ton corps, c'est toi qui seras changé en moi. » ~
Je cherchais le moyen d'acquérir la force qui me rendrait capable de vivre uni à toi, et je ne la trouvais pas. Enfin, j'ai embrassé le Médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ, lui qui est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement. C'est lui qui nous appelle et nous dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Il unit à la chair — puisque le Verbe s'est fait chair ; la nourriture que j'étais incapable de prendre, afin que ta sagesse, par laquelle tu as tout créé, se transforme en lait pour s'adapter à notre condition d'enfants. ~
Je t'ai aimée bien tard, Beauté si ancienne et si nouvelle, t'ai aimée bien tard ! Mais voilà : tu étais au-dedans de moi quand j'étais au-dehors, et c'est dehors que je te cherchais ; dans ma laideur, je me précipitais sur la grâce de tes créatures. Tu étais avec moi, et je n'étais pas avec toi. Elles me retenaient loin de toi, ces choses qui n'existeraient pas si elles n'existaient en toi. Tu m'as appelé, tu as crié, tu as vaincu ma surdité ; tu as brillé, tu as resplendi, et tu as dissipé mon aveuglement ; tu as répandu ton parfum, je l'ai respiré et je soupire maintenant pour toi ; je t'ai goûtée, et j'ai faim et soif de toi ; tu m'as touché et je me suis enflammé pour obtenir la paix qui est en toi.
Répons
R/ Ô abîme de la sagesse
et de la science de Dieu,
insondables ses décrets,
incompréhensibles ses voies !
Mystère de Dieu, mystère du Christ,
où se trouvent cachés tous les trésors
de la sagesse et de la connaissance.
Dieu a voulu nous faire connaître
la gloire de ce mystère au milieu des nations :
le Christ parmi nous, l'espérance de la gloire.
Oraison
Renouvelle, Seigneur, dans ton Église, l’esprit dont tu as comblé l’évêque saint Augustin, pour que, remplis de ce même esprit, nous n’ayons soif que de toi, source de la vraie sagesse, et ne cherchions que toi, auteur de l’éternel amour.