13 juillet 2025
15ème dimanche du Temps Ordinaire (semaine III du Psautier) — Année C
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Au commencement
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Psaume
144 - I —
Je veux te bénir chaque jour, alléluia.
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Psaume
144 - II —
Ton règne est un règne éternel, alléluia.
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Psaume
144 - III —
Tout pouvoir lui a été donné au ciel et sur la terre, alléluia.
- Lecture Élie inaugure son ministère avec Akhab
- Lecture patristique TRAITÉ DE SAINT AMBROISE SUR LES MYSTÈRES
- Conclusion Dieu qui montres aux égarés la lumière de ta vérité pour qu'ils puissent reprendre le bon chemin ; donne à tou...
Office des lectures
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Au commencement
J.F Frié — CNPL
Au commencementEtait le Verbe !
Il était en Dieu !
Il était Dieu !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !
Il était la Vie,
Notre lumière.
La lumière luit
Dans notre nuit !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !
Qui croit en son nom
A Dieu pour Père !
Qui l'aura reçu
Ne mourra plus !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !
Le Verbe fait chair,
Parmi les hommes
A manifesté
La vérité !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !
Nous tenons de Lui
Grâce sur grâce !
Il a révélé
Le Dieu caché !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !
Et par Jésus Christ,
Le Fils unique,
Un jour, de nos yeux,
Nous verrons Dieu !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !
Antienne
Je veux te bénir chaque jour, alléluia.
Psaume : 144 - I
1 Je t’exalterai, mon Dieu, mon Roi,je bénirai ton nom toujours et à jamais !
2 Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
3 Il est grand, le Seigneur, hautement loué ;
à sa grandeur, il n’est pas de limite.
4 D’âge en âge, on vantera tes œuvres,
on proclamera tes exploits.
5 Je redirai le récit de tes merveilles,
ton éclat, ta gloire et ta splendeur.
6 On dira ta force redoutable ;
je raconterai ta grandeur.
7 On rappellera tes immenses bontés ;
tous acclameront ta justice.
8 Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
9 la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Antienne
Ton règne est un règne éternel, alléluia.
Psaume : 144 - II
10 Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâceet que tes fidèles te bénissent !
11 Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits,
12 annonçant aux hommes tes exploits,
la gloire et l’éclat de ton règne :
13 ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.
Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit,
fidèle en tout ce qu’il fait.
14 Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.
Antienne
Tout pouvoir lui a été donné au ciel et sur la terre, alléluia.
Psaume : 144 - III
15 Les yeux sur toi, tous, ils espèrent :tu leur donnes la nourriture au temps voulu ;
16 tu ouvres ta main :
tu rassasies avec bonté tout ce qui vit.
17 Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu’il fait.
18 Il est proche de ceux qui l’invoquent,
de tous ceux qui l’invoquent en vérité.
19 Il répond au désir de ceux qui le craignent ;
il écoute leur cri : il les sauve.
20 Le Seigneur gardera tous ceux qui l’aiment,
mais il détruira tous les impies.
21 Que ma bouche proclame
les louanges du Seigneur ! *
Son nom très saint, que toute chair le bénisse
toujours et à jamais !
Verset
V/ Si vous gardez ma parole,
vous saurez que vous êtes mes disciples.
Lecture : Élie inaugure son ministère avec Akhab (1R 16, 29-34 ; 17, 1-16)
16.29 Acab, fils d’Omri, devint donc roi sur Israël, la trente-huitième année du règne d’Asa, roi de Juda. Acab, fils d’Omri, régna sur Israël, à Samarie, pendant vingt-deux années.16.30 Acab, fils d’Omri, fit ce qui est mal aux yeux du Seigneur, plus encore que tous ceux qui l’avaient précédé.
16.31 Son moindre tort fut d’imiter les péchés de Jéroboam, fils de Nebath, car il prit pour femme Jézabel, fille d’Ethbaal, roi des Sidoniens, et il alla servir Baal et se prosterner devant lui.
16.32 Il lui dressa un autel, dans le temple de Baal qu’il avait construit à Samarie.
16.33 Acab fabriqua aussi le Poteau sacré d’Ashéra. Par ses actions Acab ne cessa de provoquer l’indignation du Seigneur, Dieu d’Israël, plus encore que tous les rois d’Israël qui l’avaient précédé.
16.34 C’est de son temps que Hiël de Béthel rebâtit Jéricho : au prix d’Abiram, son premier-né, il en posa les fondations ; au prix de Segoub, son cadet, il en fixa les portes, conformément à la malédiction que le Seigneur avait dite par l’intermédiaire de Josué, fils de Noun.
17.01 Le prophète Élie, de Tishbé en Galaad, dit au roi Acab : « Par le Seigneur qui est vivant, par le Dieu d’Israël dont je suis le serviteur, pendant plusieurs années il n’y aura pas de rosée ni de pluie, à moins que j’en donne l’ordre. »
17.02 La parole du Seigneur lui fut adressée :
17.03 « Va-t’en d’ici, dirige-toi vers l’est, et cache-toi près du torrent de Kérith, qui se jette dans le Jourdain.
17.04 Tu boiras au torrent, et j’ordonne aux corbeaux de t’apporter ta nourriture. »
17.05 Le prophète fit ce que le Seigneur lui avait dit, et alla s’établir près du torrent de Kérith, qui se jette dans le Jourdain.
17.06 Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande, matin et soir, et le prophète buvait au torrent.
17.07 Au bout d’un certain temps, il ne tombait plus une goutte de pluie dans tout le pays, et le torrent où buvait le prophète finit par être à sec.
17.08 Alors la parole du Seigneur lui fut adressée :
17.09 « Lève-toi, va à Sarepta, dans le pays de Sidon ; tu y habiteras ; il y a là une veuve que j’ai chargée de te nourrir. »
17.10 Le prophète Élie partit pour Sarepta, et il parvint à l’entrée de la ville. Une veuve ramassait du bois ; il l’appela et lui dit : « Veux-tu me puiser, avec ta cruche, un peu d’eau pour que je boive ? »
17.11 Elle alla en puiser. Il lui dit encore : « Apporte-moi aussi un morceau de pain. »
17.12 Elle répondit : « Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu : je n’ai pas de pain. J’ai seulement, dans une jarre, une poignée de farine, et un peu d’huile dans un vase. Je ramasse deux morceaux de bois, je rentre préparer pour moi et pour mon fils ce qui nous reste. Nous le mangerons, et puis nous mourrons. »
17.13 Élie lui dit alors : « N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Mais d’abord cuis-moi une petite galette et apporte-la moi ; ensuite tu en feras pour toi et ton fils.
17.14 Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra, jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre. »
17.15 La femme alla faire ce qu’Élie lui avait demandé, et pendant longtemps, le prophète, elle-même et son fils eurent à manger.
17.16 Et la jarre de farine ne s’épuisa pas, et le vase d’huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par l’intermédiaire d’Élie.
Répons
R/ La supplication fervente du juste
a beaucoup de puissance.
Le prophète Élie se leva comme un feu,
sa parole brûlait comme une torche,
par la parole du Seigneur il ferma le ciel.
Élie pria pour qu'il ne pleuve pas,
il fut exaucé,
il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie.
TRAITÉ DE SAINT AMBROISE SUR LES MYSTÈRES
Catéchèse des rites qui précèdent le baptême
Nous avons donné chaque jour aux catéchumènes depuis le début du Carême des instructions sur la morale, tandis qu'on lisait soit la vie des patriarches, soit les préceptes des Proverbes. Nous voulions que par cette instruction et cette éducation vous preniez l'habitude d'entrer dans la voie des ancêtres, de suivre le même chemin et d'obéir aux ordres de Dieu : ainsi, une fois renouvelés par le baptême, vous garderiez ce genre de vie qui convient à ceux qui en ont été lavés.
À présent, le temps où nous sommes, après Pâques et le baptême, nous invite à parler des mystères et à vous dévoiler le sens même des sacrements. Si nous avions eu l'idée de le suggérer alors que vous n'étiez pas encore initiés, on aurait jugé que nous commettions une trahison plutôt que de dévoiler une tradition. En outre, la lumière des mystères elle-même envahit ceux qui ne s'y attendent pas, plus facilement que s'ils avaient été prévenus par une instruction quelconque.
Ouvrez donc vos oreilles et recueillez la bonne odeur de vie éternelle qu'exhale pour vous le don des sacrements. Nous vous l'avons notifié lorsque nous disions, en célébrant le « mystère de l'ouverture » : « Effata, c'est-à-dire ouvre-toi », afin que tous ceux qui vont accéder à la grâce comprennent les interrogations qu'on leur posera et se souviennent des réponses qu'ils auront à faire. Ce mystère, le Christ l'a célébré dans l'Évangile, comme nous le lisons, quand il a guéri le sourd-muet. ~
Après cela, on t'a ouvert le Saint des saints et tu es entré dans le sanctuaire de la nouvelle naissance. Rappelle-toi les interrogations qu'on t'a faites, souviens-toi de tes réponses. Tu as renoncé au diable et à ses œuvres, au monde, à son luxe et à ses plaisirs. Ta parole est conservée, non pas dans les tombeaux des morts, mais dans le livre des vivants.
Là tu as vu le diacre, tu as vu le prêtre, tu as vu l'évêque. Ne fais pas attention à leur aspect physique, mais à la grâce de leur ministère. Tu as parlé en présence des anges, ainsi qu'il est écrit : C'est aux lèvres du prêtre de garder le savoir, c'est de sa bouche qu'on réclame la loi, car il est l'ange du Seigneur tout-puissant. Il n'y a pas à s'y tromper, il n'y a pas à le nier, c'est l'ange qui annonce le règne du Christ, qui annonce la vie éternelle. Ne le juge pas d'après son apparence, mais d'après son rôle. Considère ce qu'il t'a transmis, apprécie sa fonction, reconnais sa dignité.
Tu es donc entré pour regarder ton adversaire, à qui tu as décidé de renoncer en lui faisant face, et tu te tournes vers l'orient ; car celui qui renonce au diable se tourne vers le Christ, il le regarde droit dans les yeux.
Répons
R/ Ressuscités avec le Christ,
cherchons les choses d'en haut.
Vous qui êtes baptisés dans le Christ,
vous avez revêtu le Christ.
Revêtez l'homme nouveau, créé selon Dieu,
dans la justice et la sainteté de la vérité.
Te Deum
À toi Dieu, notre louange !
Nous t'acclamons, tu es Seigneur !
À toi Père éternel,
L’hymne de l’univers.
Devant toi se prosternent les archanges,
les anges et les esprits des cieux ;
ils te rendent grâce ;
ils adorent et ils chantent :
Saint, Saint, Saint, le Seigneur,
Dieu de l'univers ;
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
C'est toi que les Apôtres glorifient,
toi que proclament les prophètes,
toi dont témoignent les martyrs ;
c'est toi que par le monde entier
l'Église annonce et reconnaît.
Dieu, nous t'adorons :
Père infiniment saint,
Fils éternel et bien-aimé,
Esprit de puissance et de paix.
Christ, le Fils du Dieu vivant,
le Seigneur de la gloire,
tu n'as pas craint de prendre chair
dans le corps d'une vierge
pour libérer l'humanité captive.
Par ta victoire sur la mort,
tu as ouvert à tout croyant
les portes du Royaume ;
tu règnes à la droite du Père ;
tu viendras pour le jugement.
Montre-toi le défenseur et l'ami
des hommes sauvés par ton sang :
prends-les avec tous les saints
dans ta joie et dans ta lumière.
Oraison
Dieu qui montres aux égarés la lumière de ta vérité pour qu'ils puissent reprendre le bon chemin ; donne à tous ceux qui se déclarent chrétiens de rejeter ce qui est indigne de ce nom, et de rechercher ce qui lui fait honneur.