-
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Seigneur, quand ton peuple assoiffé
-
Psaume
17 - IV —
Les flots de la mort m'entouraient ; dans mon angoisse, j'ai crié vers le Seigneur.
- Psaume 17 - V
- Psaume 17 - VI
- Lecture Le grand prêtre Melkisédek
- Lecture patristique ACTES DU IIème CONCILE DU VATICAN - L'Église
- Conclusion Sois attentif à nos supplications, Seigneur, veille sur nous et protège-nous, car nous mettons notre espoir en...
Office des lectures
Revenir aux lectures du calendrier romain.
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Seigneur, quand ton peuple assoiffé
J. Martin — CNPL
Seigneur, quand ton peuple assoifféCriait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
Antienne
Les flots de la mort m'entouraient ; dans mon angoisse, j'ai crié vers le Seigneur.
Psaume : 17 - IV
31 Ce Dieu a des chemins sans reproche, +la parole du Seigneur est sans alliage,
il est un bouclier pour qui s'abrite en lui.
32 Qui est Dieu, hormis le Seigneur ?
le Rocher, sinon notre Dieu ?
33 C'est le Dieu qui m'emplit de vaillance
et m'indique un chemin sans reproche.
34 Il me donne l'agilité du chamois,
il me tient debout sur les hauteurs,
35 il exerce mes mains à combattre
et mon bras, à tendre l'arc.
Psaume : 17 - V
36 Par ton bouclier tu m'assures la victoire,
ta droite me soutient, ta patience m'élève.
37 C'est toi qui allonges ma foulée
sans que faiblissent mes chevilles.
38 Je poursuis mes ennemis, je les rejoins,
je ne reviens qu'après leur défaite ;
39 je les abats : ils ne pourront se relever ;
ils tombent : les voilà sous mes pieds.
40 Pour le combat tu m'emplis de vaillance ;
devant moi tu fais plier mes agresseurs.
41 Tu me livres des ennemis en déroute ;
j'anéantis mes adversaires.
42 Ils appellent ? pas de sauveur !
le Seigneur ? pas de réponse !
43 J'en fais de la poussière pour le vent,
de la boue qu'on enlève des rues.
44 Tu me libères des querelles du peuple,
tu me places à la tête des nations.
Un peuple d'inconnus m'est asservi :
45 au premier mot, ils m'obéissent.
Ces fils d'étrangers se soumettent ; +
46 ces fils d'étrangers capitulent :
en tremblant ils quittent leurs bastions.
Psaume : 17 - VI
47 Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu'il triomphe, le Dieu de ma victoire,
48 ce Dieu qui m'accorde la revanche,
qui soumet à mon pouvoir les nations !
49 Tu me délivres de tous mes ennemis, +
tu me fais triompher de l'agresseur,
tu m'arraches à la violence de l'homme.
50 Aussi, je te rendrai grâce parmi les peuples,
Seigneur, je fêterai ton nom.
51 Il donne à son roi de grandes victoires, *
il se montre fidèle à son messie,
à David et sa descendance, pour toujours.
Verset
V/ Celui qui médite la loi du Seigneur
donne du fruit en son temps.
Lecture : Le grand prêtre Melkisédek (He 7, 1-10)
Frères : 01 Melkisédek était roi de Salem, prêtre du Dieu très-haut ; il vint à la rencontre d’Abraham quand celui-ci rentrait de son expédition contre les rois ; il le bénit,
02 et Abraham lui remit le dixième de tout ce qu’il avait pris. D’abord, Melkisédek porte un nom qui veut dire « roi de justice » ; ensuite, il est roi de Salem, c’est-à-dire roi « de paix »,
03 et à son sujet on ne parle ni de père ni de mère, ni d’ancêtres, ni d’un commencement d’existence ni d’une fin de vie ; cela le fait ressembler au Fils de Dieu : il demeure prêtre pour toujours.
04 Regardez comme il est grand, celui à qui Abraham, le patriarche, a donné la dîme de son meilleur butin.
05 Or, selon la loi de Moïse, les fils de Lévi qui reçoivent le sacerdoce ont l’ordre de percevoir la dîme sur le peuple, c’est-à-dire sur leurs frères, qui pourtant sont issus d’Abraham, eux aussi.
06 Melkisédek, lui qui n’était pas d’ascendance lévitique, a soumis Abraham à la dîme, et il a béni celui qui possédait les promesses.
07 Or il est indiscutable que c’est toujours le supérieur qui bénit l’inférieur.
08 D’ordinaire, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes qui meurent, et ici, on atteste que celui-là reste en vie.
09 À travers Abraham, Lévi lui-même, qui normalement perçoit la dîme, a été, pour ainsi dire, soumis à la dîme,
10 car il était en germe dans le corps de son ancêtre quand Melkisédek vint à la rencontre de celui-ci.
Répons
R/ Jésus tu es prêtre pour l'éternité.
Par la puissance d'une vie indestructible,
par le serment que fit le Seigneur.
Par son inlassable intercession,
par l'offrande que tu fis de toi-même.
ACTES DU IIème CONCILE DU VATICAN - L'Église
L'Église, signe de salut parmi les hommes.
Parole du Seigneur : Voici venir des jours où je conclurai une alliance nouvelle avec la maison d'Israël et avec la maison de Juda. ~ Je mettrai ma loi au plus profond d'eux-mêmes ; je l'inscrirai dans leur cœur. Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. ~ Tous me connaîtront des plus petits jusqu'aux plus grands. Parole du Seigneur.
Cette alliance nouvelle, c'est le Christ qui l'a instituée, car elle est la Nouvelle Alliance dans son sang. Il appelle une foule venue des Juifs et des nations païennes, pour qu'elle parvienne à l'unité non pas selon la chair, mais dans l'Esprit, et qu'elle soit le nouveau peuple de Dieu.
En effet, ceux qui croient au Christ, qui ont reçu la nouvelle naissance non pas d'un germe corruptible, mais d'un germe incorruptible par la parole du Dieu vivant, non pas de la chair mais de l'eau et de l'Esprit vivant, deviennent ainsi finalement la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu ~ qui jadis n'était pas un peuple, mais qui est maintenant le peuple de Dieu.
Ce peuple messianique a pour chef le Christ, livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification, et qui maintenant, ayant reçu le nom qui est au-dessus de tout nom, règne glorieusement au ciel.
Ce peuple a pour condition la dignité et la liberté des fils de Dieu, car, dans leur cœur, le Saint-Esprit habite comme dans un temple.
Il a pour loi le commandement nouveau d'aimer comme le Christ nous a aimés lui-même.
Enfin son but est le règne de Dieu, inauguré sur terre par Dieu même, pour s'étendre ensuite jusqu'à ce que, à la fin des siècles, il reçoive enfin de Dieu son achèvement, lorsque paraîtra le Christ, notre vie, et que la création sera libérée de l'esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître, elle aussi, la liberté et la gloire des enfants de Dieu.
C'est pourquoi ce peuple messianique, bien qu'il ne comprenne pas effectivement tous les hommes et qu'il apparaisse souvent comme un petit troupeau, est cependant, pour tout le genre humain, le germe le plus fort de l'unité, de l'espérance et du salut.
Établi par le Christ, pour réaliser une communion de vie, d'amour et de vérité, il lui sert d'instrument pour la Rédemption de tous les hommes, et il est envoyé au monde entier comme lumière du monde et sel de la terre.
De même que l'Israël selon la chair, qui cheminait dans le désert, est déjà appelé Église de Dieu, ainsi le nouvel Israël, qui s'avance dans le siècle présent, à la recherche de la cité future, la cité définitive, est appelé lui aussi l'Église du Christ. Car c'est bien le Christ qui l'a achetée de son sang, comblée de son Esprit, munie des moyens appropriés à son unité visible et sociale.
La communauté des croyants qui regardent vers Jésus comme l'auteur du salut, le principe de l'unité et de la paix, Dieu l'a convoquée et fondée comme son Église, afin qu'elle soit, pour tous et pour chacun, le sacrement visible de cette unité porteuse de salut.
Répons
R/ Gloire au Seigneur, c'est lui notre Dieu !
Il nous a délivrés de la servitude,
avec autorité et puissance.
Jadis vous n'étiez pas un peuple,
vous êtes maintenant le peuple de Dieu.
Vous êtes la race élue, la nation sainte,
le peuple que Dieu s'est acquis.
Oraison
Sois attentif à nos supplications, Seigneur, veille sur nous et protège-nous, car nous mettons notre espoir en ta miséricorde : purifiés désormais de nos péchés, nous pourrons mener une vie sainte et entrer en possession de ton héritage.