-
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Voici le temps du long désir
-
Psaume
17 - IV —
Dieu se montre fidèle à son Messie, à sa descendance pour toujours.
- Psaume 17 - V
- Psaume 17 - VI
- Lecture Des pays traditionnellement ennemis seront réconciliés
- Lecture patristique Actes de Chrispine de Thagura
- Conclusion Seigneur notre Dieu, sainte Crispine a mis au-dessus de tout la fidélité à ton Fils et tu lui as donné la gloi...
Office des lectures
Revenir aux lectures du calendrier romain.
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Voici le temps du long désir
CFC — CFC
Voici le temps du long désirOù l’homme apprend son indigence,
Chemin creusé pour accueillir
Celui qui vient combler les pauvres.
Pourquoi l’absence dans la nuit,
Le poids du doute et nos blessures,
Sinon pour mieux crier vers lui,
Pour mieux tenir dans l’espérance ?
Et si nos mains, pour t’appeler,
Sont trop fermées sur leurs richesses,
Seigneur Jésus, dépouille-les
Pour les ouvrir à ta rencontre.
L’amour en nous devancera
Le temps nouveau que cherche l’homme ;
Vainqueur du mal, tu nous diras
Je suis présent dans votre attente.
Antienne
Dieu se montre fidèle à son Messie, à sa descendance pour toujours.
Psaume : 17 - IV
31 Ce Dieu a des chemins sans reproche, +la parole du Seigneur est sans alliage,
il est un bouclier pour qui s'abrite en lui.
32 Qui est Dieu, hormis le Seigneur ?
le Rocher, sinon notre Dieu ?
33 C'est le Dieu qui m'emplit de vaillance
et m'indique un chemin sans reproche.
34 Il me donne l'agilité du chamois,
il me tient debout sur les hauteurs,
35 il exerce mes mains à combattre
et mon bras, à tendre l'arc.
Psaume : 17 - V
36 Par ton bouclier tu m'assures la victoire,
ta droite me soutient, ta patience m'élève.
37 C'est toi qui allonges ma foulée
sans que faiblissent mes chevilles.
38 Je poursuis mes ennemis, je les rejoins,
je ne reviens qu'après leur défaite ;
39 je les abats : ils ne pourront se relever ;
ils tombent : les voilà sous mes pieds.
40 Pour le combat tu m'emplis de vaillance ;
devant moi tu fais plier mes agresseurs.
41 Tu me livres des ennemis en déroute ;
j'anéantis mes adversaires.
42 Ils appellent ? pas de sauveur !
le Seigneur ? pas de réponse !
43 J'en fais de la poussière pour le vent,
de la boue qu'on enlève des rues.
44 Tu me libères des querelles du peuple,
tu me places à la tête des nations.
Un peuple d'inconnus m'est asservi :
45 au premier mot, ils m'obéissent.
Ces fils d'étrangers se soumettent ; +
46 ces fils d'étrangers capitulent :
en tremblant ils quittent leurs bastions.
Psaume : 17 - VI
47 Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu'il triomphe, le Dieu de ma victoire,
48 ce Dieu qui m'accorde la revanche,
qui soumet à mon pouvoir les nations !
49 Tu me délivres de tous mes ennemis, +
tu me fais triompher de l'agresseur,
tu m'arraches à la violence de l'homme.
50 Aussi, je te rendrai grâce parmi les peuples,
Seigneur, je fêterai ton nom.
51 Il donne à son roi de grandes victoires, *
il se montre fidèle à son messie,
à David et sa descendance, pour toujours.
Verset
V/ Écoutez, tous les peuples, la parole du Seigneur,
annoncez-la aux îles lointaines.
Lecture : Des pays traditionnellement ennemis seront réconciliés (Is 16, 1-5; 17, 4-8)
16.01 Envoyez au maître du pays un agneau, depuis La Roche au désert, vers la montagne de la fille de Sion.
16.02 Des oiseaux qui s’enfuient, une nichée dispersée, telles seront les filles de Moab, aux gués de l’Arnon.
16.03 Moab dit à Juda : « Fais des plans ! Prends une décision ! En plein midi, fais-nous une ombre comme la nuit, cache les expulsés, ne trahis pas les fugitifs !
16.04 Que les expulsés de Moab trouvent chez toi un asile, sois un abri pour eux face au dévastateur. Quand l’oppression aura disparu, quand la dévastation aura pris fin, quand sera parti du pays celui qui le foulait,
16.05 un trône s’établira sur la fidélité ; et, pour la maison de David, siégera sur ce trône avec loyauté le juge qui cherche le droit et fait prompte justice. »
17.04 Ce jour-là, la gloire de Jacob faiblira, sa chair s’amaigrira.
17.05 Ce sera comme à la moisson, quand le blé est ramassé, que les épis sont recueillis à brassée et rassemblés au val des Rephaïm ;
17.06 il n’y restera presque rien à glaner, comme à la cueillette des olives : deux ou trois olives à la cime des plus hautes branches, quatre ou cinq sur les meilleurs rameaux – oracle du Seigneur, le Dieu d’Israël.
17.07 Ce jour-là, l’homme regardera vers Celui qui l’a fait et portera les yeux vers le Saint d’Israël.
17.08 Il ne regardera plus vers les autels faits de ses mains ; il ne verra plus ce que ses doigts avaient fait, ni les poteaux sacrés, ni les colonnes à encens.
Répons
R/ Le Père ne juge personne,
tout le jugement il l'a remis au Fils !
En ces jours-là, je ferai lever pour David
un germe de justice.
Son trône s'affermira dans la douceur,
son jugement s'établira dans la fidélité.
Actes de Chrispine de Thagura
Sous le neuvième consulat de Dioclétien et le huitième de Maximien, le jour de nones de décembre, dans la colonie de Tébessa, le proconsul Anulinus siégeait au tribunal dans la salle d’audience. Le greffier de service dit :
– Crispine de Thagura a méprisé le décret de nos seigneurs et princes. Sur ton ordre, elle sera interrogée.
Le proconsul Anulinus répondit : – Qu’on l’introduise. Quand elle eut été introduite, le proconsul lui demanda : ‑ Connais-tu le texte de l’édit sacré ?
Crispine répondit : – Je ne sais pas ce qu’il y a dans l’édit.
– Il te dit de sacrifier à tous nos dieux pour le salut des princes, selon la loi édictée par nos seigneurs Dioclétien et Maximien, pieux Auguste, Constance et Maxime, nobles Césars.
– Je n’ai jamais sacrifié et ne sacrifierais jamais, sinon au seul Dieu vrai et à notre Seigneur Jésus Christ, son Fils, qui est né et à souffert.
– Laisse ta superstition et courbe la tête devant les images des dieux romains.
– Chaque jour j’adore le Dieu tout-puissant. En dehors de lui, je ne connais pas d’autres dieux.
– Je donne l’ordre de te décapiter, si tu n’obéis pas aux décrets de nos seigneurs et empereurs. Tu leur obéiras par la force. Toute l’Afrique a sacrifié. Tu ne l’ignores pas.
– Que cela ne leur porte jamais bonheur de m’obliger à sacrifier aux démons. Je ne sacrifierai qu’au Dieu unique, créateur du ciel et de la terre et de tout ce qu’ils contiennent.
– Honore la religion des Romains, comme l’honorent nos seigneurs les Césars invaincus et nous-mêmes.
– Je te l’ai déjà dit : quels que soient les tourments auxquels tu me soumettras, je suis prête à leur endurer, plutôt que de souiller mon âme avec vos idoles de pierre, faites de main d’homme.
– Tu blasphèmes, tu ne suis pas le bon chemin pour arriver au salut… Est-ce que tu persistes tout à fait dans cette stupide résolution ?
– Mon Dieu qui est et demeure éternellement, c’est lui qui m’a fait naître, lui qui m’a donné le salut par l’eau du baptême, lui qui est avec moi pour m’aider. Il réconfortera en tout sa servante pour lui éviter un sacrilège.
– À quoi bon supporter plus longtemps cette chrétienne impie ? Qu’on relise les actes du procès.
Lecture faite, le proconsul Anulinus rendit la sentence qu’il lut sur les tablettes :
– Crispine s’obstine dans sa superstition indigne. Elle a refusé de sacrifier à nos dieux. Conformément aux prescriptions célestes de la loi auguste, donne l’ordre de la décapiter.
Crispine : – Grâces à Dieu !
Puis elle se signa le front avec le signe de la croix et, tendant le cou, elle fut décapitée pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à qui est l’honneur dans les siècles des siècles. Amen.
Répons
Les persécuteurs sévissaient contre Crispine
dont nous célébrons aujourd’hui le martyre.
R/ Elle a remporté la victoire,
car le Seigneur était sa force.
Elle fit sur son front le signe de la croix
et fut décapitée
pour l’honneur de notre Seigneur Jésus Christ.
R/ Ella a remporté la victoire
car le Seigneur était sa force.
Oraison
Seigneur notre Dieu, sainte Crispine a mis au-dessus de tout la fidélité à ton Fils et tu lui as donné la gloire du martyre ; que son exemple affermisse en nous l’énergie de la foi et le courage de vivre en chrétiens. Par Jésus Christ.