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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Dans le désert, je cherche ta Face.
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Psaume
1 —
Si le grain ne tombe en terre, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.
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Psaume
2 —
Déjà le Prince de ce monde est terrassé ; le Fils de l'homme élevé sur la croix attire à lui tous les hommes.
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Psaume
3 —
Criez vers le Seigneur : il vous arrachera des mains de vos ennemis.
- Lecture Fils unique de Dieu, Jésus de Nazareth est établi au-dessus de toutes les créatures
- Lecture patristique LETTRE PASCALE DE SAINT ATHANASE
- Conclusion Que ta grâce nous obtienne, Seigneur, d'imiter avec joie la charité du Christ qui a donné sa vie par amour pou...
Office des lectures
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Dans le désert, je cherche ta Face.
J.F Frié — CNPL
Dans le désert, je cherche ta Face.Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
Antienne
Si le grain ne tombe en terre, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Psaume : 1
1 Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants, +
qui ne suit pas le chemin des pécheurs, *
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
2 mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
3 Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau, +
qui donne du fruit en son temps, *
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira,
4 tel n'est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent : +
5 au jugement, les méchants ne se lèveront pas, *
ni les pécheurs au rassemblement des justes.
6 Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
Antienne
Déjà le Prince de ce monde est terrassé ; le Fils de l'homme élevé sur la croix attire à lui tous les hommes.
Psaume : 2
1 Pourquoi ce tumulte des nations,
ce vain murmure des peuples ?
2 Les rois de la terre se dressent,
les grands se liguent entre eux
contre le Seigneur et son messie :
3 « Faisons sauter nos chaînes,
rejetons ces entraves ! »
4 Celui qui règne dans les cieux s'en amuse,
le Seigneur les tourne en dérision ;
5 puis il leur parle avec fureur
et sa colère les épouvante :
6 « Moi, j'ai sacré mon roi
sur Sion, ma sainte montagne. »
7 Je proclame le décret du Seigneur !
Il m'a dit : « Tu es mon fils ;
moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.
8 Demande, et je te donne en héritage les nations,
pour domaine la terre tout entière.
9 Tu les détruiras de ton sceptre de fer,
tu les briseras comme un vase de potier. »
10 Maintenant, rois, comprenez,
reprenez-vous, juges de la terre.
11 Servez le Seigneur avec crainte,
rendez-lui votre hommage en tremblant.
12 Qu'il s'irrite et vous êtes perdus :
soudain sa colère éclatera.
Heureux qui trouve en lui son refuge !
Antienne
Criez vers le Seigneur : il vous arrachera des mains de vos ennemis.
Psaume : 3
2 Seigneur, qu'ils sont nombreux mes adversaires,
nombreux à se lever contre moi,
3 nombreux à déclarer à mon sujet :
« Pour lui, pas de salut auprès de Dieu ! »
4 Mais toi, Seigneur, mon bouclier,
ma gloire, tu tiens haute ma tête.
5 À pleine voix je crie vers le Seigneur ;
il me répond de sa montagne sainte.
6 Et moi, je me couche et je dors ;
je m'éveille : le Seigneur est mon soutien.
7 Je ne crains pas ce peuple nombreux
qui me cerne et s'avance contre moi.
8 Lève-toi, Seigneur !
Sauve-moi, mon Dieu !
Tous mes ennemis, tu les frappes à la mâchoire ;
les méchants, tu leur brises les dents.
9 Du Seigneur vient le salut ;
vienne ta bénédiction sur ton peuple !
Verset
V/ Celui qui garde ma parole
ne verra jamais la mort.
Lecture : Fils unique de Dieu, Jésus de Nazareth est établi au-dessus de toutes les créatures (He 1, 1-14; 2, 1-4)
1.01 À BIEN DES REPRISES et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ;
1.02 mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
1.03 Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être, le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux ;
1.04 et il est devenu bien supérieur aux anges, dans la mesure même où il a reçu en héritage un nom si différent du leur.
1.05 En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore : Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ?
1.06 À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu.
1.07 À l’adresse des anges, il dit : Il fait de ses anges des esprits, et de ses serviteurs des flammes ardentes.
1.08 Mais à l’adresse du Fils, il dit : Ton trône à toi, Dieu, est pour les siècles des siècles, le sceptre de la droiture est ton sceptre royal ;
1.09 tu as aimé la justice, tu as réprouvé le mal, c’est pourquoi, toi, Dieu, ton Dieu t’a consacré d’une onction de joie, de préférence à tes compagnons ;
1.10 et encore : C’est toi, Seigneur, qui, au commencement, as fondé la terre, et le ciel est l’ouvrage de tes mains.
1.11 Ils passeront, mais toi, tu demeures ; ils s’useront comme un habit, l’un et l’autre ;
1.12 comme un manteau, tu les enrouleras, comme un habit, ils seront remplacés ; mais toi, tu es le même, tes années n’auront pas de fin.
1.13 Dieu a-t-il jamais dit à l’adresse d’un ange : Siège à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis le marchepied de ton trône ?
1.14 Les anges ne sont-ils pas tous des esprits chargés d’une fonction, envoyés pour le service de ceux qui doivent avoir en héritage le salut ?
2.01 Il nous faut donc d’autant plus prêter attention à ce que nous avons entendu, afin de ne pas nous fourvoyer.
2.02 En effet, si la parole annoncée par des anges s’est trouvée confirmée, et si toute transgression ou désobéissance a reçu une juste sanction,
2.03 comment pourrons-nous sortir d’affaire si nous négligeons un pareil salut ? Celui-ci a été annoncé par le Seigneur au commencement ; ceux qui avaient entendu ont confirmé pour nous ce salut,
2.04 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté.
Répons
R/ Voici l'Agneau de Dieu
qui enlève le péché du monde.
Jésus a enduré la croix
et renoncé à la joie qui lui revenait.
Il s'est abaissé jusqu'à la mort,
et la mort de la croix.
LETTRE PASCALE DE SAINT ATHANASE
« Notre Pâque, c'est le Christ »
Il est tout proche de nous, ce Verbe qui pour nous s'est fait toutes choses : je veux dire notre Seigneur Jésus Christ qui a promis de demeurer continuellement auprès de nous. Il s'écrie en effet : Voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. Il est lui-même pasteur, souverain prêtre, chemin et porte, et il est devenu pour nous tout cela en même temps. C'est ainsi encore que la fête et la solennité nous est apparue ; comme dit l'Apôtre : Notre Agneau pascal qui a été immolé, c'est le Christ que l'on attendait. Mais il avait déjà brillé pour le psalmiste en prière qui disait : Mon allégresse, délivre-moi des ennemis qui m'assiègent. Telle est la véritable allégresse, telle est l'authentique solennité : l'éloignement de nos malheurs. Pour que chacun y parvienne, il faut que sa conduite soit parfaitement droite, et qu'il médite intérieurement dans le repos que procure la crainte du Seigneur.
C'est ainsi que les saints, pendant leur vie, étaient continuellement dans la joie, et comme à une fête. L'un d'entre eux, le bienheureux David, se levait la nuit non pas une fois mais sept fois et se conciliait le Seigneur par la prière. Un autre, le grand Moïse, chantait son allégresse par des hymnes et louait Dieu pour la victoire remportée sur Pharaon et les Égyptiens qui accablaient de corvées les Hébreux. Enfin, d'autres exerçaient le culte divin avec une joie constante, comme le grand Samuel et le bienheureux Élie. Ils avaient acquis la liberté par la sainteté de leur vie, et maintenant ils célèbrent la fête dans le ciel ; ils se réjouissent du pèlerinage qu'ils accomplissaient jadis dans l'ombre des figures, dont ils voient maintenant la différence avec la vérité.
Et nous, qui célébrons maintenant la solennité, quels chemins prenons-nous ? Et en approchant de cette fête, quel guide suivrons-nous ? Absolument aucun, mes bien-aimés, sinon celui que vous appelez avec moi notre Seigneur Jésus Christ, lui qui a dit : Je suis le Chemin.
C'est lui, nous dit saint Jean, qui enlève le péché du monde. C'est lui qui purifie nos âmes, selon une parole du prophète Jérémie : Placez-vous sur les chemins, regardez, considérez quel est le bon chemin, et vous y trouverez la purification de vos âmes.
Jadis le sang des boucs et la cendre de la génisse que l'on répandait sur les impurs n'étaient capables que de purifier le corps. Maintenant, par la grâce du Verbe de Dieu, chacun est pleinement purifié. Si nous le suivons sans tarder, nous pourrons, comme au seuil de la sainte Jérusalem, entrevoir la fête éternelle. Ainsi encore les bienheureux Apôtres, qui suivaient le Sauveur comme leur guide, étaient alors et sont encore maintenant les maîtres de cette grâce. Car ils disaient : Voici que nous avons tout quitté et que nous t'avons suivi. Nous-mêmes, nous suivons le Seigneur et nous accomplissons la fête du Seigneur non seulement en paroles, mais par nos actes.
Répons
R/ Voyez quel grand amour nous est donné !
Enfants de Dieu, nous le sommes,
discernés par avance dans le Fils unique.
Au prix du sang qu'il a versé,
Jésus nous conduit vers le Père.
Nos yeux sont fixés sur la cité de fête
où nous verrons le visage de Dieu.
Au-delà de toute souffrance,
une joie éternelle nous attend.
Oraison
Que ta grâce nous obtienne, Seigneur, d'imiter avec joie la charité du Christ qui a donné sa vie par amour pour le monde. Lui qui règne.