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Lectures de la messe

Première lecture

« N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler » (1 P 3, 14-17)

Lecture de la première lettre de saint Pierre apôtre

Bien-aimés,
s’il vous arrivait de souffrir pour la justice,
            heureux seriez-vous !
Comme dit l’Écriture :

                        N’ayez aucune crainte de ces gens-là,
                        ne vous laissez pas troubler.

Honorez dans vos cœurs
            la sainteté du Seigneur, le Christ.
Soyez prêts à tout moment à présenter une défense
            devant quiconque vous demande de rendre raison
            de l’espérance qui est en vous ;
            mais faites-le avec douceur et respect.
Ayez une conscience droite,
afin que vos adversaires soient pris de honte
            sur le point même où ils disent du mal de vous
            pour la bonne conduite que vous avez dans le Christ.
Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien,
            si c’était la volonté de Dieu,
            plutôt qu’en faisant le mal.

       Parole du Seigneur.

Psaume

(33, 2-3, 4-5, 6-7, 8-9)

R/ R/ De toutes mes frayeurs,
le Seigneur me délivre
(cf. 33, 5b)

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

L'ange du Seigneur campe à l'entour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !

Évangile

« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps. » (Mt 10, 28-33)

Alléluia, Alléluia.
Heureux l’homme
qui supporte l’épreuve avec persévérance,
car, sa valeur une fois vérifiée, il recevra la couronne de la vie ?
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :
            « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps
            sans pouvoir tuer l’âme ;
craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne
            l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ?
            Or, pas un seul ne tombe à terre
            sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte :
            vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes,
            moi aussi je me déclarerai pour lui
            devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes,
            moi aussi je le renierai
            devant mon Père qui est aux cieux.  

– Acclamons la Parole de Dieu