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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Lumière aux nuits de mort
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Psaume
23 —
Vous verrez le Fils de l'homme monter auprès du Père où il était dès le commencement. Alléluia.
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Psaume
65 - I —
Allez par le monde entier, proclamez la bonne nouvelle à toute la création. Alléluia !
- Psaume 65 - II
- Lecture La femme et le dragon
- Lecture patristique HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND
- Conclusion Dieu éternel et tout puissant, guide-nous jusqu'au bonheur du ciel ; que le troupeau parvienne, malgré sa faib...
Office des lectures
Les lectures affichées ci-dessous sont celles du calendrier romain. Pour ce jour, il existe des lectures spécifiques pour : Afrique
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Lumière aux nuits de mort
Cl. Bernard — CNPL
R/ Lumière aux nuits de mort,
feu de Pâque aujourd'hui,
allume un chant d'espoir,
Dieu de Pâque dans nos vies.
Fini le temps du Golgotha,
fini le cri du Fils de l'homme,
finie la croix,
sinon pour l'homme
que nous sommes.
Où donc est ta victoire,
Jésus ressuscité ?
Fini le temps du Serviteur,
fini le soir du Fils de l'homme,
finie la peur,
sinon pour l'homme
que nous sommes.
Où donc est ta victoire,
Jésus ressuscité ?
Premier réveil au Dieu de vie,
premier matin du Fils de l'homme,
premier réveil
aussi pour l'homme
que nous sommes.
Où donc est ta victoire,
ô mort du Premier-Né ?
Encore le temps des Golgotha,
encore la soif au cœur de l'homme,
immense croix
du Fils de l'homme
que nous sommes.
Où donc est ta victoire,
ô mort du Premier-Né ?
Viendra le temps de nos soleils,
viendra ton jour, ô Fils de l'homme,
en toi réveil
de tout cet homme
que nous sommes.
Ton Souffle est notre Pâque,
Jésus ressuscité !
Antienne
Vous verrez le Fils de l'homme monter auprès du Père où il était dès le commencement. Alléluia.
Psaume : 23
1 Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
2 C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
3 Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
4 L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles
(et ne dit pas de faux serments).
5 Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
6 Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !
7 Portes, levez vos frontons, +
élevez-vous, portes éternelles :
qu'il entre, le roi de gloire !
8 Qui est ce roi de gloire ? +
C'est le Seigneur, le fort, le vaillant,
le Seigneur, le vaillant des combats.
9 Portes, levez vos frontons, +
levez-les, portes éternelles :
qu'il entre, le roi de gloire !
10 Qui donc est ce roi de gloire ? +
C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ;
c'est lui, le roi de gloire.
Antienne
Allez par le monde entier, proclamez la bonne nouvelle à toute la création. Alléluia !
Psaume : 65 - I
1 Acclamez Dieu, toute la terre ; +2 fêtez la gloire de son nom,
glorifiez-le en célébrant sa louange.
3 Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables !
En présence de ta force, tes ennemis s’inclinent.
4 Toute la terre se prosterne devant toi,
elle chante pour toi, elle chante pour ton nom. »
5 Venez et voyez les hauts faits de Dieu,
ses exploits redoutables pour les fils des hommes.
6 Il changea la mer en terre ferme :
ils passèrent le fleuve à pied sec.
De là, cette joie qu’il nous donne.
7 Il règne à jamais par sa puissance.
Ses yeux observent les nations :
que les rebelles courbent la tête !
8 Peuples, bénissez notre Dieu !
Faites retentir sa louange,
9 car il rend la vie à notre âme,
il a gardé nos pieds de la chute.
10 C’est toi, Dieu, qui nous as éprouvés,
affinés comme on affine un métal ;
11 tu nous as conduits dans un piège,
tu as serré un étau sur nos reins.
12 Tu as mis des mortels à notre tête ; +
nous sommes entrés dans l’eau et le feu,
tu nous as fait sortir vers l’abondance.
Psaume : 65 - II
13 Je viens dans ta maison avec des holocaustes,je tiendrai mes promesses envers toi,
14 les promesses qui m’ouvrirent les lèvres,
que ma bouche a prononcées dans ma détresse.
15 Je t’offrirai de beaux holocaustes +
avec le fumet des béliers ;
je prépare des bœufs et des chevreaux.
16 Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu :
je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme ;
17 quand je poussai vers lui mon cri,
ma bouche faisait déjà son éloge.
18 Si mon cœur avait regardé vers le mal,
le Seigneur n’aurait pas écouté.
19 Et pourtant, Dieu a écouté,
il entend le cri de ma prière.
20 Béni soit Dieu +
qui n’a pas écarté ma prière,
ni détourné de moi son amour !
Verset
V/ Ma chair a refleuri, alléluia,
de tout cœur, je rends grâce, alléluia.
Lecture : La femme et le dragon (Ap 12, 1-18)
01 Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.
02 Elle est enceinte, elle crie, dans les douleurs et la torture d’un enfantement.
03 Un autre signe apparut dans le ciel : un grand dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes, et, sur chacune des sept têtes, un diadème.
04 Sa queue, entraînant le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le Dragon vint se poster devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance.
05 Or, elle mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations, les conduisant avec un sceptre de fer. L’enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son Trône,
06 et la Femme s’enfuit au désert, où Dieu lui a préparé une place, pour qu’elle y soit nourrie pendant mille deux cent soixante jours.
07 Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges,
08 mais il ne fut pas le plus fort ; pour eux désormais, nulle place dans le ciel.
09 Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le Serpent des origines, celui qu’on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier. Il fut jeté sur la terre, et ses anges furent jetés avec lui.
10 Alors j’entendis dans le ciel une voix forte, qui proclamait : « Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ ! Car il est rejeté, l’accusateur de nos frères, lui qui les accusait, jour et nuit, devant notre Dieu.
11 Eux-mêmes l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, par la parole dont ils furent les témoins ; détachés de leur propre vie, ils sont allés jusqu’à mourir.
12 Cieux, soyez donc dans la joie, et vous qui avez aux cieux votre demeure ! Malheur à la terre et à la mer : le diable est descendu vers vous, plein d’une grande fureur ; il sait qu’il lui reste peu de temps. »
13 Et quand le Dragon vit qu’il était jeté sur la terre, il se mit à poursuivre la Femme qui avait mis au monde l’enfant mâle.
14 Alors furent données à la Femme les deux ailes du grand aigle pour qu’elle s’envole au désert, à la place où elle doit être nourrie pour un temps, deux temps et la moitié d’un temps, loin de la présence du Serpent.
15 Puis, de sa gueule, le Serpent projeta derrière la Femme de l’eau comme un fleuve, pour qu’elle soit emportée par ce fleuve.
16 Mais la terre vint au secours de la Femme : la terre ouvrit la bouche et engloutit le fleuve projeté par la gueule du Dragon.
17 Alors le Dragon se mit en colère contre la Femme, il partit faire la guerre au reste de sa descendance, ceux qui observent les commandements de Dieu et gardent le témoignage de Jésus.
18 Et il se posta sur le sable au bord de la mer.
Répons
R/ Alléluia !
Ils triomphent par le sang de l'Agneau.
Il est vainqueur du monde,
celui qui croit au Fils de Dieu
venu avec l'eau et le sang,
Jésus Christ.
Vainqueur par le sang précieux
d'un agneau sans défaut et sans tache
prédestiné avant que fût le monde,
le sang du Christ !
HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND
« Mes brebis écoutent ma voix,
et moi je leur donne la vie éternelle »
Moi, je suis le bon Pasteur. Et je connais mes brebis (c'est-à-dire je les aime), et mes brebis me connaissent. C'est comme s'il disait clairement : Ceux qui m'aiment m'obéissent, car celui qui n'aime pas la vérité, maintenant même ne la connaît pas du tout.
Puisque vous avez entendu, frères très chers, le péril qui nous menace, nous les pasteurs, évaluez, grâce aux paroles du Seigneur, le péril qui est le vôtre. Voyez si vous êtes ses brebis, voyez si vous le connaissez, voyez si vous percevez la lumière de la vérité. Je parle de percevoir, non par la foi, mais par l'amour. Je parle de percevoir, non par la croyance, mais par l'action. Car saint Jean, qui parle dans notre évangile, atteste cela lorsqu'il dit ailleurs : Celui qui prétend connaître Dieu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur.
C'est pourquoi, dans notre passage, le Seigneur ajoute aussitôt : Comme le Père me connaît, moi je connais le Père, et je donne ma vie pour mes brebis. C'est comme s'il disait clairement : Ce qui prouve que je connais le Père et que je suis connu de lui, c'est que je donne ma vie pour mes brebis : c'est-à-dire : je montre combien j'aime le Père par l'amour qui me fait mourir pour mes brebis. ~
Au sujet des brebis, il dit encore : Mes brebis entendent ma voix, et moi je les connais, elles me suivent, et je leur donne la vie éternelle. Et un peu plus haut il avait dit à leur sujet : Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé il pourra entrer et sortir, et il trouvera un pâturage. Il entrera pour avoir la foi ; il sortira en passant de la foi à la vision, de la croyance à la contemplation, et il trouvera un pâturage en arrivant au festin éternel.
Les brebis du bon Pasteur trouvent donc un pâturage parce que tout homme qui le suit avec un cœur simple est nourri dans la pâture des prairies intérieures. Et quel est le pâturage de ces brebis-là, sinon les joies éternelles d'un paradis toujours vert ? Car le pâturage des élus, c'est le visage de Dieu, toujours présent : puisqu'on le regarde sans interruption, l'âme se rassasie sans fin de l'aliment de vie. ~
Recherchons donc, frères très chers, ce pâturage où nous trouverons notre joie au cœur de la fête célébrée par tant de nos concitoyens. Que leur allégresse nous y invite. ~ Réchauffons nos cœurs, mes frères, que notre foi se ranime envers ce qu'elle croit, que nos désirs s'enflamment pour les biens célestes : c'est déjà partir à leur rencontre que de les aimer.
Aucun obstacle ne doit nous enlever la joie de la solennité intérieure, car si l'on désire se rendre à un endroit qu'on s'est fixé, aucune difficulté ne peut changer ce désir. Aucune prospérité flatteuse ne doit nous en détourner ; il est fou, le voyageur qui, apercevant sur sa route de gracieuses prairies, oublie le but de son voyage.
Répons
Le Bon Pasteur s'est livré lui-même
pour que vous ayez la vie.
Laissez-vous conduire à sa voix
et suivez-le en chantant :
R/ Tu es la porte du Royaume, alléluia,
tu es la route vers le Père, alléluia !
Le Seigneur a les yeux sur ses fidèles,
sur ceux qui espèrent son amour.
Pour nous préserver de la mort,
nous garder en vie au temps de la famine.
Te Deum
À toi Dieu, notre louange !
Nous t'acclamons, tu es Seigneur !
À toi Père éternel,
L’hymne de l’univers.
Devant toi se prosternent les archanges,
les anges et les esprits des cieux ;
ils te rendent grâce ;
ils adorent et ils chantent :
Saint, Saint, Saint, le Seigneur,
Dieu de l'univers ;
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
C'est toi que les Apôtres glorifient,
toi que proclament les prophètes,
toi dont témoignent les martyrs ;
c'est toi que par le monde entier
l'Église annonce et reconnaît.
Dieu, nous t'adorons :
Père infiniment saint,
Fils éternel et bien-aimé,
Esprit de puissance et de paix.
Christ, le Fils du Dieu vivant,
le Seigneur de la gloire,
tu n'as pas craint de prendre chair
dans le corps d'une vierge
pour libérer l'humanité captive.
Par ta victoire sur la mort,
tu as ouvert à tout croyant
les portes du Royaume ;
tu règnes à la droite du Père ;
tu viendras pour le jugement.
Montre-toi le défenseur et l'ami
des hommes sauvés par ton sang :
prends-les avec tous les saints
dans ta joie et dans ta lumière.
Oraison
Dieu éternel et tout puissant, guide-nous jusqu'au bonheur du ciel ; que le troupeau parvienne, malgré sa faiblesse, là où son Pasteur est entré victorieux. Lui qui règne.