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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Il est né ! Il nous est donné
- Psaume 38 - I
- Psaume 38 - II
- Psaume 51
- Lecture Un nouveau mode de relation
- Lecture patristique CENTURIES DE SAINT MAXIME LE CONFESSEUR SUR LA CHARITÉ
- Conclusion Dieu éternel et tout-puissant, une lumière nouvelle dans les cieux a fait connaître que le Sauveur venait rach...
Office des lectures
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Il est né ! Il nous est donné
J.F Frié — CNPL
Il est né ! Il nous est donné,L’Enfant du ciel et de la terre !
Le Dieu de toute éternité,
Dans notre temps, voici qu’il est entré.
Plein de grâce et de vérité,
Il resplendit près de sa Mère !
Jésus s’endort ! Pour l’adorer,
Sur une crèche le monde est penché !
Fils de l’homme, il vient nous sauver !
Il est lui-même la lumière !
Ô nuit, comment peux-tu cacher
Celui de qui le jour tient sa clarté ?
Écoutons les anges chanter !
La voix céleste, la première,
Jubile autour du Bien-Aimé !
Elle descend dans le cœur des bergers.
Gloire à Dieu, au plus haut des cieux !
Homme, pour toi, paix sur la terre...
Jésus s’éveille ! Ô jour joyeux !
Noël ! Noël ! La vie ouvre les yeux !
Gloire à Dieu ! Au plus haut des cieux !
Psaume : 38 - I
2 J'ai dit : « Je garderai mon chemin
sans laisser ma langue s'égarer ;
je garderai un bâillon sur ma bouche,
tant que l'impie se tiendra devant moi. »
3 Je suis resté muet, silencieux ;
je me taisais, mais sans profit. *
Mon tourment s'exaspérait,
4 mon cœur brûlait en moi.
Quand j'y pensais, je m'enflammais,
et j'ai laissé parler ma langue.
5 Seigneur, fais-moi connaître ma fin,
quel est le nombre de mes jours :
je connaîtrai combien je suis fragile.
6 Vois le peu de jours que tu m'accordes :
ma durée n'est rien devant toi.
L'homme ici-bas n'est qu'un souffle ;
7 il va, il vient, il n'est qu'une image.
Rien qu'un souffle, tous ses tracas ;
il amasse, mais qui recueillera ?
Psaume : 38 - II
8 Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ?
Elle est en toi, mon espérance.
9 Délivre-moi de tous mes péchés,
épargne-moi les injures des fous.
10 Je me suis tu, je n'ouvre pas la bouche,
car c'est toi qui es à l'œuvre.
11 Éloigne de moi tes coups :
je succombe sous ta main qui me frappe.
12 Tu redresses l'homme en corrigeant sa faute, +
tu ronges comme un ver son désir ; *
l'homme n'est qu'un souffle.
13 Entends ma prière, Seigneur, écoute mon cri ;
ne reste pas sourd à mes pleurs.
Je ne suis qu'un hôte chez toi,
un passant, comme tous mes pères.
14 Détourne de moi tes yeux, que je respire
avant que je m'en aille et ne sois plus.
Psaume : 51
3 Pourquoi te glorifier du mal,
toi, l’homme fort ? *
Chaque jour, Dieu est fidèle.
4 De ta langue affilée comme un rasoir,
tu prépares le crime, *
fourbe que tu es !
5 Tu aimes le mal plus que le bien,
et plus que la vérité, le mensonge ; *
6 tu aimes les paroles qui tuent,
langue perverse.
7 Mais Dieu va te ruiner pour toujours,
t’écraser, t’arracher de ta demeure, *
t’extirper de la terre des vivants.
8 Les justes verront, ils craindront,
ils riront de toi : +
9 « Le voilà donc cet homme
qui n’a pas mis sa force en Dieu ! *
Il comptait sur ses grandes richesses,
il se faisait fort de son crime ! »
10 Pour moi, comme un bel olivier
dans la maison de Dieu, *
je compte sur la fidélité de mon Dieu,
sans fin, à jamais !
11 Sans fin, je veux te rendre grâce,
car tu as agi. *
J’espère en ton nom devant ceux qui t’aiment :
oui, il est bon !
Verset
V/ Le Verbe était la vie,
lumière pour les hommes.
Lecture : Un nouveau mode de relation (Col 3, 17-25; 4, 1)
Frères : 3.17 Tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.
3.18 Vous les femmes, soyez soumises à votre mari ; dans le Seigneur, c’est ce qui convient.
3.19 Et vous les hommes, aimez votre femme, ne soyez pas désagréables avec elle.
3.20 Vous les enfants, obéissez en toute chose à vos parents ; cela est beau dans le Seigneur.
3.21 Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants ; vous risqueriez de les décourager.
3.22 Vous les esclaves, obéissez en toute chose à vos maîtres d’ici-bas, non pas seulement sous leurs yeux, par souci de plaire aux hommes, mais dans la simplicité de votre cœur, en craignant le Seigneur.
3.23 Quel que soit votre travail, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour plaire à des hommes :
3.24 vous savez bien qu’en retour vous recevrez du Seigneur votre héritage. C’est le Christ, le Seigneur, que vous servez.
3.25 Celui qui fait le mal récoltera le mal qu’il aura fait, car Dieu est impartial.
4.01 Vous les maîtres, assurez à vos esclaves la justice et l’équité, sachant que, vous aussi, vous avez un Maître dans le ciel.
Répons
R/ Que règne en nos coeurs la paix du Christ !
Puisque vous êtes élus, sanctifiés, aimés par Dieu,
revêtez donc des sentiments de compassion.
Pardonnez-vous mutuellement,
comme le Seigneur vous a pardonné.
Aimez-vous les uns les autres,
comme il vous a aimés.
Vous n'êtes qu'un en Jésus Christ,
revêtez l'amour : c'est le lien parfait.
CENTURIES DE SAINT MAXIME LE CONFESSEUR SUR LA CHARITÉ
Le mystère toujours nouveau
La naissance dans la chair du Verbe de Dieu n'a eu lieu qu'une seule fois ; mais sa naissance selon l'esprit se produit sans cesse, ainsi qu'il le désire, chez ceux qui eux aussi le désirent, à cause de sa bonté envers les hommes. Il devient un enfant, qui s'adapte à leurs capacités, et il se manifeste dans la mesure où celui qui le reçoit est capable de lui faire place. C'est sans aucune amertume qu'il réduit l'apparence de sa véritable grandeur : il se conforme à la mesure dont ceux qui désirent le voir sont capables. Ainsi le Verbe de Dieu se manifeste toujours de façon adaptée à ceux qui participent à lui, mais il demeure toujours invisible à tous, parce que son mystère est au-delà de tout. C'est pourquoi le divin Apôtre parle avec sagesse lorsqu'il dit, en considérant la force du mystère : Jésus Christ est le même, hier et aujourd'hui ; il le sera pour l'éternité. Il veut dire que son mystère est toujours nouveau ; il ne vieillit jamais parce qu'il ne peut être embrassé par aucun esprit.
Le Christ Dieu, lorsqu'il naît, se fait homme en prenant une chair dotée d'une âme raisonnable.
Lui qui avait accordé aux êtres créés de tirer leur être du néant, lorsqu'une Vierge l'a mis au monde d'une façon prodigieuse, il n'a aucunement détruit la preuve de sa virginité. ~
L'étoile venue de l'Orient apparaît et elle conduit les Mages à l'endroit où se trouve le Verbe incarné ; elle montre ainsi de façon mystérieuse, au-delà de son apparence, qu'elle dépasse la parole contenue dans la Loi et les Prophètes, et qu'elle conduit les nations vers la lumière d'une connaissance supérieure.
En effet, c'est vers la connaissance supérieure du Verbe incarné que conduit clairement la parole contenue dans la Loi et les Prophètes, de même que l'étoile, considérée avec piété, conduit ceux qui répondent volontiers à l'appel de la grâce. ~
Dieu se fait parfaitement homme, en n'omettant rien de ce qui appartient à notre nature, sauf le péché, lequel n'en faisait pas partie. Il voulait ainsi présenter notre chair comme un appât pour provoquer le dragon insatiable, prêt à engloutir cette chair, devenue pour lui un poison capable de le détruire entièrement, par la puissance de la divinité cachée en elle. Et cette même chair deviendrait un remède pour la nature humaine en la ramenant à la grâce des origines, par la puissance de la divinité unie à elle.
De même en effet que l'homme avait corrompu sa nature en absorbant le venin répandu dans l'arbre de la connaissance, ainsi le démon, en cherchant à manger la chair du Seigneur, serait détruit par la puissance de la divinité qu'elle contient. Le grand mystère de Dieu fait homme demeure toujours un mystère. ~
Comment le Verbe incarné est-il essentiellement le Verbe en personne, en étant substantiellement la même personne demeurant tout entière dans le Père ? Comment lui-même, étant entièrement Dieu par nature, et devenant tout entier homme par nature, n'est-il aucunement privé d'aucune de ces deux natures : ni de la nature divine selon laquelle il est Dieu, ni de notre nature selon laquelle il s'est fait homme ?
La foi seule embrasse ces mystères, car elle est la manière de posséder déjà ces réalités qui sont au-delà de l'intelligence et de la parole.
Répons
R/ Sur le visage du Christ
rayonne la gloire de Dieu.
La loi fut donnée par Moïse,
la grâce et la vérité
sont venues par Jésus Christ !
Personne n'a jamais vu Dieu.
Le Fils unique qui est dans le sein du Père
nous l'a fait connaître.
Oraison
Dieu éternel et tout-puissant, une lumière nouvelle dans les cieux a fait connaître que le Sauveur venait racheter le monde ; nous t'en prions : que cette lumière du salut se lève chaque jour pour le renouveau de nos cœurs.