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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
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R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Dieu, ce monde était encore absent
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Psaume
49 - I —
Les cieux proclament ta justice, Seigneur, mon Dieu.
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Psaume
49 - II —
Offrez à Dieu un sacrifice de louange.
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Psaume
49 - III —
C'est la miséricorde que je veux, et non les sacrifices.
- Lecture Antiochus le persécuteur
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Lecture patristique
ACTES DU CONCILE VATICAN II
L'Église dans le monde de ce temps. - Conclusion Dieu tout-puissant, force de ceux qui espèrent en toi, sois favorable à nos appels : puisque l'homme est fragi...
Office des lectures
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Dieu, ce monde était encore absent
D. Hameline — CNPL
Dieu, ce monde était encore absentQue déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements,
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées,
L'univers en toi repose.
Dieu, quand l'homme eut habité le temps,
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements,
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves,
Jésus Christ nous dit ta gloire.
Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux,
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot,
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles,
Tu prépares la Demeure.
Antienne
Les cieux proclament ta justice, Seigneur, mon Dieu.
Psaume : 49 - I
1 Le Dieu des dieux, le Seigneur,parle et convoque la terre *
du soleil levant
jusqu'au soleil couchant.
2 De Sion, belle entre toutes,
Dieu resplendit. *
3 Qu'il vienne, notre Dieu,
qu'il rompe son silence !
Devant lui, un feu qui dévore ;
autour de lui, éclate un ouragan.
4 Il convoque les hauteurs des cieux
et la terre au jugement de son peuple :
5 « Assemblez, devant moi, mes fidèles,
eux qui scellent d'un sacrifice mon alliance. »
6 Et les cieux proclament sa justice :
oui, le juge c'est Dieu !
Antienne
Offrez à Dieu un sacrifice de louange.
Psaume : 49 - II
7 « Écoute, mon peuple, je parle ; +
Israël, je te prends à témoin. *
Moi, Dieu, je suis ton Dieu !
8 « Je ne t'accuse pas pour tes sacrifices ;
tes holocaustes sont toujours devant moi.
9 Je ne prendrai pas un seul taureau de ton domaine,
pas un bélier de tes enclos.
10 « Tout le gibier des forêts m'appartient
et le bétail des hauts pâturages.
11 Je connais tous les oiseaux des montagnes ;
les bêtes des champs sont à moi.
12 « Si j'ai faim, irai-je te le dire ?
Le monde et sa richesse m'appartiennent.
13 Vais-je manger la chair des taureaux
et boire le sang des béliers ?
14 « Offre à Dieu le sacrifice d'action de grâce,
accomplis tes vœux envers le Très-Haut.
15 Invoque-moi au jour de détresse :
je te délivrerai, et tu me rendras gloire. »
Antienne
C'est la miséricorde que je veux, et non les sacrifices.
Psaume : 49 - III
16 Mais à l'impie, Dieu déclare : +
« Qu'as-tu à réciter mes lois, *
à garder mon alliance à la bouche,
17 toi qui n'aimes pas les reproches
et rejettes loin de toi mes paroles ?
18 « Si tu vois un voleur, tu fraternises,
tu es chez toi parmi les adultères ;
19 tu livres ta bouche au mal,
ta langue trame des mensonges.
20 « Tu t'assieds, tu diffames ton frère,
tu flétris le fils de ta mère.
21 Voilà ce que tu fais ;
garderai-je le silence ?
« Penses-tu que je suis comme toi ?
Je mets cela sous tes yeux, et je t'accuse.
22 Comprenez donc, vous qui oubliez Dieu :
sinon je frappe, et pas de recours !
23 « Qui offre le sacrifice d'action de grâce,
celui-là me rend gloire :
sur le chemin qu'il aura pris,
je lui ferai voir le salut de Dieu. »
Verset
V/ Écoute ma loi, ô mon peuple.
Je suis le Seigneur ton Dieu.
Lecture : Antiochus le persécuteur (1M 1, 41-64)
41 Le roi Antiocos prescrivit à tous les habitants de son royaume de ne faire désormais qu’un seul peuple,
42 et d’abandonner leurs coutumes particulières. Toutes les nations païennes se conformèrent à cet ordre.
43 En Israël, beaucoup suivirent volontiers la religion du roi, offrirent des sacrifices aux idoles, et profanèrent le sabbat.
44 Le roi envoya également à Jérusalem et aux villes de Juda des émissaires, avec des lettres qui leur prescrivaient de suivre des coutumes étrangères à leur pays.
45 Ils devaient bannir du sanctuaire holocaustes, sacrifice et libation, profaner les sabbats et les fêtes,
46 souiller le sanctuaire et les fidèles,
47 élever des autels, des lieux de culte et des idoles, offrir en sacrifice des porcs et d’autres animaux impurs.
48 Ils devaient laisser leurs fils incirconcis et se rendre eux-mêmes abominables par toutes sortes de pratiques impures et de profanations,
49 de manière à oublier la Loi et à changer toutes les observances.
50 Quiconque n’agirait pas selon l’ordre du roi serait mis à mort.
51 C’est en ces termes que le roi écrivit à tous ses sujets. Il établit des inspecteurs pour tout le peuple et ordonna aux villes de Juda d’offrir des sacrifices dans chaque ville.
52 Beaucoup de gens du peuple, tous ceux qui délaissaient la Loi, se rallièrent à eux et firent du mal dans le pays.
53 Ils obligèrent Israël à se cacher dans tous ses lieux de refuge.
54 Le quinzième jour du neuvième mois, en l’année 145, Antiocos éleva sur l’autel des sacrifices l’Abomination de la désolation, et, dans les villes de Juda autour de Jérusalem, ses partisans élevèrent des autels païens.
55 Ils brûlèrent de l’encens aux portes des maisons et sur les places.
56 Tous les livres de la Loi qu’ils découvraient, ils les jetaient au feu après les avoir lacérés.
57 Si l’on découvrait chez quelqu’un un livre de l’Alliance, si quelqu’un se conformait à la Loi, le décret du roi le faisait mettre à mort.
58 Mois après mois, dans les villes, on sévissait durement contre ceux d’Israël qui étaient pris en infraction.
59 Le vingt-cinq de chaque mois, on sacrifiait sur l’autel dressé sur l’autel des sacrifices.
60 Selon l’ordre du roi, les femmes qui avaient fait circoncire leurs enfants, on les mettait à mort,
61 avec leurs nourrissons suspendus à leur cou. On exécutait aussi les membres de leurs familles, et ceux qui avaient opéré la circoncision.
62 Cependant, beaucoup en Israël résistèrent et eurent le courage de ne manger aucun aliment impur.
63 Ils acceptèrent de mourir pour ne pas être souillés par ce qu’ils mangeaient, et pour ne pas profaner l’Alliance sainte ; et de fait, ils moururent.
64 C’est ainsi que s’abattit sur Israël une grande colère.
Répons
R/ Ma part, et l'espoir de mon cœur,
c'est Dieu pour toujours.
Jusqu'à leur mort
les impies ne manquent de rien,
avec les autres, ils ne sont point frappés.
Tous les gens de mon peuple
courent derrière les infidèles,
puisqu'il y pleut une abondance de biens.
Qui s'éloigne de toi périra, Seigneur ;
pour moi, j'ai mon refuge auprès de toi.
ACTES DU CONCILE VATICAN II
L'Église dans le monde de ce temps.
Changer les cœurs pour construire la paix
En matière de paix et de désarmement, les hommes doivent veiller à ne pas se limiter uniquement aux efforts de quelques-uns, en négligeant leur propre état d'esprit. Car les gouvernants qui sont les répondants du bien commun de leur propre nation, sont en même temps les promoteurs du bien de l'univers, sont très dépendants des opinions et sentiments de la foule. Il ne leur sert à rien de vouloir bâtir la paix aussi longtemps que des sentiments d'hostilité, de mépris et de défiance, des haines raciales et des partis pris idéologiques séparent les hommes et les dressent les uns contre les autres. Voilà pourquoi il s'impose avec urgence de rénover l'éducation des esprits et l'inspiration de l'opinion publique.
Ceux qui se consacrent à l'éducation, surtout auprès des jeunes, ou qui forment l'opinion publique, doivent considérer comme leur plus grave devoir celui d'inculquer à tous les esprits de nouveaux sentiments en faveur de la paix. Nous devons tous changer notre cœur, en considérant le monde entier ainsi que les tâches que nous pouvons entreprendre tous ensemble pour l'amélioration de notre humanité.
Mais ne nous laissons pas tromper par une espérance fallacieuse. Si les inimitiés et les haines n'ont pas été chassées, si l'on ne conclut pas pour l'avenir un pacte solide et loyal en faveur de la paix universelle, l'humanité qui se trouve déjà dans une situation critique, en dépit de la science admirable qu'elle possède, risque de parvenir à cette heure funeste où elle ne connaîtra plus une autre paix que la paix sinistre de la mort. Mais, tandis qu'elle parle ainsi, l'Église du Christ, plongée dans les angoisses de notre temps, n'abandonne pas une très ferme espérance. Elle veut présenter à notre époque, sans arrêt, à temps et à contre-temps, le message de l'Apôtre : Voici maintenant le moment favorable pour la conversion des cœurs, voici maintenant le jour du salut.
Pour construire la paix, il est requis avant tout que l'on extirpe les causes de discordes entre les hommes car ce sont elles qui alimentent les guerres, à commencer par les injustices. Beaucoup de celles-ci proviennent d'excessives inégalités d'ordre économique, et du retard à y apporter les remèdes nécessaires. D'autres naissent de l'esprit de domination, du mépris des personnes et, si nous en recherchons les causes profondes, de l'envie, de la méfiance, de l'orgueil et des autres passions égoïstes. L'homme étant incapable de supporter de si nombreux désordres, il s'ensuit que, même sans que la guerre soit déchaînée, le monde est continuellement empoisonné de rivalités et de violences.
En outre, comme ces maux se retrouvent dans les relations internationales elles-mêmes, il est absolument nécessaire que, pour les dominer ou les prévenir, et pour maîtriser les violences incontrôlées, les institutions internationales développent et affermissent leur collaboration et leur coordination : il est nécessaire aussi que l'on provoque sans se lasser la création d'organismes promoteurs de paix.
Répons
R/ Donne la paix, Seigneur,
à ceux qui comptent sur toi .
Que la Parole du Seigneur
accomplisse sa course
et soit glorifiée.
Que le Seigneur de la paix
vous donne lui-même la paix,
en tout temps, de toute manière.
Oraison
Dieu tout-puissant, force de ceux qui espèrent en toi, sois favorable à nos appels : puisque l'homme est fragile et que sans toi il ne peut rien, donne-nous toujours le secours de ta grâce, ainsi nous pourrons, en observant les commandements, vouloir et agir de manière à répondre à ton amour.