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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
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R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Ô nuit, de quel éclat tu resplendis !
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Psaume
68 - I —
Crucifié en raison de sa faiblesse, Jésus vit par la puissance de Dieu, alléluia.
- Psaume 68 - II
- Psaume 68 - III
- Lecture L'Ange et le petit Livre
- Lecture patristique HOMÉLIE DE SAINT FULGENCE SUR LE SERVITEUR FIDÈLE
- Conclusion Seigneur Dieu, tu as envoyé le saint évêque François de Laval pour étendre le règne du Christ au Canada ; acco...
Office des lectures
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Ô nuit, de quel éclat tu resplendis !
CFC — CNPL
Ô nuit, de quel éclat tu resplendis !
La mort n'a pu garder dans son étreinte
Le Fils unique.
Jésus repousse l'ombre
Et sort vainqueur :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
L'instant
Où triomphe la vie.
Quelqu'un, près de la croix, n'a pas douté ;
La Femme jusqu'au jour a porté seule
L'espoir du monde.
Sa foi devance l'heure
Et sait déjà :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
La joie
Dont tressaille Marie.
Jésus, lumière et vie, demeure en nous !
Pourquoi chercher encore au tombeau vide
Un autre signe ?
L'amour jaillit et chante
Au fond du cœur :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
Le feu
Qui s'éveille aujourd'hui.
Antienne
Crucifié en raison de sa faiblesse, Jésus vit par la puissance de Dieu, alléluia.
Psaume : 68 - I
2 Sauve-moi, mon Dieu :les eaux montent jusqu’à ma gorge !
3 J’enfonce dans la vase du gouffre,
rien qui me retienne ; *
je descends dans l’abîme des eaux,
le flot m’engloutit.
4 Je m’épuise à crier,
ma gorge brûle.*
Mes yeux se sont usés
d’attendre mon Dieu.
5 Plus abondants que les cheveux de ma tête,
ceux qui m’en veulent sans raison ; *
ils sont nombreux, mes détracteurs,
à me haïr injustement.
Moi qui n’ai rien volé,
que devrai-je rendre ? *
6 Dieu, tu connais ma folie,
mes fautes sont à nu devant toi.
7 Qu’ils n’aient pas honte pour moi, ceux qui t’espèrent,
Seigneur, Dieu de l’univers ;*
qu’ils ne rougissent pas de moi, ceux qui te cherchent,
Dieu d’Israël !
8 C’est pour toi que j’endure l’insulte,
que la honte me couvre le visage :
9 je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
10 L’amour de ta maison m’a perdu ;
on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi.
11 Si je pleure et m’impose un jeûne,
je reçois des insultes ;
12 si je revêts un habit de pénitence,
je deviens la fable des gens :
13 on parle de moi sur les places,
les buveurs de vin me chansonnent.
Psaume : 68 - II
14 Et moi, je te prie, Seigneur :
c’est l’heure de ta grâce ; *
dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi,
par ta vérité sauve-moi.
15 Tire-moi de la boue,
sinon je m’enfonce : *
que j’échappe à ceux qui me haïssent,
à l’abîme des eaux.
16 Que les flots ne me submergent pas,
que le gouffre ne m’avale, *
que la gueule du puits
ne se ferme pas sur moi.
17 Réponds-moi, Seigneur,
car il est bon, ton amour ; *
dans ta grande tendresse,
regarde-moi.
18 Ne cache pas ton visage à ton serviteur ;
je suffoque : vite, réponds-moi. *
19 Sois proche de moi, rachète-moi,
paie ma rançon à l’ennemi.
20 Toi, tu le sais, on m’insulte :
je suis bafoué, déshonoré ; *
tous mes oppresseurs
sont là, devant toi.
21 L’insulte m’a broyé le cœur,
le mal est incurable ; *
j’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.
22 À mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre.
[23-29]
Psaume : 68 - III
30 Et moi, humilié, meurtri,
que ton salut, Dieu, me redresse.
31 Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
32 Cela plaît au Seigneur plus qu’un taureau,
plus qu’une bête ayant cornes et sabots.
33 Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
34 Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.
35 Que le ciel et la terre le célèbrent,
les mers et tout leur peuplement !
36 Car Dieu viendra sauver Sion
et rebâtir les villes de Juda.
Il en fera une habitation, un héritage : *
37 patrimoine pour les descendants de ses serviteurs,
demeure pour ceux qui aiment son nom.
Verset
V/ En ta résurrection, ô Christ, alléluia,
le ciel et la terre se réjouissent, alléluia.
Lecture : L'Ange et le petit Livre (Ap 10, 1-11)
01 Moi, Jean, j’ai vu un autre ange, plein de force, descendre du ciel, ayant une nuée pour manteau, et sur la tête un halo de lumière ; son visage était comme le soleil, et ses jambes comme des colonnes de feu.
02 Il tenait à la main un petit livre ouvert. Il posa le pied droit sur la mer, et le gauche sur la terre ;
03 il cria d’une voix forte, comme un lion qui rugit. Et quand il cria, les sept tonnerres parlèrent, faisant résonner leur voix.
04 Et quand les sept tonnerres eurent parlé, j’allais me mettre à écrire ; mais j’entendis une voix venant du ciel qui disait : « Ce que viennent de dire les sept tonnerres, garde-le scellé, ne l’écris pas ! »
05 Et l’ange que j’avais vu debout sur la mer et sur la terre leva la main droite vers le ciel ;
06 il fit un serment par celui qui est vivant pour les siècles des siècles, celui qui a créé le ciel et tout ce qu’il contient, la terre et tout ce qu’elle contient, la mer et tout ce qu’elle contient. Il déclara : « Du temps, il n’y en aura plus !
07 Dans les jours où retentira la voix du septième ange, quand il sonnera de la trompette, alors se trouvera accompli le mystère de Dieu, selon la bonne nouvelle qu’il a annoncée à ses serviteurs les prophètes. »
08 Et la voix que j’avais entendue, venant du ciel, me parla de nouveau et me dit : « Va prendre le livre ouvert dans la main de l’ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. »
09 Je m’avançai vers l’ange pour lui demander de me donner le petit livre. Il me dit : « Prends, et dévore-le ; il remplira tes entrailles d’amertume, mais dans ta bouche il sera doux comme le miel. »
10 Je pris le petit livre de la main de l’ange, et je le dévorai. Dans ma bouche il était doux comme le miel, mais, quand je l’eus mangé, il remplit mes entrailles d’amertume.
11 Alors on me dit : « Il te faut de nouveau prophétiser sur un grand nombre de peuples, de nations, de langues et de rois. »
Répons
R/ Christ au milieu de nous,
espérance de la gloire, alléluia !
Mystère longtemps gardé
dans le silence des siècles,
aujourd'hui révélé à toutes les nations !
Évangile du Fils de Dieu,
message d'amertume et de joie,
livre ouvert à tous les hommes !
HOMÉLIE DE SAINT FULGENCE SUR LE SERVITEUR FIDÈLE
« Les intendants des mystères de Dieu »
Le Seigneur a dit, voulant montrer le devoir spécial des serviteurs qu’il a mis à la tête de son peuple : Quel est donc l’intendant fidèle et sensé à qui le maître de maison a confié la charge de sa famille pour lui donner en temps voulu la mesure de froment ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à ce travail !
Qui est ce maître de maison, mes frères ? Le Christ, sans aucun doute, puisqu’il a dit à ses disciples : Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Et quelle est cette famille du maître ? C’est évidemment celle que le Seigneur lui-même a rachetée du pouvoir de l’ennemi et a transférée dans son royaume. Cette famille sainte est l’Église catholique qui se répand dans le monde entier par sa grande fécondité, et qui se glorifie d’avoir été rachetée par la rançon du sang de son Seigneur. Comme lui-même l’a dit : Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude.
Il est aussi le bon Pasteur, qui a donné sa vie pour ses brebis. Le troupeau du bon pasteur, c’est donc la famille du Rédempteur.
Mais quel est cet intendant, qui doit être en même temps fidèle et sensé ? L’Apôtre Paul nous le montre, lorsqu’il dit, à propos de lui-même et de ses compagnons : Que l’on nous regarde comme les serviteurs du Christ et les intendants des mystères de Dieu. Et ce que l’on demande aux intendants, c’est de se montrer fidèles.
Mais personne d’entre nous ne doit penser que les Apôtres sont les seuls à avoir reçu la charge d’intendants ; et le serviteur paresseux, négligeant le devoir du combat spirituel, ne doit pas somnoler, ce qui serait infidèle et insensé. C’est pourquoi le saint Apôtre montre que les évêques eux aussi sont des intendants, lorsqu’il dit : Il faut que l’évêque soit irréprochable, en sa qualité d’intendant de Dieu.
Nous sommes donc les serviteurs du père de famille, nous sommes les intendants du Seigneur, nous avons reçu la mesure de froment que nous devons vous distribuer.
Si nous cherchons ce que signifie cette mesure de froment, c’est encore le saint Apôtre qui nous l’explique, lorsqu’il dit : Chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée en partage.
Ce que le Christ appelle mesure de froment, Paul l’appelle mesure de foi, pour nous faire comprendre que le froment spirituel n’est autre que le mystère adorable de la foi chrétienne. Nous vous distribuons la mesure de ce froment, au nom du Seigneur, chaque fois que, éclairés par le don de la grâce qui vient de l’Esprit, nous exposons la doctrine selon la règle de la vraie foi. Et vous recevez cette mesure de froment, par l’intermédiaire des intendants du Seigneur, lorsque vous entendez chaque jour, grâce aux serviteurs de Dieu, la parole de vérité.
Répons
R/ Heureux le serviteur fidèle,
il entre dans la joie de son maître (alléluia).
Je rends grâce au Seigneur Jésus :
il m’a jugé assez fidèle
pour m’appeler à son service.
En moi la grâce du Seigneur a surabondé,
avec la foi et la charité
qui est dans le Christ Jésus.
Oraison
Seigneur Dieu, tu as envoyé le saint évêque François de Laval pour étendre le règne du Christ au Canada ; accorde-nous, à son intercession, d’accomplir l’œuvre missionnaire que nous devons faire comme chrétiens. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles.