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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Aube nouvelle
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Psaume
106 - I —
Le salut vient de Dieu : c'est par grâce que nous sommes sauvés.
- Psaume 106 - II
- Psaume 106 - III
- Lecture Je suis Dieu : il n'y en a pas d'autre
- Lecture patristique DE LA LETTRE À DIOGNÈTE
- Conclusion Tu le vois, Dieu tout-puissant, nous ployons sous le péché qui a soumis l'homme à sa loi : apporte-nous la dél...
Office des lectures
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Aube nouvelle
M. Scouarnec — SM
Aube nouvelle dans notre nuit :Pour sauver son peuple, Dieu va venir.
Joie pour les pauvres, fête aujourd'hui :
Il faut préparer la route au Seigneur.
Bonne nouvelle, cris et chansons :
Pour sauver son peuple, Dieu va venir.
Voix qui s'élève dans nos déserts :
Il faut préparer la route au Seigneur.
Terre nouvelle, monde nouveau :
Pour sauver son peuple, Dieu va venir.
Paix sur la terre, ciel parmi nous :
Il faut préparer la route au Seigneur.
Antienne
Le salut vient de Dieu : c'est par grâce que nous sommes sauvés.
Psaume : 106 - I
1 Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
2 Ils le diront, les rachetés du Seigneur,
qu'il racheta de la main de l'oppresseur,
3 qu'il rassembla de tous les pays,
du nord et du midi, du levant et du couchant.
4 Certains erraient dans le désert
sur des chemins perdus, *
sans trouver de ville où s'établir :
5 ils souffraient la faim et la soif,
ils sentaient leur âme défaillir.
R/ 1 6 Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse :
7 il les conduit sur le bon chemin,
les mène vers une ville où s'établir.
R/ 2 8 Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes :
9 car il étanche leur soif,
il comble de biens les affamés !
10 Certains gisaient dans les ténèbres mortelles,
captifs de la misère et des fers :
11 ils avaient bravé les ordres de Dieu
et méprisé les desseins du Très-Haut ;
12 soumis par lui à des travaux accablants,
ils succombaient, et nul ne les aidait.
R/ 1 13 Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse :
14 il les délivre des ténèbres mortelles,
il fait tomber leurs chaînes.
R/ 2 15 Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes :
16 car il brise les portes de bronze,
il casse les barres de fer !
Psaume : 106 - II
17 Certains, égarés par leur péché,
ployaient sous le poids de leurs fautes :
18 ils avaient toute nourriture en dégoût,
ils touchaient aux portes de la mort.
R/ 1 19 Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse :
20 il envoie sa parole, il les guérit,
il arrache leur vie à la fosse.
R/ 2 21 Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes ;
22 qu'ils offrent des sacrifices d'action de grâce,
à pleine voix qu'ils proclament ses œuvres !
23 Certains, embarqués sur des navires,
occupés à leur travail en haute mer,
24 ont vu les œuvres du Seigneur
et ses merveilles parmi les océans.
25 Il parle, et provoque la tempête,
un vent qui soulève les vagues :
26 portés jusqu'au ciel, retombant aux abîmes,
ils étaient malades à rendre l'âme ;
27 ils tournoyaient, titubaient comme des ivrognes :
leur sagesse était engloutie.
R/ 1 28 Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse,
29 réduisant la tempête au silence,
faisant taire les vagues.
30 Ils se réjouissent de les voir s'apaiser,
d'être conduits au port qu'ils désiraient.
R/ 2 31 Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes ;
32 qu'ils l'exaltent à l'assemblée du peuple
et le chantent parmi les anciens !
Psaume : 106 - III
33 C'est lui qui change les fleuves en désert,les sources d'eau en pays de la soif,
34 en salines une terre généreuse
quand ses habitants se pervertissent.
35 C'est lui qui change le désert en étang,
les terres arides en source d'eau ;
36 là, il établit les affamés
pour y fonder une ville où s'établir.
37 Ils ensemencent des champs et plantent des vignes :
ils en récoltent les fruits.
38 Dieu les bénit et leur nombre s'accroît,
il ne laisse pas diminuer leur bétail.
39 Puis, ils déclinent, ils dépérissent,
écrasés de maux et de peines.
40 Dieu livre au mépris les puissants,
il les égare dans un chaos sans chemin.
41 Mais il relève le pauvre de sa misère ;
il rend prospères familles et troupeaux.
42 Les justes voient, ils sont en fête ;
et l'injustice ferme sa bouche.
43 Qui veut être sage retiendra ces choses :
il y reconnaîtra l'amour du Seigneur.
Verset
V/ Il révèle à Jacob sa parole,
ses volontés et ses lois à Israël.
Lecture : Je suis Dieu : il n'y en a pas d'autre (Is 46, 1-13)
01 Le dieu Bel a fléchi, Nébo s’effondre ! Leurs effigies sont placées sur des animaux, sur des bêtes de somme ! Ces charges que vous portiez vous-mêmes sont devenues le fardeau d’animaux fourbus !
02 Elles s’effondrent, ensemble elles ont fléchi, – le fardeau n’a pu être sauvé –, elles-mêmes s’en vont en captivité.
03 Écoutez-moi, maison de Jacob, tout ce qui reste de la maison d’Israël, vous qui êtes pris en charge dès avant la naissance et portés dès le sein maternel :
04 jusqu’à votre vieillesse, moi, Je suis ; jusqu’à vos cheveux blancs, je vous soutiendrai. Moi, j’ai agi, c’est moi qui porterai, moi qui soutiendrai et délivrerai.
05 À qui allez-vous me rendre semblable ? qui feriez-vous mon égal ? À qui allez-vous me comparer que nous soyons ressemblants ?
06 Ceux qui versent l’or de leur bourse et pèsent de l’argent à la balance engagent un orfèvre qui en fait un dieu ; ils s’inclinent et même ils se prosternent.
07 Ils l’emportent, ils le chargent sur l’épaule et vont le déposer à sa place ; il s’y tient, sans pouvoir quitter son lieu. On a beau crier vers lui, il ne répond pas, il ne sauve personne de la détresse.
08 Rappelez-vous cela et soyez fermes ! Révoltés, prêtez-y attention !
09 Rappelez-vous les événements passés, ceux de jadis, car je suis Dieu, il n’en est pas d’autre, il n’est de dieu que moi !
10 Dès le commencement, j’annonce la fin, et depuis longtemps, ce qui n’est pas accompli. Je dis : « Mon projet tiendra ; tout mon désir, je l’accomplirai. »
11 J’appelle depuis l’orient un rapace, et, d’une terre lointaine, l’homme de mon projet. Ce que j’ai dit, je le mènerai à bien ; j’ai formé un projet, et je l’accomplirai.
12 Écoutez-moi, cœurs obstinés qui êtes loin de la justice !
13 Ma justice, je l’ai fait approcher : elle n’est pas loin, et mon salut ne tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, et en Israël ma splendeur.
Répons
R/ Toi seul es Dieu et nul autre,
toi seul peux sauver !
Je fais approcher ma victoire ;
elle n'est plus loin.
Mon salut ne tardera pas.
Je mettrai en Sion le salut,
ma splendeur sera pour Israël.
DE LA LETTRE À DIOGNÈTE
« Elle s'est manifestée, la bonté de Dieu notre Sauveur... »
Aucun homme n'a vu Dieu ni ne l'a connu : c'est lui-même qui s'est manifesté. Et il s'est manifesté pour la foi, qui seule a reçu le privilège de voir Dieu. Car Dieu, Maître et Créateur de l'univers, qui a fait toutes choses et les a disposées avec ordre, s'est montré pour les hommes non seulement plein d'amour, mais plein de patience. Toujours il était ainsi, il l'est et le sera : secourable, bon, sans colère, véridique ; lui seul est bon. Ayant conçu un dessein d'une grandeur inexprimable, il ne l'a communiqué qu'à son Enfant.
Tandis qu'il maintenait son sage projet dans le mystère et le tenait en réserve, il semblait nous oublier et ne pas se soucier de nous. Mais quand il eut dévoilé par son Enfant bien-aimé, quand il eut manifesté ce qu'il avait préparé dès le commencement, il nous a tout offert à la fois : de jouir de ses bienfaits, de voir, de comprendre ; qui de nous aurait jamais pu s'y attendre ?
Dieu avait donc déjà tout disposé en lui-même avec son Enfant ; mais, jusqu'à ces derniers temps, il a toléré que nous nous laissions emporter à notre gré par des mouvements désordonnés, entraînés par les voluptés et les passions. Nullement parce qu'il se réjouissait de nos péchés ; il tolérait alors, sans l'approuver, ce règne de l'iniquité. Bien au contraire, il organisait pour maintenant le règne de la justice. Après avoir bien prouvé, dans cette première période, que nos propres œuvres nous rendaient indignes de la vie, il voulait que nous en devenions maintenant dignes par l'effet de sa bonté. Il voulait qu'après nous être montrés incapables d'accéder par nous-mêmes au royaume de Dieu, nous en devenions capables par sa puissance.
Lorsque notre perversité fut à son comble, et qu'il fut devenu pleinement manifeste que son salaire — le supplice et la mort — était imminent, c'est alors qu'arriva le temps que Dieu avait marqué pour faire connaître désormais sa bonté et sa puissance : quelle surabondance de l'amour de Dieu et de sa bonté pour les hommes ! Il ne nous a pas détestés, il ne nous a pas repoussés, il ne nous a pas tenu rancune ; au contraire, il a longtemps patienté, il nous a supportés. Dans sa pitié pour nous, il a pris en charge nos propres péchés, il a livré son propre Fils pour nous racheter : le saint pour les criminels, l'innocent pour les méchants, le juste pour les injustes, l'incorruptible pour les corrompus, l'immortel pour les mortels. Qu'est-ce qui aurait pu couvrir nos péchés, sinon sa justice ? Par qui pouvions-nous être rendus justes, criminels et impies que nous étions, sinon par le seul Fils de Dieu ?
Quel échange plein de douceur ! Quelle réalisation insondable ! Quels bienfaits inespérés ! Le crime du grand nombre est enseveli dans la justice d'un seul, et la justice d'un seul rend juste un grand nombre de criminels !
Répons
R/ Ne crains pas, Jérusalem,
dans son amour éternel,
ton rédempteur a pitié de toi.
À l'improviste tu seras visitée
et Dieu dispersera tes ennemis.
Comme l'éclair qui part du levant
et brille jusqu'au couchant,
ainsi en sera-t-il du Fils de l'homme
à son avènement.
Oraison
Tu le vois, Dieu tout-puissant, nous ployons sous le péché qui a soumis l'homme à sa loi : apporte-nous la délivrance grâce au renouveau que nous attendons de la naissance incomparable de ton Fils bien-aimé. Lui qui règne.