15 septembre 2021
mercredi 24ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire
Notre-Dame des Douleur
Mémoire
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Entendez-vous tous ces cœurs battre
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Psaume
102 - I —
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits.
-
Psaume
102 - II —
Comme est la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint.
-
Psaume
102 - III —
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
- Lecture La gloire du Seigneur quitte le Temple
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Lecture patristique
HOMÉLIE DE S. BERNARD
POUR LE DIMANCHE APRÈS L'ASSOMPTION - Conclusion Tu as voulu, Seigneur, que la Mère de ton Fils, debout près de la croix, fût associée à ses souffrances ; acco...
Office des lectures
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Entendez-vous tous ces cœurs battre
La Tour du Pin — Le Seuil
Entendez-vous tous ces cœurs battre,Comme s'ils n'étaient que d'un corps,
D'un glas navrant dans sa tristesse :
L'Église pleurant son Christ mort !
Regardez-la qui le regarde :
Celui qu'elle aimait n'est-il plus ?
Avant d'avoir touché ses lèvres,
Est-elle veuve de Jésus ?
Les yeux qu'elle adorait se ferment,
Le dernier soupir est lâché !
Elle était vaine, la promesse
De ne jamais l'abandonner !
Console-toi, fille des hommes,
Dans sa mort ton Christ te rejoint :
Si tu voyais au sein du Père,
Tu verrais son Fils dans le tien.
Il reprend tout de vie nouvelle,
Il reprend tout, même la mort !
Et toi, tu vas au long des siècles
Lui former vraiment tout son corps.
Entendez-vous tant de cœurs battre,
Comme s'il n'était qu'un sonneur ?
Pour un tel chant de l'espérance :
L'Église recevant son cœur !
Antienne
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits.
Psaume : 102 - I
1 Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
2 Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
3 Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
4 il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse ;
5 il comble de biens tes vieux jours :
tu renouvelles, comme l'aigle, ta jeunesse.
6 Le Seigneur fait œuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
7 Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d'Israël ses hauts faits.
Antienne
Comme est la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint.
Psaume : 102 - II
8 Le Seigneur est tendresse et pitié,lent à la colère et plein d'amour ;
9 il n'est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
10 il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
11 Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
12 aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés ;
13 comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
14 Il sait de quoi nous sommes pétris,
il se souvient que nous sommes poussière.
15 L'homme ! ses jours sont comme l'herbe ;
comme la fleur des champs, il fleurit :
16 dès que souffle le vent, il n'est plus,
même la place où il était l'ignore.
Antienne
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Psaume : 102 - III
17 Mais l'amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,
est de toujours à toujours, *
et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
18 pour ceux qui gardent son alliance
et se souviennent d'accomplir ses volontés.
19 Le Seigneur a son trône dans les cieux :
sa royauté s'étend sur l'univers.
20 Messagers du Seigneur, bénissez-le,
invincibles porteurs de ses ordres, *
attentifs au son de sa parole !
21 Bénissez-le, armées du Seigneur,
serviteurs qui exécutez ses désirs !
22 Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez-le,
sur toute l'étendue de son empire !
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Verset
V/ Ouvre mes yeux à tes merveilles,
aux splendeurs de ta loi.
Lecture : La gloire du Seigneur quitte le Temple (Ez 10, 18-22; 11, 14-25)
10.18 La gloire du Seigneur quitta le seuil de la Maison et s’arrêta au-dessus des Kéroubim.
10.19 Ceux-ci déployèrent leurs ailes ; je les vis partir en s’élevant de terre, et les roues avec eux. Ils s’arrêtèrent à l’entrée de la porte orientale de la Maison du Seigneur ; la gloire du Dieu d’Israël était au-dessus d’eux.
10.20 C’étaient les Vivants que j’avais vus au-dessous du Dieu d’Israël, près du fleuve Kebar, et je reconnus que c’étaient des Kéroubim.
10.21 Chacun avait quatre faces et quatre ailes, et une forme de mains humaines sous ses ailes.
10.22 Leurs faces étaient semblables aux faces que j’avais vues près du fleuve Kebar ; tel était leur aspect. Chacun allait droit devant lui.
11.14 Alors la parole du Seigneur me fut adressée :
11.15 « Fils d’homme, c’est à chacun de tes frères, à tes parents et à toute la maison d’Israël que les habitants de Jérusalem disent : “Restez loin du Seigneur, c’est à nous que le pays fut donné en possession.”
11.16 C’est pourquoi tu diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Oui, je les ai éloignés parmi les nations ; oui, je les ai dispersés dans les pays étrangers. Mais j’ai été pour eux comme un sanctuaire, dans les pays où ils sont allés.
11.17 C’est pourquoi tu diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Je vous rassemblerai du milieu des peuples, je vous réunirai de tous les pays où vous avez été dispersés ; puis je vous donnerai la terre d’Israël.
11.18 Ils y entreront, ils en supprimeront toutes les horreurs et toutes les abominations.
11.19 Je leur donnerai un cœur loyal, je mettrai en eux un esprit nouveau : j’enlèverai de leur chair le cœur de pierre, et je leur donnerai un cœur de chair,
11.20 afin qu’ils suivent mes décrets, qu’ils gardent mes coutumes et qu’ils les observent. Alors ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu.
11.21 Quant à ceux dont le cœur s’est attaché aux horreurs et aux abominations, je ferai retomber leur conduite sur leur tête – oracle du Seigneur Dieu. »
11.22 Alors les Kéroubim levèrent leurs ailes, les roues auprès d’eux ; la gloire du Dieu d’Israël était au-dessus d’eux.
11.23 La gloire du Seigneur s’éleva du milieu de la ville et s’arrêta sur la montagne qui est à l’est de la ville.
11.24 L’esprit me souleva et m’emmena chez les Chaldéens, vers les exilés ; ce fut en vision, dans l’esprit de Dieu. Et au-dessus de moi s’éleva la vision que j’avais vue.
11.25 Je racontai aux exilés tout ce que le Seigneur m’avait fait voir.
Répons
R/ Le Seigneur Dieu, Maître de tout,
sera notre temple, ainsi que l'Agneau.
Parole du Seigneur : Je les rassemblerai
de tous les pays où ils sont dispersés.
Je mettrai en eux un esprit nouveau,
je leur donnerai un cœur de chair.
Qu'ils marchent selon mes lois,
ils seront mon peuple, et moi leur Dieu.
HOMÉLIE DE S. BERNARD
POUR LE DIMANCHE APRÈS L'ASSOMPTION
Le martyre de la Vierge nous est connu tant par la prophétie de Siméon que par le récit même de la Passion du Seigneur. De l'enfant Jésus, ce vieillard disait : Il sera un signe de division ; et toi, disait-il à Marie, une épée transpercera ton âme.
Oui, Mère bénie, un glaive a transpercé ton âme : il n'aurait pu, sans transpercer celle-ci, pénétrer dans la chair du Fils. C'est vrai : ce Jésus qui est le tien — qui est à tous, certes, mais à toi tout particulièrement —, après avoir remis son esprit, ne fut pas atteint dans son âme par la lance meurtrière sans épargner un mort, auquel elle ne pouvait pourtant plus faire de mal, elle lui ouvrit le côté ; mais c'est ton âme qu'elle transperça. La sienne assurément n'était plus là mais la tienne ne pouvait s'enfuir. Ton âme, c'est la force de douleur qui l'a transpercée, aussi pouvons-nous très justement te proclamer plus que martyre, puisque ta souffrance de compassion aura certainement dépassé la souffrance qu'on peut ressentir physiquement.
N'a-t-elle pas été plus qu'une épée pour toi, n'a-t-elle pas percé ton âme et atteint jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, cette parole : Femme, voilà ton fils ? Ô quel échange ! Jean t'est donné en lieu et place de Jésus, le serviteur à la place du Seigneur, le disciple au lieu du Maître, le fils de Zébédée à la place du Fils de Dieu, un simple homme au lieu du vrai Dieu. Comment l'écoute de cette parole ne transpercerait-elle pas ton âme pleine d'affection, quand le seul souvenir de cette parole brise déjà nos cœurs, qui sont pourtant de roc et de fer ? Ne vous étonnez pas, frères, qu'on puisse dire de Marie qu'elle a été martyre dans son âme. S'en étonnerait celui qui aurait oublié comment Paul mentionne, parmi les fautes les plus graves des païens, le fait qu'ils ont été sans affection. Un tel péché était bien loin du cœur de Marie ; qu'il le soit aussi de ses modestes serviteurs.
Mais on dira peut-être : ne savait-elle pas d'avance qu'il devait mourir ? — Sans nul doute. N'espérait-elle pas qu'il ressusciterait aussitôt ? — Oui, assurément. Et malgré cela elle souffrit de le voir crucifié ? — Oui, et violemment. Qui donc es-tu, frère, et d'où vient ta sagesse, pour que tu puisses t’étonner davantage de la compassion de Marie que de la passion du fils de Marie ? Lui a pu mourir dans son corps, et elle, n'aurait-elle pas pu mourir avec lui dans son cœur ? Voilà (dans la passion du Christ) ce qu'a accompli une charité telle que personne n'en a éprouvé de plus grande ; et voici (dans la compassion de Marie) ce qu'a accompli une charité qui, après celle de Jésus, n'a pas son pareil.
Répons
R/ Tu es la gloire de notre peuple,
Vierge Marie !
Ton nom sera, de par Dieu, pour toujours ;
« Celle qui a trouvé grâce devant lui ».
Lève-toi, tiens-toi sur la hauteur,
debout près de la croix !
Vois tes enfants, du levant au couchant rassemblés,
car ton Fils attire tout à lui !
Oraison
Tu as voulu, Seigneur, que la Mère de ton Fils, debout près de la croix, fût associée à ses souffrances ; accorde à ton Église de s’unir, elle aussi, à la passion du Christ, afin d’avoir part à sa résurrection. Lui qui règne.