27 avril 2021
mardi 4ème Semaine du Temps Pascal —
S. Pierre Canisius, prêtre, docteur de l'Église
Mémoire
-
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Il est vivant
-
Psaume
101 - I —
Seigneur, tu règnes à jamais, et tes années n'ont pas de fin, alléluia.
- Psaume 101 - II
- Psaume 101 - III
- Lecture La victoire de l'Agneau
- Lecture patristique PRIÈRE DE S. PIERRE CANISIUS
- Conclusion Seigneur, pour la défence de la foi catholique, tu armas de courage et de savoir saint Pierre Canisius ; par s...
Office des lectures
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Il est vivant
J.F Frié — CNPL
Il est vivant ! Tu l'as vu la première.
Parle, Marie de Magdala !
- Hors du tombeau, debout dans la lumière,
Il dit : « Marie » ! C'était sa voix !
R/ Nous l'avons vu ressuscité,
Nous, témoins de la Vérité !
Il est venu, il reviendra !
Amen ! Alléluia ! Alléluia !
Le cœur brûlant, vous alliez, près du Maître,
Vers Emmaüs, sur le chemin...
- Nous étions deux ! Il s'est fait reconnaître,
Le soir, à la fraction du pain !
Vous étiez onze, nous dit l'Écriture,
La nuit couvrait Jérusalem...
- Il a paru ! Il montrait ses blessures !
Il a soufflé son Esprit Saint !
Est-ce Jésus, celui qui t'a fait signe
De l'approcher, dis-nous, Thomas ?
- Sur mon Seigneur et mon Dieu, moi, indigne,
J'ai vu les marques de la croix !
Depuis Damas, tu ne peux plus te taire...
Confirme-nous ce que tu crois.
- Moi, Paul, je dis qu'ils étaient cinq cents frères,
Témoins du Christ, tous à la fois !
Antienne
Seigneur, tu règnes à jamais, et tes années n'ont pas de fin, alléluia.
Psaume : 101 - I
2 Seigneur, entends ma prière :
que mon cri parvienne jusqu'à toi !
3 Ne me cache pas ton visage
le jour où je suis en détresse !
Le jour où j'appelle, écoute-moi ;
viens vite, réponds-moi !
4 Mes jours s'en vont en fumée,
mes os comme un brasier sont en feu ;
5 mon cœur se dessèche comme l'herbe fauchée,
j'oublie de manger mon pain ;
6 à force de crier ma plainte,
ma peau colle à mes os.
7 Je ressemble au corbeau du désert,
je suis pareil à la hulotte des ruines :
8 je veille la nuit,
comme un oiseau solitaire sur un toit.
9 Le jour, mes ennemis m'outragent ;
dans leur rage contre moi, ils me maudissent.
10 La cendre est le pain que je mange,
je mêle à ma boisson mes larmes.
11 Dans ton indignation, dans ta colère,
tu m'as saisi et rejeté :
12 l'ombre gagne sur mes jours,
et moi, je me dessèche comme l'herbe.
Psaume : 101 - II
13 Mais toi, Seigneur, tu es là pour toujours ;
d'âge en âge on fera mémoire de toi.
14 Toi, tu montreras ta tendresse pour Sion ;
il est temps de la prendre en pitié : l'heure est venue.
15 Tes serviteurs ont pitié de ses ruines,
ils aiment jusqu'à sa poussière.
16 Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
17 quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,
18 il se tournera vers la prière du spolié,
il n'aura pas méprisé sa prière.
19 Que cela soit écrit pour l'âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
20 « Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s'est penché ;
du ciel, il regarde la terre
21 pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »
22 On publiera dans Sion le nom du Seigneur
et sa louange dans tout Jérusalem,
23 au rassemblement des royaumes et des peuples
qui viendront servir le Seigneur.
Psaume : 101 - III
24 Il a brisé ma force en chemin,
réduit le nombre de mes jours.
25 Et j'ai dit : « Mon Dieu,
ne me prends pas au milieu de mes jours ! »
Tes années recouvrent tous les temps : +
26 autrefois tu as fondé la terre ;
le ciel est l'ouvrage de tes mains.
27 Ils passent, mais toi, tu demeures : +
ils s'usent comme un habit, l'un et l'autre ;
tu les remplaces comme un vêtement.
28 Toi, tu es le même ;
tes années ne finissent pas.
29 Les fils de tes serviteurs trouveront un séjour,
et devant toi se maintiendra leur descendance.
Verset
V/ Ressuscité des morts, le Christ ne meurt plus, alléluia.
Sur lui, la mort n'a plus aucun pouvoir, alléluia.
Lecture : La victoire de l'Agneau (Ap 14, 1-13)
01 Alors j’ai vu : et voici que l’Agneau se tenait debout sur la montagne de Sion, et avec lui les cent quarante-quatre mille qui portent, inscrits sur leur front, le nom de l’Agneau et celui de son Père.
02 Et j’ai entendu une voix venant du ciel comme la voix des grandes eaux ou celle d’un fort coup de tonnerre ; mais cette voix que j’entendais était aussi comme celle des joueurs de cithare qui chantent et s’accompagnent sur leur cithare.
03 Ils chantent un cantique nouveau devant le Trône, et devant les quatre Vivants et les Anciens. Personne ne pouvait apprendre ce cantique sinon les cent quarante-quatre mille, ceux qui ont été rachetés et retirés de la terre.
04 Ceux-là ne se sont pas souillés avec des femmes ; ils sont vierges, en effet. Ceux-là suivent l’Agneau partout où il va ; ils ont été pris d’entre les hommes, achetés comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau.
05 Dans leur bouche, on n’a pas trouvé de mensonge ; ils sont sans tache.
06 Puis j’ai vu un autre ange volant en plein ciel ; il avait un évangile éternel à proclamer, bonne nouvelle pour ceux qui résident sur la terre, pour toute nation, tribu, langue et peuple.
07 Il disait d’une voix forte : « Craignez Dieu et rendez-lui gloire, car elle est venue, l’heure où il doit juger ; prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux. »
08 Un autre ange, le deuxième, vint à sa suite. Il disait : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la Grande, elle qui abreuvait toutes les nations du vin de la fureur de sa prostitution. »
09 Un autre ange, le troisième, vint à leur suite. Il disait d’une voix forte : « Si quelqu’un se prosterne devant la Bête et son image, s’il en reçoit la marque sur le front ou sur la main,
10 lui aussi boira du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère ; il sera torturé par le feu et le soufre devant les anges saints et devant l’Agneau.
11 Et la fumée de ces tortures monte pour les siècles des siècles. Ils n’ont de repos ni le jour ni la nuit, ceux qui se prosternent devant la Bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. »
12 C’est ici qu’on reconnaît la persévérance des saints, ceux-là qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.
13 Alors j’ai entendu une voix qui venait du ciel. Elle disait : « Écris : Heureux, dès à présent, les morts qui meurent dans le Seigneur. Oui, dit l’Esprit, qu’ils se reposent de leurs peines, car leurs actes les suivent ! »
Répons
R/ Chantez le cantique de l'Agneau :
Gloire au Christ, Maître-de-tout, alléluia !
Enfants de Dieu, nous le sommes,
discernés par avance dans le Fils unique.
Jésus nous conduit vers son Père
au prix du sang qu'il a versé.
Nos yeux sont fixés sur la cité de fête
où nous verrons le visage de Dieu.
Bien au-delà de toute souffrance,
une joie éternelle nous attend.
PRIÈRE DE S. PIERRE CANISIUS
Avant de partir pour l’Allemagne, dont il a mérité d’être appelé le second apôtre, saint Pierre Canisius, après avoir reçu la bénédiction apostolique, fit les plus hautes expériences spirituelles, qu’il a décrites dans ce texte :
Ton infinie bonté a voulu, Pontife éternel, que je confie avec empressement l’effet et la confirmation de cette bénédiction apostolique à tes Apôtres que l’on va visiter au Vatican et qui, sous ta conduite, accomplissent des merveilles. Là j’ai ressenti une grande consolation, et la présence de ta grâce, qui m’était obtenue par de tels intercesseurs. Eux-mêmes, en effet, bénissaient et confirmaient la mission envoyée en Allemagne ; ils paraissaient promettre de m’accorder leur bienveillance comme à l’apôtre de l’Allemagne, Seigneur, tu sais à quel degré et combien de fois, en ce même jour, tu m’as confié l’Allemagne, dont j’ai continué ensuite à me préoccuper, pour laquelle je désire vivre et mourir.
C’est toi, enfin, qui m’as ordonné de boire à la source ton cœur ouvert, dans ton Corps sacré qu’il me semblait voir de mes yeux ; oui, tu m’invitais à puiser les eaux de mon salut à tes sources, ô mon Sauveur. Pour moi, je désirais intensément en voir jaillir vers moi des flots de foi, d’espérance, de charité. J’avais soif de pauvreté, de chasteté, d’obéissance ; je demandais à être tout entier lavé, vêtu, embelli par toi. Aussi, après que j’eus osé ton Cœur très doux et y plonger ma soif, tu me promettais un vêtement tissé en trois parties qui pourraient recouvrir la nudité de mon âme, et qui se rattachaient tout à fait à mon engagement : c’était la paix, l’amour et la persévérance. Muni de ce vêtement pour mon salut, j’avais confiance que rien ne me manquerait, mais que tout me réussirait pour ta gloire.
Répons
Apprenons du Maître Stance
a devenir disciples.
Il n’est pas venu juger ses frères
mais les sauver.
Du trésor de son cœur
a débordé la Parole de vie.
R/ Le Seigneur est venu jusqu’à nous
pour nous élever jusqu’à lui.
Parfaite est la loi de l’amour,
qui a fait du Fils de Dieu notre serviteur.
Limpide est le regard de l’amour,
qui, dans le frère, sert le Fils de Dieu.
Véridique est le fruit de l’amour,
qui nous rend fils de Dieu.
Oraison
Seigneur, pour la défence de la foi catholique, tu armas de courage et de savoir saint Pierre Canisius ; par son intercession, accorde à ceux qui cherchent la vérité de te trouver dans la joie ; accorde au peuple des croyants de savoir toujours témoigner de toi.