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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Ô nuit, de quel éclat tu resplendis !
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Psaume
38 - I —
À qui donc irions-nous, Seigneur ? Tu as les paroles de la vie. Nous croyons que tu es le Fils de Dieu, alléluia.
- Psaume 38 - II
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Psaume
51 —
Les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père, alléluia.
- Lecture Lettres aux Églises de Pergame et de Thyatire
- Lecture patristique SERMON DE SAINT LÉON LE GRAND SUR LA PASSION
- Conclusion Chaque année, Seigneur, tu nous fais revivre le mystère pascal où l'homme, rétabli dans sa dignité, trouve l'e...
Office des lectures
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Ô nuit, de quel éclat tu resplendis !
CFC — CNPL
Ô nuit, de quel éclat tu resplendis !
La mort n'a pu garder dans son étreinte
Le Fils unique.
Jésus repousse l'ombre
Et sort vainqueur :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
L'instant
Où triomphe la vie.
Quelqu'un, près de la croix, n'a pas douté ;
La Femme jusqu'au jour a porté seule
L'espoir du monde.
Sa foi devance l'heure
Et sait déjà :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
La joie
Dont tressaille Marie.
Jésus, lumière et vie, demeure en nous !
Pourquoi chercher encore au tombeau vide
Un autre signe ?
L'amour jaillit et chante
Au fond du cœur :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
Le feu
Qui s'éveille aujourd'hui.
Antienne
À qui donc irions-nous, Seigneur ? Tu as les paroles de la vie. Nous croyons que tu es le Fils de Dieu, alléluia.
Psaume : 38 - I
2 J'ai dit : « Je garderai mon chemin
sans laisser ma langue s'égarer ;
je garderai un bâillon sur ma bouche,
tant que l'impie se tiendra devant moi. »
3 Je suis resté muet, silencieux ;
je me taisais, mais sans profit. *
Mon tourment s'exaspérait,
4 mon cœur brûlait en moi.
Quand j'y pensais, je m'enflammais,
et j'ai laissé parler ma langue.
5 Seigneur, fais-moi connaître ma fin,
quel est le nombre de mes jours :
je connaîtrai combien je suis fragile.
6 Vois le peu de jours que tu m'accordes :
ma durée n'est rien devant toi.
L'homme ici-bas n'est qu'un souffle ;
7 il va, il vient, il n'est qu'une image.
Rien qu'un souffle, tous ses tracas ;
il amasse, mais qui recueillera ?
Psaume : 38 - II
8 Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ?
Elle est en toi, mon espérance.
9 Délivre-moi de tous mes péchés,
épargne-moi les injures des fous.
10 Je me suis tu, je n'ouvre pas la bouche,
car c'est toi qui es à l'œuvre.
11 Éloigne de moi tes coups :
je succombe sous ta main qui me frappe.
12 Tu redresses l'homme en corrigeant sa faute, +
tu ronges comme un ver son désir ; *
l'homme n'est qu'un souffle.
13 Entends ma prière, Seigneur, écoute mon cri ;
ne reste pas sourd à mes pleurs.
Je ne suis qu'un hôte chez toi,
un passant, comme tous mes pères.
14 Détourne de moi tes yeux, que je respire
avant que je m'en aille et ne sois plus.
Antienne
Les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père, alléluia.
Psaume : 51
3 Pourquoi te glorifier du mal,
toi, l’homme fort ? *
Chaque jour, Dieu est fidèle.
4 De ta langue affilée comme un rasoir,
tu prépares le crime, *
fourbe que tu es !
5 Tu aimes le mal plus que le bien,
et plus que la vérité, le mensonge ; *
6 tu aimes les paroles qui tuent,
langue perverse.
7 Mais Dieu va te ruiner pour toujours,
t’écraser, t’arracher de ta demeure, *
t’extirper de la terre des vivants.
8 Les justes verront, ils craindront,
ils riront de toi : +
9 « Le voilà donc cet homme
qui n’a pas mis sa force en Dieu ! *
Il comptait sur ses grandes richesses,
il se faisait fort de son crime ! »
10 Pour moi, comme un bel olivier
dans la maison de Dieu, *
je compte sur la fidélité de mon Dieu,
sans fin, à jamais !
11 Sans fin, je veux te rendre grâce,
car tu as agi. *
J’espère en ton nom devant ceux qui t’aiment :
oui, il est bon !
Verset
V/ Dieu a ressuscité le Christ d'entre les morts, alléluia.
en lui, notre foi et notre espoir, alléluia.
Lecture : Lettres aux Églises de Pergame et de Thyatire (Ap 2, 12-29)
Moi, Jean, j’ai entendu le Seigneur qui me disait :
12 À l’ange de l’Église qui est à Pergame, écris : Ainsi parle celui qui a le glaive acéré à deux tranchants :
13 Je sais où tu habites : c’est là que Satan a son trône ; mais tu tiens ferme à mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même dans les jours où Antipas, mon témoin fidèle, a été mis à mort chez vous, là où Satan habite.
14 Mais j’ai quelque chose contre toi : tu as là des gens qui tiennent ferme à la doctrine de Balaam ; celui-ci enseignait à Balak comment faire trébucher les fils d’Israël, pour qu’ils mangent des viandes offertes aux idoles et qu’ils se prostituent.
15 De même, tu as, toi aussi, des gens qui tiennent ferme à la doctrine des Nicolaïtes.
16 Eh bien, convertis-toi : sinon je vais venir à toi sans tarder ; avec le glaive de ma bouche je les combattrai.
17 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises. Au vainqueur je donnerai de la manne cachée, je lui donnerai un caillou blanc, et, inscrit sur ce caillou, un nom nouveau que nul ne sait, sauf celui qui le reçoit.
18 À l’ange de l’Église qui est à Thyatire, écris : Ainsi parle le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme ardente et des pieds qui semblent de bronze précieux :
19 Je connais tes actions, je sais ton amour, ta foi, ton engagement, ta persévérance, et tes dernières actions surpassent les premières.
20 Mais j’ai contre toi que tu laisses faire Jézabel, cette femme qui se dit prophétesse, et qui égare mes serviteurs en leur enseignant à se prostituer et à manger des viandes offertes aux idoles.
21 Je lui ai donné du temps pour se convertir, mais elle ne veut pas se convertir de sa prostitution.
22 Voici que je vais la jeter sur un lit de grande détresse, elle et ses compagnons d’adultère, à moins que, renonçant aux agissements de cette femme, ils ne se convertissent ;
23 et ses enfants, je vais les frapper de mort. Toutes les Églises reconnaîtront que moi, je suis celui qui scrute les reins et les cœurs, et je donnerai à chacun de vous selon ses œuvres.
24 Mais vous, les autres de Thyatire, qui ne partagez pas cette doctrine et n’avez pas connu les « profondeurs de Satan » – comme ils disent –, je vous déclare que je ne vous impose pas d’autre fardeau ;
25 tenez fermement, du moins, ce que vous avez, jusqu’à ce que je vienne.
26 Le vainqueur, celui qui reste fidèle jusqu'à la fin à ma façon d’agir, je lui donnerai autorité sur les nations,
27 et il les conduira avec un sceptre de fer, comme des vases de potier que l’on brise.
28 Il sera comme moi qui ai reçu autorité de mon Père, et je lui donnerai l’étoile du matin.
29 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises.
Répons
R/ Point de ténèbre devant toi,
Lumière du monde, alléluia !
Le Fils de l'homme va venir
dans la gloire de son Père :
à chacun il rendra selon sa conduite.
Tes yeux sont une flamme ardente
qui connaît le fond des cœurs.
Scrute-moi, Seigneur, connais mon cœur,
conduis-moi sur le chemin d'éternité.
SERMON DE SAINT LÉON LE GRAND SUR LA PASSION
Le Christ est vivant dans son Église.
Il n'y a pas de doute, mes bien-aimés, qu'en prenant la nature humaine, le Fils de Dieu s'y est uni très étroitement ; au point que, non seulement chez cet homme qui est le premier-né de toute créature, mais encore chez tous les saints, ce n'est qu'un seul et même Christ ; et comme on ne peut séparer la tête de ses membres, on ne peut pas non plus séparer les membres de leur tête.
Que Dieu soit tout en tous, cela n'appartient pas à la vie présente, mais à la vie éternelle. Toutefois, même maintenant, il habite son temple, qui est l'Église, sans pouvoir en être séparé, comme il l'a lui-même promis : Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin des temps. ~
Tout ce que le Fils de Dieu a fait et enseigné pour la réconciliation du monde, nous ne le connaissons pas seulement par l'histoire du passé, mais encore nous en éprouvons l'efficacité par ses œuvres présentes. C'est lui qui, né d'une mère vierge par l'action du Saint-Esprit, rend féconde son Église très pure, en vertu de cet Esprit ; aussi, par l'enfantement du baptême, une foule innombrable de fils de Dieu sont engendrés, dont il est dit : Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
C'est en lui que la descendance d'Abraham est bénie parce que le monde entier se reconnaît en elle : le patriarche devient père des nations lorsque naissent des fils de la promesse, non pas de la chair mais en vertu de la foi. C'est lui qui, sans excepter aucun peuple, forme de toutes les nations qui sont sous le ciel un seul troupeau de brebis saintes, et qui accomplit chaque jour ce qu'il avait promis : J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie : il faut que je les conduise avec les autres. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau, un seul pasteur.
Il a dit à saint Pierre, le premier des Apôtres : Conduis mes brebis. Mais celui qui régit la charge de tous les pasteurs, c'est le Seigneur seul ; et il nourrit ceux qui viennent vers la « pierre » dans des pâturages si plaisants et si bien arrosés que des brebis innombrables, fortifiées par la richesse de son amour, n'hésitent pas à mourir pour le nom de leur pasteur, de même que le bon Pasteur a daigné donner sa vie pour ses brebis.
C'est à lui, c'est à ses souffrances que s'associent non seulement l'héroïsme des martyrs, mais aussi la foi de tous les fidèles qui renaissent. et cela dans le sacrement même de leur régénération. ~
Voici comment la Pâque du Seigneur est célébrée dignement, avec le pain sans levain de la droiture et de la vérité : lorsque la nouvelle créature a rejeté le ferment de l'ancienne malice, et qu'elle s'enivre et se nourrit du Seigneur lui-même. Car tout l'effet de la participation au corps et au sang du Christ est de nous transformer en ce que nous consommons; morts avec lui, ensevelis avec lui, ressuscités avec lui, portons-le toujours dans notre esprit et dans notre chair.
Répons
R/ Allons dans la joie puiser aux sources du salut !
Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai
n'aura plus jamais soif.
L'eau que je vous donnerai deviendra en vous
source jaillissant en vie éternelle.
Oraison
Chaque année, Seigneur, tu nous fais revivre le mystère pascal où l'homme, rétabli dans sa dignité, trouve l'espérance de la résurrection ; donne-nous de toujours accueillir avec amour ce que nous célébrons dans la foi.