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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Voici que s’ouvrent pour le Roi
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Psaume
103 - I —
La création entière gémit : elle attend d'être libérée.
- Psaume 103 - II
- Psaume 103 - III
- Lecture Sacrifice unique et efficace
- Lecture patristique HOMÉLIE DE SAINT ANDRÉ DE CRÈTE POUR LE DIMANCHE DES RAMEAUX
- Conclusion Dieu éternel et tout-puissant, pour montrer au genre humain quel abaissement il doit imiter, tu as voulu que n...
Office des lectures
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Voici que s’ouvrent pour le Roi
D. Rimaud — CNPL
Voici que s'ouvrent pour le Roi
les portes de la Ville :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi fermerez-vous sur moi
la pierre du tombeau,
dans le jardin ?
R/ Dieu sauveur, oublie notre péché
Mais souviens-toi de ton amour
Quand tu viendras dans ton Royaume.
Les sourds entendent les muets
bénir le Fils de l’homme :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi hurlerez-vous si fort :
« À mort ! Crucifie-le,
Crucifie-le » ?
Je vois que dansent les boiteux
le long de mon cortège :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi vouloir percer de clous
les mains qui ont pitié,
pitié de vous ?
Vos yeux guéris d’aveugles-nés
contemplent ma victoire :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi m’ouvrirez-vous le cœur
sur l’arbre de la croix
comme un agneau ?
Antienne
La création entière gémit : elle attend d'être libérée.
Psaume : 103 - I
1 Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
2 tu as pour manteau la lumière !
Comme une tenture, tu déploies les cieux,
3 tu élèves dans leurs eaux tes demeures ;
des nuées, tu te fais un char,
tu t'avances sur les ailes du vent ;
4 tu prends les vents pour messagers,
pour serviteurs, les flammes des éclairs.
5 Tu as donné son assise à la terre :
qu'elle reste inébranlable au cours des temps.
6 Tu l'as vêtue de l'abîme des mers :
les eaux couvraient même les montagnes ;
7 à ta menace, elles prennent la fuite,
effrayées par le tonnerre de ta voix.
8 Elles passent les montagnes, se ruent dans les vallées
vers le lieu que tu leur as préparé.
9 Tu leur imposes la limite à ne pas franchir :
qu'elles ne reviennent jamais couvrir la terre.
10 Dans les ravins tu fais jaillir des sources
et l'eau chemine aux creux des montagnes ;
11 elle abreuve les bêtes des champs :
l'âne sauvage y calme sa soif ;
12 les oiseaux séjournent près d'elle :
dans le feuillage on entend leurs cris.
Psaume : 103 - II
13 De tes demeures tu abreuves les montagnes,
et la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ;
14 tu fais pousser les prairies pour les troupeaux,
et les champs pour l'homme qui travaille.
De la terre il tire son pain :
15 le vin qui réjouit le cœur de l'homme,
l'huile qui adoucit son visage,
et le pain qui fortifie le cœur de l'homme.
16 Les arbres du Seigneur se rassasient,
les cèdres qu'il a plantés au Liban ;
17 c'est là que vient nicher le passereau,
et la cigogne a sa maison dans les cyprès ;
18 aux chamois, les hautes montagnes,
aux marmottes, l'abri des rochers.
19 Tu fis la lune qui marque les temps
et le soleil qui connaît l'heure de son coucher.
20 Tu fais descendre les ténèbres, la nuit vient :
les animaux dans la forêt s'éveillent ;
21 le lionceau rugit vers sa proie,
il réclame à Dieu sa nourriture.
22 Quand paraît le soleil, ils se retirent :
chacun gagne son repaire.
23 L'homme sort pour son ouvrage,
pour son travail, jusqu'au soir.
Psaume : 103 - III
24 Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! +
Tout cela, ta sagesse l'a fait ; *
la terre s'emplit de tes biens.
25 Voici l'immensité de la mer,
son grouillement innombrable d'animaux grands et petits,
26 ses bateaux qui voyagent,
et Léviathan que tu fis pour qu'il serve à tes jeux.
27 Tous, ils comptent sur toi
pour recevoir leur nourriture au temps voulu.
28 Tu donnes : eux, ils ramassent ;
tu ouvres la main : ils sont comblés.
29 Tu caches ton visage : ils s'épouvantent ;
tu reprends leur souffle, ils expirent
et retournent à leur poussière.
30 Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.
31 Gloire au Seigneur à tout jamais !
Que Dieu se réjouisse en ses œuvres !
32 Il regarde la terre : elle tremble ;
il touche les montagnes : elles brûlent.
33 Je veux chanter au Seigneur tant que je vis ;
je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure.
34 Que mon poème lui soit agréable ;
moi, je me réjouis dans le Seigneur.
35 Que les pécheurs disparaissent de la terre !
Que les impies n'existent plus !
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Verset
V/ Quand j'aurai été élevé de terre,
j'attirerai à moi tous les hommes.
Lecture : Sacrifice unique et efficace (He 10, 1-18)
Frères : 01 La loi de Moïse ne présente que l’ébauche des biens à venir, et non pas l’expression même des réalités. Elle n’est donc jamais capable, par ses sacrifices qui sont toujours les mêmes, offerts indéfiniment chaque année, de mener à la perfection ceux qui viennent y prendre part.
02 Si ce culte les avait purifiés une fois pour toutes, ils n’auraient plus aucun péché sur la conscience et, dans ce cas, n’aurait-on pas cessé d’offrir les sacrifices ?
03 Mais ceux-ci, au contraire, comportent chaque année un rappel des péchés.
04 Il est impossible, en effet, que du sang de taureaux et de boucs enlève les péchés.
05 Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps.
06 Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ;
07 alors, j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.
08 Le Christ commence donc par dire : Tu n’as pas voulu ni agréé les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché, ceux que la Loi prescrit d’offrir.
09 Puis il déclare : Me voici, je suis venu pour faire ta volonté. Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second.
10 Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.
11 Tout prêtre, chaque jour, se tenait debout dans le Lieu saint pour le service liturgique, et il offrait à maintes reprises les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais enlever les péchés.
12 Jésus Christ, au contraire, après avoir offert pour les péchés un unique sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
13 Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds.
14 Par son unique offrande, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qu’il sanctifie.
15 L’Esprit Saint, lui aussi, nous l’atteste dans l’Écriture, car, après avoir dit :
16 Voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec eux quand ces jours-là seront passés, le Seigneur dit : Quand je leur donnerai mes lois, je les inscrirai sur leurs cœurs et dans leur pensée
17 et je ne me rappellerai plus leurs péchés ni leurs fautes.
18 Or, quand le pardon est accordé, on n’offre plus le sacrifice pour le péché.
Répons
R/ Père, glorifie ton fils, pour que ton Fils te glorifie !
En entrant dans le monde,
Christ a dit :
Voici, je suis venu pour faire ta volonté.
Quand l'heure fut venue
de passer du monde au Père,
Christ a dit :
J'ai achevé l'œuvre que tu m'avais donnée à faire.
HOMÉLIE DE SAINT ANDRÉ DE CRÈTE POUR LE DIMANCHE DES RAMEAUX
Gloire au Christ vainqueur de la mort.
Venez, gravissons ensemble le mont des Oliviers ; allons à la rencontre du Christ. Il revient aujourd'hui de Béthanie et il s'avance de son plein gré vers sa sainte et bienheureuse passion, afin de mener à son terme le mystère de notre salut.
Il vient donc, en faisant route vers Jérusalem, lui qui est venu du ciel pour nous, alors que nous étions gisants au plus bas, afin de nous élever avec lui, comme l'explique l'Écriture, au-dessus de toutes les puissances et de toutes les forces qui nous dominent, quel que soit leur nom.
Et il vient sans ostentation et sans faste. Car, dit le prophète, il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix. Il sera doux et humble, il fera modestement son entrée. ~
Alors, courons avec lui qui se hâte vers sa passion, imitons ceux qui allèrent au-devant de lui. Non pas pour répandre sur son chemin, comme ils l'ont fait, des rameaux d'olivier, des vêtements ou des palmes. C'est nous-mêmes qu'il faut abaisser devant lui, autant que nous le pouvons, par l'humilité du cœur et la droiture de l'esprit afin d'accueillir le Verbe qui vient, afin que Dieu trouve place en nous, lui que rien ne peut contenir.
Car il se réjouit de s'être ainsi montré à nous dans toute sa douceur, lui qui est doux, lui qui monte au dessus du couchant, c'est-à-dire au-dessus de notre condition dégradée. Il est venu pour devenir notre compagnon, nous élever et nous ramener vers lui par la parole qui nous unit à Dieu.
Bien que, dans cette offrande de notre nature humaine, il soit monté au sommet des cieux, à l'orient, comme dit le psaume, j'estime qu'il l'a fait en vertu de la gloire et de la divinité qui lui appartiennent. En effet, il ne devait pas y renoncer, à cause de son amour pour l'humanité, afin d'élever la nature humaine au-dessus de la terre, de gloire en gloire, et de l'emporter avec lui dans les hauteurs.
C'est ainsi que nous préparerons le chemin au Christ : nous n'étendrons pas des vêtements ou des rameaux inanimés, des branches d'arbres qui vont bientôt se faner, et qui ne réjouissent le regard que peu de temps. Notre vêtement, c'est sa grâce, ou plutôt c'est lui tout entier que nous avons revêtu : Vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ. C'est nous-mêmes que nous devons, en guise de vêtements, déployer sous ses pas.
Par notre péché, nous étions d'abord rouges comme la pourpre, mais le baptême de salut nous a nettoyés et nous sommes devenus ensuite blancs comme la laine. Au lieu de branches de palmier, il nous faut donc apporter les trophées de la victoire à celui qui a triomphé de la mort.
Nous aussi, en ce jour, disons avec les enfants, en agitant les rameaux qui symbolisent notre vie : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'lsraël !
Répons
R/ Gloire à toi, Sauveur des humbles :
tu nous élèves en ta victoire.
Jésus se dépouilla lui-même :
prenant la condition d'esclave,
il se rendit semblable aux hommes.
À son aspect, reconnu pour un homme,
il s'abaissa, en se faisant obéissant
jusqu'à la mort, et la mort de la croix.
C'est pourquoi Dieu l'a élevé
et lui a donné le Nom
qui l'emporte sur tout nom.
Oraison
Dieu éternel et tout-puissant, pour montrer au genre humain quel abaissement il doit imiter, tu as voulu que notre Sauveur, dans un corps semblable au nôtre, subisse la mort de la croix : accorde-nous cette grâce de retenir les enseignements de sa passion et d'avoir part à sa résurrection. Lui qui règne.