7 octobre 2020
mercredi, 27ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire
Notre-Dame du Rosaire
Mémoire
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Ô toi, l'au-delà de tout
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Psaume
88 - I —
Amour et vérité te précèdent, Seigneur !
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Psaume
88 - II —
Tu es le Fils de Dieu, de la race de David selon la chair.
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Psaume
88 - III —
J'ai gardé pour toujours la dynastie de David, mon serviteur.
- Lecture « Timothée, sois un bon serviteur du Christ Jésus »
- Lecture patristique HOMÉLIE DE S. BERNARD « SUR L'AQUEDUC »
- Conclusion Que ta grâce, Seigneur notre Père, se répande en nos cœurs : par le message de l’ange, tu nous as fait connaît...
Office des lectures
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Ô toi, l'au-delà de tout
Grégoire de Nazianze — Aubier
Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
Aucun mot ne t'exprime.
À quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible,
car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable,
car tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
te proclament.
Tous les êtres,
ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée,
te rendent hommage.
Le désir universel,
l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie,
et vers toi tout être qui pense ton univers
fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure demeure par toi ;
par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ;
tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être,
tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je,
toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
qui couvrent le ciel même ?
Prends pitié,
Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Antienne
Amour et vérité te précèdent, Seigneur !
Psaume : 88 - I
2 L’amour du Seigneur, sans fin je le chante ;
ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge.
3 Je le dis : C’est un amour bâti pour toujours ;
ta fidélité est plus stable que les cieux.
4 « Avec mon élu, j’ai fait une alliance,
j’ai juré à David, mon serviteur :
5 J’établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges. »
6 Que les cieux rendent grâce pour ta merveille, Seigneur,
et l’assemblée des saints, pour ta fidélité.
7 Qui donc, là-haut, est comparable au Seigneur ?
Qui d’entre les dieux est semblable au Seigneur ?
8 Parmi tous les saints, Dieu est redoutable,
plus terrible que tous ceux qui l’environnent.
9 Seigneur, Dieu de l’univers, qui est comme toi,
Seigneur puissant que ta fidélité environne ?
10 C’est toi qui maîtrises l’orgueil de la mer ;
quand ses flots se soulèvent, c’est toi qui les apaises.
11 C’est toi qui piétinas la dépouille de Rahab ;
par la force de ton bras, tu dispersas tes ennemis.
12 À toi, le ciel ! À toi aussi, la terre !
C’est toi qui fondas le monde et sa richesse !
13 C’est toi qui créas le nord et le midi :
le Tabor et l’Hermon, à ton nom, crient de joie.
14 À toi, ce bras, et toute sa vaillance !
Puissante est ta main, sublime est ta droite !
15 Justice et droit sont l’appui de ton trône.
Amour et Vérité précèdent ta face.
16 Heureux le peuple qui connaît l’ovation !
Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;
17 tout le jour, à ton nom il danse de joie,
fier de ton juste pouvoir.
18 Tu es sa force éclatante ;
ta grâce accroît notre vigueur.
19 Oui, notre roi est au Seigneur ;
notre bouclier, au Dieu saint d’Israël.
Antienne
Tu es le Fils de Dieu, de la race de David selon la chair.
Psaume : 88 - II
20 Autrefois, tu as parlé à tes amis,dans une vision tu leur as dit :
« J’ai donné mon appui à un homme d’élite,
j’ai choisi dans ce peuple un jeune homme.
21 « J’ai trouvé David, mon serviteur,
je l’ai sacré avec mon huile sainte ;
22 et ma main sera pour toujours avec lui,
mon bras fortifiera son courage.
23 « L’ennemi ne pourra le surprendre,
le traître ne pourra le renverser ;
24 j’écraserai devant lui ses adversaires
et je frapperai ses agresseurs.
25 « Mon amour et ma fidélité sont avec lui,
mon nom accroît sa vigueur ;
26 j’étendrai son pouvoir sur la mer
et sa domination jusqu’aux fleuves.
27 « Il me dira : Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !
28 Et moi, j’en ferai mon fils aîné,
le plus grand des rois de la terre !
29 « Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle ;
30 je fonderai sa dynastie pour toujours,
son trône aussi durable que les cieux.
Antienne
J'ai gardé pour toujours la dynastie de David, mon serviteur.
Psaume : 88 - III
31 « Si ses fils abandonnent ma loiet ne suivent pas mes volontés,
32 s’ils osent violer mes préceptes
et ne gardent pas mes commandements,
33 « je punirai leur faute en les frappant,
et je châtierai leur révolte,
34 mais sans lui retirer mon amour,
ni démentir ma fidélité.
35 « Jamais je ne violerai mon alliance,
ne changerai un mot de mes paroles.
36 Je l’ai juré une fois sur ma sainteté ;
non, je ne mentirai pas à David !
37 « Sa dynastie sans fin subsistera
et son trône, comme le soleil en ma présence,
38 comme la lune établie pour toujours,
fidèle témoin là-haut ! »
Verset
V/ Quand on découvre tes paroles, c'est la lumière,
et les simples comprennent.
Lecture : « Timothée, sois un bon serviteur du Christ Jésus » (1Tm 4, 1-16; 5, 1-2)
4.01 L’Esprit dit clairement qu’aux derniers temps certains abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits trompeurs, à des doctrines démoniaques ;
4.02 ils seront égarés par le double jeu des menteurs dont la conscience est marquée au fer rouge ;
4.03 ces derniers empêchent les gens de se marier, ils disent de s’abstenir d’aliments, créés pourtant par Dieu pour être consommés dans l’action de grâce par ceux qui sont croyants et connaissent pleinement la vérité.
4.04 Or tout ce que Dieu a créé est bon, et rien n’est à rejeter si on le prend dans l’action de grâce,
4.05 car alors, cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière.
4.06 En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon serviteur du Christ Jésus, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as toujours suivie.
4.07 Quant aux récits mythologiques, ces racontars de vieilles femmes, écarte-les. Exerce-toi, au contraire, à la piété.
4.08 En effet, l’exercice physique n’a qu’une utilité partielle, mais la religion concerne tout, car elle est promesse de vie, de vie présente et de vie future.
4.09 Voilà une parole digne de foi, et qui mérite d’être accueillie sans réserve :
4.10 si nous nous donnons de la peine et si nous combattons, c’est parce que nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes et, au plus haut point, des croyants.
4.11 Voilà ce que tu dois prescrire et enseigner.
4.12 Que personne n’ait lieu de te mépriser parce que tu es jeune ; au contraire, sois pour les croyants un modèle par ta parole et ta conduite, par ta charité, ta foi et ta pureté.
4.13 En attendant que je vienne, applique-toi à lire l’Écriture aux fidèles, à les encourager et à les instruire.
4.14 Ne néglige pas le don de la grâce en toi, qui t’a été donné au moyen d’une parole prophétique, quand le collège des Anciens a imposé les mains sur toi.
4.15 Prends à cœur tout cela, applique-toi, afin que tous voient tes progrès.
4.16 Veille sur toi-même et sur ton enseignement. Maintiens-toi dans ces dispositions. En agissant ainsi, tu obtiendras le salut, et pour toi-même et pour ceux qui t’écoutent.
5.01 Avec un homme âgé, ne sois pas brutal, mais encourage-le comme un père, les jeunes gens comme des frères,
5.02 les femmes âgées comme des mères, et les plus jeunes comme des sœurs, en toute pureté.
Répons
R/ Si nous peinons et combattons,
c'est que notre espérance
est dans le Dieu vivant.
Exerce-toi à la piété,
elle a la promesse de la vie
pour le présent et pour l'avenir.
Dans le monde vous aurez à souffrir,
mais gardez courage :
le Christ a vaincu le monde.
HOMÉLIE DE S. BERNARD « SUR L'AQUEDUC »
L'ange dit à Marie : L'enfant qui va naître de toi sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Lui, la source de la Sagesse, le Verbe du Père dans les lieux très hauts ! Ce Verbe, c'est par ton intermédiaire, Vierge sainte, qu'il se fera chair ; de la sorte, celui qui dit : Je suis dans le Père et le Père est en moi, peut dire cependant : C'est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Au commencement était le Verbe. Déjà la source jaillissait, mais ce n'était encore qu'à l'intérieur d'elle-même. Et le Verbe était avec Dieu, habitant une lumière vraiment inaccessible. Et le Seigneur disait dès le début : Je forme des projets de paix, non de malheur. Mais il est caché tout au fond de toi, ton projet, et son contenu, nous ne le connaissons pas. Qui en effet a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ?
C'est pourquoi le projet de paix est descendu dans une œuvre de paix : Le Verbe s'est fait chair, et il habite dès lors en nous. Il habite à coup sûr dans nos cœurs par la foi, il habite dans notre mémoire, il habite dans notre pensée, et il descend jusque dans notre imagination elle-même. Auparavant, en effet, quelle idée l'homme pouvait-il se faire de Dieu, sinon peut-être celle d'une idole qu'avait fabriquée son cœur ? C'est que Dieu était incompréhensible et inaccessible, invisible et parfaitement irreprésentable. Mais maintenant il a voulu qu'on puisse le comprendre, il a voulu qu'on puisse le voir, il a voulu qu'on puisse le saisir par la pensée.
De quelle manière ? demandes-tu. Sans nul doute en étant couché dans une crèche, en reposant sur le sein de la Vierge, en prêchant sur la montagne, en passant la nuit à prier ; non moins qu'en étant cloué à la croix, en devenant livide dans la mort, libre parmi les morts et régnant sur l'enfer ; enfin en ressuscitant le troisième jour, en montrant aux Apôtres la marque des clous, signes de sa victoire, et pour finir en regagnant devant eux les secrets du ciel.
De tous ces événements, en est-il un qui ne susciterait pas en nous une pensée vraie, fervente, sainte ? Que je pense à l'un d'entre eux, n'importe lequel, c'est à Dieu que je pense, et à travers tout cela, il est, lui, mon Dieu. Méditer ces événements, c'est la sagesse même, je l'ai dit, et j'estime que l'intelligence avisée consiste à faire remonter en soi le souvenir que l'on garde de leur douceur, une douceur comme celle des amandes que produisit avec abondance le bâton du prêtre Aaron, la douceur que Marie puisa largement dans les hauteurs, pour la reverser sur nous.
Répons
R/ Réjouis-toi, Marie,
tu donneras le Sauveur au monde !
Il sera grand,
on l'appellera Fils du Très-Haut !
Il vient chercher
ce qui était perdu.
Il rassemblera
les enfants de Dieu dispersés.
Oraison
Que ta grâce, Seigneur notre Père, se répande en nos cœurs : par le message de l’ange, tu nous as fait connaître l’incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa passion et par sa croix, avec le secours de la Vierge Marie, jusqu’à la gloire de la résurrection.