16 septembre 2020
mercredi, 24ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire
S. Corneille, pape, et S. Cyprien, évêque, martyrs
Mémoire
-
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Dieu que nul œil de créature
-
Psaume
102 - I —
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits.
-
Psaume
102 - II —
Comme est la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint.
-
Psaume
102 - III —
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
- Lecture La gloire du Seigneur quitte le Temple
- Lecture patristique LETTRE DE S. CYPRIEN AU PAPE S. CORNEILLE
- Conclusion Seigneur, tu as donné à ton peuple, dans les saints Corneille et Cyprien, des pasteurs dévoués et d’invincible...
Office des lectures
Les lectures affichées ci-dessous sont celles du calendrier romain. Pour ce jour, il existe des lectures spécifiques pour : Afrique
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Dieu que nul œil de créature
La Tour du Pin — CNPL
Dieu que nul œil de créature
N'a jamais vu,
Nulle pensée jamais conçu,
Nulle parole ne peut dire,
C'est notre nuit qui t'a reçu :
Fais que son voile se déchire.
Fais que tressaille son silence
Sous ton Esprit ;
Dieu, fais en nous ce que tu dis,
Et les aveugles de naissance
Verront enfin le jour promis
Depuis la mort de ta semence.
Tu n'as pas dit que l'homme croisse
Vers son néant,
Mais tu as fait, en descendant,
Qu'il ne se heurte à son impasse :
Tu as frayé le beau tournant,
Où tout au monde n'est que grâce.
Dans le secret, tu nous prépares,
Ce qui pourra
Tenir ton jour quand tu viendras ;
C'est là, dans l'ombre de ta gloire.
Que ta clarté filtre déjà,
Et nous entrons dans ton histoire.
Sème les mots qui donnent vie,
Nous te dirons ;
Regarde-nous, et nous verrons ;
Entends Jésus qui te supplie.
Au dernier pas de création,
Viens faire l'homme eucharistie!
Antienne
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits.
Psaume : 102 - I
1 Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
2 Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
3 Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
4 il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse ;
5 il comble de biens tes vieux jours :
tu renouvelles, comme l'aigle, ta jeunesse.
6 Le Seigneur fait œuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
7 Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d'Israël ses hauts faits.
Antienne
Comme est la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint.
Psaume : 102 - II
8 Le Seigneur est tendresse et pitié,lent à la colère et plein d'amour ;
9 il n'est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
10 il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
11 Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
12 aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés ;
13 comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
14 Il sait de quoi nous sommes pétris,
il se souvient que nous sommes poussière.
15 L'homme ! ses jours sont comme l'herbe ;
comme la fleur des champs, il fleurit :
16 dès que souffle le vent, il n'est plus,
même la place où il était l'ignore.
Antienne
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Psaume : 102 - III
17 Mais l'amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,
est de toujours à toujours, *
et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
18 pour ceux qui gardent son alliance
et se souviennent d'accomplir ses volontés.
19 Le Seigneur a son trône dans les cieux :
sa royauté s'étend sur l'univers.
20 Messagers du Seigneur, bénissez-le,
invincibles porteurs de ses ordres, *
attentifs au son de sa parole !
21 Bénissez-le, armées du Seigneur,
serviteurs qui exécutez ses désirs !
22 Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez-le,
sur toute l'étendue de son empire !
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Verset
V/ Ouvre mes yeux à tes merveilles,
aux splendeurs de ta loi.
Lecture : La gloire du Seigneur quitte le Temple (Ez 10, 18-22; 11, 14-25)
10.18 La gloire du Seigneur quitta le seuil de la Maison et s’arrêta au-dessus des Kéroubim.
10.19 Ceux-ci déployèrent leurs ailes ; je les vis partir en s’élevant de terre, et les roues avec eux. Ils s’arrêtèrent à l’entrée de la porte orientale de la Maison du Seigneur ; la gloire du Dieu d’Israël était au-dessus d’eux.
10.20 C’étaient les Vivants que j’avais vus au-dessous du Dieu d’Israël, près du fleuve Kebar, et je reconnus que c’étaient des Kéroubim.
10.21 Chacun avait quatre faces et quatre ailes, et une forme de mains humaines sous ses ailes.
10.22 Leurs faces étaient semblables aux faces que j’avais vues près du fleuve Kebar ; tel était leur aspect. Chacun allait droit devant lui.
11.14 Alors la parole du Seigneur me fut adressée :
11.15 « Fils d’homme, c’est à chacun de tes frères, à tes parents et à toute la maison d’Israël que les habitants de Jérusalem disent : “Restez loin du Seigneur, c’est à nous que le pays fut donné en possession.”
11.16 C’est pourquoi tu diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Oui, je les ai éloignés parmi les nations ; oui, je les ai dispersés dans les pays étrangers. Mais j’ai été pour eux comme un sanctuaire, dans les pays où ils sont allés.
11.17 C’est pourquoi tu diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Je vous rassemblerai du milieu des peuples, je vous réunirai de tous les pays où vous avez été dispersés ; puis je vous donnerai la terre d’Israël.
11.18 Ils y entreront, ils en supprimeront toutes les horreurs et toutes les abominations.
11.19 Je leur donnerai un cœur loyal, je mettrai en eux un esprit nouveau : j’enlèverai de leur chair le cœur de pierre, et je leur donnerai un cœur de chair,
11.20 afin qu’ils suivent mes décrets, qu’ils gardent mes coutumes et qu’ils les observent. Alors ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu.
11.21 Quant à ceux dont le cœur s’est attaché aux horreurs et aux abominations, je ferai retomber leur conduite sur leur tête – oracle du Seigneur Dieu. »
11.22 Alors les Kéroubim levèrent leurs ailes, les roues auprès d’eux ; la gloire du Dieu d’Israël était au-dessus d’eux.
11.23 La gloire du Seigneur s’éleva du milieu de la ville et s’arrêta sur la montagne qui est à l’est de la ville.
11.24 L’esprit me souleva et m’emmena chez les Chaldéens, vers les exilés ; ce fut en vision, dans l’esprit de Dieu. Et au-dessus de moi s’éleva la vision que j’avais vue.
11.25 Je racontai aux exilés tout ce que le Seigneur m’avait fait voir.
Répons
R/ Le Seigneur Dieu, Maître de tout,
sera notre temple, ainsi que l'Agneau.
Parole du Seigneur : Je les rassemblerai
de tous les pays où ils sont dispersés.
Je mettrai en eux un esprit nouveau,
je leur donnerai un coeur de chair.
Qu'ils marchent selon mes lois,
ils seront mon peuple, et moi leur Dieu.
LETTRE DE S. CYPRIEN AU PAPE S. CORNEILLE
Cyprien à Corneille son frère.
Nous avons appris, frère très cher, les témoignages que vous avez donnés de votre foi et de votre courage et nous avons accueilli la noblesse de votre confession avec un tel enthousiasme que nous nous considérons comme les associés et les compagnons des louanges que vous méritez. Car nous ne formons qu'une seule Église, nos esprits sont unis, notre unanimité est indissoluble ; quel évêque ne se réjouirait donc de la gloire d'un de ses collègues comme d'une gloire qui lui appartient ? Et quel est le groupe de frères, n'importe où, qui ne serait heureux de la joie de ses frères ?
On ne pourrait assez exprimer toute l'allégresse, toute la joie qui a éclaté ici quand nous avons reçu ces bonnes nouvelles de votre courage : que vous avez été le chef de la confession rendue par les frères, mais aussi que la confession des frères a fait ressortir la confession de leur chef. Car, en marchant le premier vers la gloire, vous avez acquis de nombreux compagnons de gloire, vous avez décidé tout le peuple à être confesseur en vous montrant prêt à confesser la foi le premier au nom de tous. Aussi, nous ne savons pas ce que nous devons d'abord célébrer en vous : ou bien votre foi prompte et inébranlable, ou bien cet amour des frères qui ne veulent pas se séparer de vous. Le courage de l'évêque marchant le premier s'est alors manifesté publiquement, et l'union des frères qui vous suivaient s'est montrée en même temps. Du fait qu'il n'y a eu chez vous qu'un seul cœur et une seule voix, c'est toute l'Église de Rome qui a confessé le Christ.
On a vu éclater chez vous, frère très cher, cette foi dont le bienheureux Apôtre a fait l'éloge. Cette gloire de votre courage, cette constance dans la fermeté, il les voyait d'avance par l'esprit, et en proclamant vos mérites par l'éloge de ce qui arriverait plus tard, il exaltait les pères pour stimuler leurs fils. En étant unanimes, en étant courageux, vous avez donné aux autres frères de grands exemples d'unanimité et de courage. ~
Nous vous exhortons autant que nous le pouvons, frère très cher, au nom de l'affection mutuelle qui nous unit puisque la providence du Seigneur nous avertit, puisque les avis salutaires de la divine miséricorde nous signalent que le jour approche où nous devrons livrer combat, ne cessons pas de jeûner, de veiller, de prier avec tout notre peuple. ~ Car telles sont les armes célestes à notre disposition, qui nous donnent de tenir bon et de persévérer avec courage ; voilà les fortifications spirituelles, les armes divines qui nous mettent à l'abri.
Faisons mémoire l'un de l'autre, n'ayons qu'un seul cœur, qu'une seule âme ; chacun de notre côté, prions l'un pour l'autre ; allégeons nos épreuves et nos angoisses par notre amour mutuel.
Répons
R/ Tous ceux qui veulent plaire à Dieu
connaîtront la souffrance.
Nous nous affirmons en tout
comme des ministres de Dieu,
constants dans les tribulations,
les détresses, les angoisses.
On nous tient pour affligés,
et nous sommes toujours joyeux,
pour gens qui n'ont rien,
et nous possédons tout.
Reste fidèle jusqu'à la mort, dit le Seigneur,
et je te donnerai la couronne de vie.
Oraison
Seigneur, tu as donné à ton peuple, dans les saints Corneille et Cyprien, des pasteurs dévoués et d’invincibles martyrs ; à leur prière, fortifie notre courage et notre foi, et accorde-nous de travailler avec empressement pour l’unité de l’Église.