1 juillet 2020
mercredi, 13ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire
de la férie
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Ô toi, l'au-delà de tout
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Psaume
17 - I —
Je t'aime, Seigneur, ma force et mon salut.
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Psaume
17 - II —
Le Seigneur m'a sauvé, car il m'aime.
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Psaume
17 - III —
Seigneur, mon Dieu, tu éclaires ma nuit.
- Lecture Début du règne de David
- Lecture patristique LE CHEMIN DE LA PERFECTION DE SAINTE THÉRÈSE D'AVILA
- Conclusion Accorde-nous, Dieu tout-puissant, de conformer à tes volontés nos paroles et nos actes dans une inlassable rec...
Office des lectures
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Ô toi, l'au-delà de tout
Grégoire de Nazianze — Aubier
Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
Aucun mot ne t'exprime.
À quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible,
car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable,
car tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
te proclament.
Tous les êtres,
ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée,
te rendent hommage.
Le désir universel,
l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie,
et vers toi tout être qui pense ton univers
fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure demeure par toi ;
par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ;
tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être,
tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je,
toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
qui couvrent le ciel même ?
Prends pitié,
Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Antienne
Je t'aime, Seigneur, ma force et mon salut.
Psaume : 17 - I
2 Je t'aime, Seigneur, ma force :Seigneur, mon roc, ma forteresse,
3 Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !
4 Louange à Dieu ! +
Quand je fais appel au Seigneur, *
je suis sauvé de tous mes ennemis.
5 Les liens de la mort m'entouraient,
le torrent fatal m'épouvantait ;
6 des liens infernaux m'étreignaient :
j'étais pris aux pièges de la mort.
7 Dans mon angoisse, j'appelai le Seigneur ;
vers mon Dieu, je lançai un cri ;
de son temple il entend ma voix :
mon cri parvient à ses oreilles.
8 La terre titube et tremble, +
les assises des montagnes frémissent,
secouées par l'explosion de sa colère.
9 Une fumée sort de ses narines, +
de sa bouche, un feu qui dévore,
une gerbe de charbons embrasés.
10 Il incline les cieux et descend,
une sombre nuée sous ses pieds :
11 d'un kéroub, il fait sa monture,
il vole sur les ailes du vent.
Antienne
Le Seigneur m'a sauvé, car il m'aime.
Psaume : 17 - II
12 Il se cache au sein des ténèbres +et dans leurs replis se dérobe :
nuées sur nuées, ténèbres diluviennes.
13 Une lueur le précède, +
ses nuages déferlent :
grêle et gerbes de feu.
14 Tonnerre du Seigneur dans le ciel, *
le Très-Haut fait entendre sa voix :
grêle et gerbes de feu.
15 De tous côtés, il tire des flèches,
il décoche des éclairs, il répand la terreur.
16 Alors le fond des mers se découvrit,
les assises du monde apparurent,
sous ta voix menaçante, Seigneur,
au souffle qu'exhalait ta colère.
17 Des hauteurs il tend la main pour me saisir,
il me retire du gouffre des eaux ;
18 il me délivre d'un puissant ennemi,
d'adversaires plus forts que moi.
19 Au jour de ma défaite ils m'attendaient,
mais j'avais le Seigneur pour appui.
20 Et lui m'a dégagé, mis au large,
il m'a libéré, car il m'aime.
Antienne
Seigneur, mon Dieu, tu éclaires ma nuit.
Psaume : 17 - III
21 Le Seigneur me traite selon ma justice,il me donne le salaire des mains pures,
22 car j'ai gardé les chemins du Seigneur,
jamais je n'ai trahi mon Dieu.
23 Ses ordres sont tous devant moi,
jamais je ne m'écarte de ses lois.
24 Je suis sans reproche envers lui,
je me garde loin du péché.
25 Le Seigneur me donne selon ma justice,
selon la pureté des mains que je lui tends.
26 Tu es fidèle envers l'homme fidèle,
sans reproche avec l'homme sans reproche ;
27 envers qui est loyal, tu es loyal,
tu ruses avec le pervers.
28 Tu sauves le peuple des humbles ;
les regards hautains, tu les rabaisses.
29 Tu es la lumière de ma lampe,
Seigneur mon Dieu, tu éclaires ma nuit.
30 Grâce à toi, je saute le fossé,
grâce à mon Dieu, je franchis la muraille.
Verset
V/ Tous étaient émerveillés
des paroles venant de la bouche de Dieu.
Lecture : Début du règne de David (2S 4, 2-12; 5, 1-7)
4.02 Il y avait deux hommes – des chefs de bandes – au service du fils de Saül. L’un s’appelait Baana, l’autre Récab. Ils étaient fils de Rimmone, de Beéroth, de la tribu de Benjamin – en effet, même Beéroth est considérée comme benjaminite.
4.03 Les gens de Beéroth s’étaient enfuis à Guittaïm où ils sont restés jusqu’à ce jour comme des immigrés.
4.04 D’autre part, Jonathan, fils de Saül, avait un fils perclus des deux pieds. Ce dernier était âgé de cinq ans lorsque parvint de Yizréel la nouvelle concernant Saül et Jonathan. Sa nourrice l’avait emportée et s’était enfuie, mais, dans la précipitation de cette fuite, l’enfant était tombé. Il resta boiteux. Il s’appelait Mefibosheth.
4.05 Donc Récab et Baana, les fils de Rimmone, de Beéroth, s’étant mis en marche, arrivèrent à l’heure la plus chaude du jour à la maison d’Ishbosheth. Celui-ci était couché pour la sieste de midi.
4.06 Ils pénétrèrent à l’intérieur de la maison comme pour prendre du blé. Ils le frappèrent au ventre et s’échappèrent. Récab et son frère Baana
4.07 étaient donc entrés dans la maison alors qu’Ishbosheth était couché sur son lit, dans sa chambre. Ils l’avaient frappé à mort, décapité, et ils avaient pris sa tête. Ils marchèrent toute la nuit par le chemin de la Araba
4.08 et apportèrent la tête d’Ishbosheth chez David à Hébron. Ils dirent au roi : « Voici la tête d’Ishbosheth, fils de Saül, ton ennemi, qui en voulait à ta vie. Le Seigneur a accordé aujourd’hui même à mon seigneur le roi une revanche complète sur Saül et sur sa descendance. »
4.09 Mais David répondit à Récab et à son frère Baana, les fils de Rimmone, de Beéroth, en leur disant : « Par le Seigneur vivant qui m’a racheté de toute détresse,
4.10 celui qui m’annonçait “Saül est mort !”, celui-là se prenait pour un porteur de bonne nouvelle. Et cependant, je l’ai fait saisir et tuer à Ciqlag, en guise de récompense pour sa bonne nouvelle !
4.11 À plus forte raison, si des hommes mauvais ont tué un homme juste dans sa maison et sur son lit ! Ne faut-il pas maintenant que je réclame son sang qui est sur vos mains et que je vous balaie de la terre ? »
4.12 Alors David donna un ordre aux serviteurs. Ils les tuèrent et leur coupèrent les mains et les pieds, que l’on suspendit au-dessus du réservoir, à Hébron. Quant à la tête d’Ishbosheth, on la prit pour l’ensevelir dans la tombe d’Abner, à Hébron.
5.01 Alors toutes les tribus d’Israël vinrent trouver David à Hébron et lui dirent : « Vois ! Nous sommes de tes os et de ta chair.
5.02 Dans le passé déjà, quand Saül était notre roi, c’est toi qui menais Israël en campagne et le ramenais, et le Seigneur t’a dit : “Tu seras le berger d’Israël mon peuple, tu seras le chef d’Israël.” »
5.03 Ainsi, tous les anciens d’Israël vinrent trouver le roi à Hébron. Le roi David fit alliance avec eux, à Hébron, devant le Seigneur. Ils donnèrent l’onction à David pour le faire roi sur Israël.
5.04 Il avait trente ans quand il devint roi, et il régna quarante ans :
5.05 à Hébron il régna sur Juda pendant sept ans et demi ; et à Jérusalem il régna trente-trois ans, à la fois sur Israël et sur Juda.
5.06 Le roi avec ses hommes marcha sur Jérusalem contre les habitants de la région, les Jébuséens. On lui dit : « Tu n’entreras pas ici : des aveugles et des boiteux suffiraient à te repousser. » Autrement dit : David n’entrera pas ici.
5.07 Mais David s’empara de la forteresse de Sion – c’est la Cité de David.
Répons
R/ C'est toi, Seigneur, qui as sacré ton roi
sur Sion, ta sainte montagne.
Pourquoi ce tumulte des peuples,
ce complot stérile des nations ?
Le Seigneur m'a dit : Tu es mon fils,
je te donne les nations en héritage.
LE CHEMIN DE LA PERFECTION DE SAINTE THÉRÈSE D'AVILA
« Que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne. »
Quelle est la personne, pour étourdie qu'elle soit, qui, lorsqu'elle sollicite un personnage important, ne réfléchit d'avance à la façon de présenter sa requête, de manière à lui être agréable et à ne pas l'importuner, se rappelant l'objet de sa requête, les raisons qui la motivent, en particulier si elle demande quelque chose d'aussi important que celle que notre bon Jésus nous apprend à demander ? Cela me semble digne d'être considéré. Ne pourrais-tu, Seigneur, tout inclure en un seul mot, et dire : « Donne-nous, Père, ce qui nous convient ? » car rien de plus n'eût été, semble-t-il, nécessaire pour celui qui comprend tout.
Ô Sagesse éternelle ! Cela pouvait suffire entre toi et ton Père, c'est ainsi que tu l'as sollicité au Jardin des Oliviers : tu as exprimé ton amour et ta crainte, en te remettant à sa volonté ; mais nous ne sommes pas, Seigneur, tu le sais, aussi soumis que toi à la volonté de ton Père ; il fallait que nous sollicitions des choses remarquables pour prendre soin d'examiner si ce que nous demandions nous convient, et sinon, ne point le demander. Car nous sommes ainsi faits que si on ne nous donne pas ce que nous voulons, nous usons de notre libre arbitre pour refuser ce que nous offre le Seigneur ; même lorsqu'il nous offre ce qu'il y a de meilleur, si ce n'est pas argent comptant, nous craignons de ne jamais nous enrichir.
Or le bon Jésus nous demande de dire ces mots, qui sollicitent la venue en nous du Royaume : Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Voyez ici, mes filles, la grande sagesse de notre Maître. Je considère que le moment est venu de comprendre que nous demandons ce royaume. Mais comme sa Majesté a vu que nous ne pouvions ni sanctifier, ni louer, ni exalter, ni glorifier ce saint nom du Père Éternel puisque notre petitesse nous empêche de le faire comme il se doit, sauf si sa Majesté y pourvoyait en nous donnant son royaume ici-bas, le bon Jésus a mis ces deux demandes côte à côte. Je veux vous dire ici ma pensée : pour que nous comprenions, mes filles, ce que nous demandons, il est important d'insister et de faire tout notre possible pour contenter celui qui peut nous l'accorder. Si mes considérations ne vous satisfont point, réfléchissez de votre côté, notre Maître nous le permet à condition de nous soumettre en tout aux enseignements de l'Église, comme je le fais ici.
Il me semble donc que l'excellence du royaume du ciel, c'est, entre autres, de ne plus faire cas des choses de la terre, c'est le calme et la gloire en nous-même, la joie de la joie de tous, une paix perpétuelle, une grande satisfaction intérieure de voir que tout le monde sanctifie et loue le Seigneur, et bénit son nom, sans que nul ne l'offense. Tout le monde l'aime, et l'âme elle-même ne sait que l'aimer, elle ne peut cesser de l'aimer, puisqu'elle le connaît. C'est ainsi que nous l'aimerions ici-bas, quoique moins parfaitement, et moins spontanément ; mais nous l'aimerions autrement que nous ne l'aimons, si nous le connaissions.
Répons
R/ Voyez quel grand amour nous est donné !
Enfants de Dieu, nous le sommes,
discernés par avance dans le Fils unique.
Au prix du sang qu'il a versé,
Jésus nous conduit vers le Père.
Nos yeux sont fixés sur la cité de fête
où nous verrons le visage de Dieu.
Au-delà de toute souffrance,
une joie éternelle nous attend.
Oraison
Accorde-nous, Dieu tout-puissant, de conformer à tes volontés nos paroles et nos actes dans une inlassable recherche des biens spirituels.