-
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Sois fort, sois fidèle, Israël
-
Psaume
1 —
Si le grain ne tombe en terre, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.
-
Psaume
2 —
Déjà le Prince de ce monde est terrassé ; le Fils de l'homme élevé sur la croix attire à lui tous les hommes.
-
Psaume
3 —
Criez vers le Seigneur : il vous arrachera des mains de vos ennemis.
- Lecture Fils unique de Dieu, Jésus de Nazareth est établi au-dessus de toutes les créatures
- Lecture patristique COMMENTAIRE DE SAINT AUGUSTIN SUR L'ÉVANGILE DE JEAN
- Conclusion Que ta grâce nous obtienne, Seigneur, d'imiter avec joie la charité du Christ qui a donné sa vie par amour pou...
Office des lectures
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Sois fort, sois fidèle, Israël
CFC — CNPL
Sois fort, sois fidèle, Israël,Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
Antienne
Si le grain ne tombe en terre, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Psaume : 1
1 Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants, +
qui ne suit pas le chemin des pécheurs, *
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
2 mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
3 Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau, +
qui donne du fruit en son temps, *
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira,
4 tel n'est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent : +
5 au jugement, les méchants ne se lèveront pas, *
ni les pécheurs au rassemblement des justes.
6 Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
Antienne
Déjà le Prince de ce monde est terrassé ; le Fils de l'homme élevé sur la croix attire à lui tous les hommes.
Psaume : 2
1 Pourquoi ce tumulte des nations,
ce vain murmure des peuples ?
2 Les rois de la terre se dressent,
les grands se liguent entre eux
contre le Seigneur et son messie :
3 « Faisons sauter nos chaînes,
rejetons ces entraves ! »
4 Celui qui règne dans les cieux s'en amuse,
le Seigneur les tourne en dérision ;
5 puis il leur parle avec fureur
et sa colère les épouvante :
6 « Moi, j'ai sacré mon roi
sur Sion, ma sainte montagne. »
7 Je proclame le décret du Seigneur !
Il m'a dit : « Tu es mon fils ;
moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.
8 Demande, et je te donne en héritage les nations,
pour domaine la terre tout entière.
9 Tu les détruiras de ton sceptre de fer,
tu les briseras comme un vase de potier. »
10 Maintenant, rois, comprenez,
reprenez-vous, juges de la terre.
11 Servez le Seigneur avec crainte,
rendez-lui votre hommage en tremblant.
12 Qu'il s'irrite et vous êtes perdus :
soudain sa colère éclatera.
Heureux qui trouve en lui son refuge !
Antienne
Criez vers le Seigneur : il vous arrachera des mains de vos ennemis.
Psaume : 3
2 Seigneur, qu'ils sont nombreux mes adversaires,
nombreux à se lever contre moi,
3 nombreux à déclarer à mon sujet :
« Pour lui, pas de salut auprès de Dieu ! »
4 Mais toi, Seigneur, mon bouclier,
ma gloire, tu tiens haute ma tête.
5 À pleine voix je crie vers le Seigneur ;
il me répond de sa montagne sainte.
6 Et moi, je me couche et je dors ;
je m'éveille : le Seigneur est mon soutien.
7 Je ne crains pas ce peuple nombreux
qui me cerne et s'avance contre moi.
8 Lève-toi, Seigneur !
Sauve-moi, mon Dieu !
Tous mes ennemis, tu les frappes à la mâchoire ;
les méchants, tu leur brises les dents.
9 Du Seigneur vient le salut ;
vienne ta bénédiction sur ton peuple !
Verset
V/ Celui qui garde ma parole
ne verra jamais la mort.
Lecture : Fils unique de Dieu, Jésus de Nazareth est établi au-dessus de toutes les créatures (He 1, 1-14; 2, 1-4)
1.01 À BIEN DES REPRISES et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ;
1.02 mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
1.03 Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être, le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux ;
1.04 et il est devenu bien supérieur aux anges, dans la mesure même où il a reçu en héritage un nom si différent du leur.
1.05 En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore : Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ?
1.06 À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu.
1.07 À l’adresse des anges, il dit : Il fait de ses anges des esprits, et de ses serviteurs des flammes ardentes.
1.08 Mais à l’adresse du Fils, il dit : Ton trône à toi, Dieu, est pour les siècles des siècles, le sceptre de la droiture est ton sceptre royal ;
1.09 tu as aimé la justice, tu as réprouvé le mal, c’est pourquoi, toi, Dieu, ton Dieu t’a consacré d’une onction de joie, de préférence à tes compagnons ;
1.10 et encore : C’est toi, Seigneur, qui, au commencement, as fondé la terre, et le ciel est l’ouvrage de tes mains.
1.11 Ils passeront, mais toi, tu demeures ; ils s’useront comme un habit, l’un et l’autre ;
1.12 comme un manteau, tu les enrouleras, comme un habit, ils seront remplacés ; mais toi, tu es le même, tes années n’auront pas de fin.
1.13 Dieu a-t-il jamais dit à l’adresse d’un ange : Siège à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis le marchepied de ton trône ?
1.14 Les anges ne sont-ils pas tous des esprits chargés d’une fonction, envoyés pour le service de ceux qui doivent avoir en héritage le salut ?
2.01 Il nous faut donc d’autant plus prêter attention à ce que nous avons entendu, afin de ne pas nous fourvoyer.
2.02 En effet, si la parole annoncée par des anges s’est trouvée confirmée, et si toute transgression ou désobéissance a reçu une juste sanction,
2.03 comment pourrons-nous sortir d’affaire si nous négligeons un pareil salut ? Celui-ci a été annoncé par le Seigneur au commencement ; ceux qui avaient entendu ont confirmé pour nous ce salut,
2.04 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté.
Répons
R/ Voici l'Agneau de Dieu
qui enlève le péché du monde.
Jésus a enduré la croix
et renoncé à la joie qui lui revenait.
Il s'est abaissé jusqu'à la mort,
et la mort de la croix.
COMMENTAIRE DE SAINT AUGUSTIN SUR L'ÉVANGILE DE JEAN
« Je suis la résurrection et la vie »
Frères, écoutez, écoutez ce que dit Jésus : Je suis la résurrection et la vie. Toute l'attente des juifs était de voir revivre Lazare, ce mort de quatre jours. Écoutons nous aussi, et ressuscitons avec lui. Il est résurrection, parce qu'il est la vie. Celui qui croit en moi, même s'il est mort, vivra, même s'il est mort comme Lazare, il vivra : parce que Dieu n'est pas le Dieu des morts mais des vivants. C'est la réponse que le Christ fit aux juifs en parlant des patriarches morts depuis longtemps : Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, non pas Dieu des morts mais des vivants : car tous ont par lui la vie. Crois donc et même si tu es mort, tu vivras ; si au contraire tu ne crois pas, bien que vivant tu es mort.
Un jour, un des disciples du Seigneur voulait différer de le suivre et lui faisait cette demande : Laisse-moi d'abord aller ensevelir mon père. Jésus lui dit : Suis-moi et laisse les morts enterrer leurs morts. Il y avait là un mort à ensevelir et aussi des morts qui allaient ensevelir le mort : l'un était mort dans son corps, les autres dans leur âme.
D'où venait la mort de l'âme ? De l'absence de la foi. D'où venait la mort du corps ? De l'absence de l'âme. La foi est donc l'âme, la vie de notre âme.
Celui qui croit en moi, dit Jésus, même s'il est mort de la mort du corps, vivra de la vie de l'âme jusqu'au jour où son corps ressuscitera pour ne plus mourir, c'est-à-dire celui qui croit en moi, bien qu'il meure, vivra. Et quiconque vit dans la chair et croit en moi, mourût-il pour un temps de la mort du corps, ne mourra pas pour toujours à cause de la vie de son âme et l'immortalité de la résurrection.
Voilà le véritable sens de ces paroles : Celui qui vit et croit en moi, ne mourra jamais. — Crois-tu cela ? Oui Seigneur, lui répondit Marthe, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, Celui qui devait venir en ce monde. En croyant cela, j'ai cru que tu es la Résurrection, j'ai cru que tu es la Vie.
Répons
R/ Jésus, tu es la résurrection et la vie,
tu as détruit la mort.
Vous saurez que je suis le Seigneur
lorsque j'ouvrirai vos tombeaux.
Je vous ferai remonter du tombeau,
je vous ramènerai sur votre terre.
Je mettrai en vous mon Esprit et vous vivrez.
Moi, le Seigneur, j'ai dit, et j'accomplis.
Oraison
Que ta grâce nous obtienne, Seigneur, d'imiter avec joie la charité du Christ qui a donné sa vie par amour pour le monde. Lui qui règne.