31 janvier 2020
vendredi, 3ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire
S. Jean Bosco, prêtre
Mémoire
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Dieu caché
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Psaume
68 - I —
Dans mon espérance, je m'épuise à te supplier.
-
Psaume
68 - II —
Pour nourriture, ils m'offraient du poison, et du vinaigre pour ma soif.
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Psaume
68 - III —
À vous qui cherchez Dieu, vie et bonheur !
- Lecture Ultimes discours de Moïse
- Lecture patristique LETTRE DE S. JEAN BOSCO À SES CONFRÈRES
- Conclusion Dieu qui as suscité saint Jean Bosco pour donner à la jeunesse un maître et un père, inspire-nous le même amou...
Office des lectures
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Dieu caché
D. Rimaud — CNPL
Dieu caché,Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce fruit nouveau-né
Dans la nuit qui t'engendre à la terre ;
Tu dis seulement
Le nom d'un enfant :
Le lieu où tu enfouis ta semence.
R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !
Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce corps partagé
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement :
La coupe du sang
Versé pour la nouvelle confiance. R/
Dieu blessé,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement :
L'appel déchirant
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance. R/
Dieu vaincu,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement :
Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence. R/
Dieu sans voix,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce signe levé,
Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement :
Mon peuple est vivant,
Debout, il signifie ma présence. R/
Dieu secret,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce livre scellé
D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement
Ces mots fulgurants :
Je viens! J'étonnerai vos patiences !
R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !
Antienne
Dans mon espérance, je m'épuise à te supplier.
Psaume : 68 - I
2 Sauve-moi, mon Dieu :les eaux montent jusqu’à ma gorge !
3 J’enfonce dans la vase du gouffre,
rien qui me retienne ; *
je descends dans l’abîme des eaux,
le flot m’engloutit.
4 Je m’épuise à crier,
ma gorge brûle.*
Mes yeux se sont usés
d’attendre mon Dieu.
5 Plus abondants que les cheveux de ma tête,
ceux qui m’en veulent sans raison ; *
ils sont nombreux, mes détracteurs,
à me haïr injustement.
Moi qui n’ai rien volé,
que devrai-je rendre ? *
6 Dieu, tu connais ma folie,
mes fautes sont à nu devant toi.
7 Qu’ils n’aient pas honte pour moi, ceux qui t’espèrent,
Seigneur, Dieu de l’univers ;*
qu’ils ne rougissent pas de moi, ceux qui te cherchent,
Dieu d’Israël !
8 C’est pour toi que j’endure l’insulte,
que la honte me couvre le visage :
9 je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
10 L’amour de ta maison m’a perdu ;
on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi.
11 Si je pleure et m’impose un jeûne,
je reçois des insultes ;
12 si je revêts un habit de pénitence,
je deviens la fable des gens :
13 on parle de moi sur les places,
les buveurs de vin me chansonnent.
Antienne
Pour nourriture, ils m'offraient du poison, et du vinaigre pour ma soif.
Psaume : 68 - II
14 Et moi, je te prie, Seigneur :
c’est l’heure de ta grâce ; *
dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi,
par ta vérité sauve-moi.
15 Tire-moi de la boue,
sinon je m’enfonce : *
que j’échappe à ceux qui me haïssent,
à l’abîme des eaux.
16 Que les flots ne me submergent pas,
que le gouffre ne m’avale, *
que la gueule du puits
ne se ferme pas sur moi.
17 Réponds-moi, Seigneur,
car il est bon, ton amour ; *
dans ta grande tendresse,
regarde-moi.
18 Ne cache pas ton visage à ton serviteur ;
je suffoque : vite, réponds-moi. *
19 Sois proche de moi, rachète-moi,
paie ma rançon à l’ennemi.
20 Toi, tu le sais, on m’insulte :
je suis bafoué, déshonoré ; *
tous mes oppresseurs
sont là, devant toi.
21 L’insulte m’a broyé le cœur,
le mal est incurable ; *
j’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.
22 À mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre.
[23-29]
Antienne
À vous qui cherchez Dieu, vie et bonheur !
Psaume : 68 - III
30 Et moi, humilié, meurtri,
que ton salut, Dieu, me redresse.
31 Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
32 Cela plaît au Seigneur plus qu’un taureau,
plus qu’une bête ayant cornes et sabots.
33 Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
34 Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.
35 Que le ciel et la terre le célèbrent,
les mers et tout leur peuplement !
36 Car Dieu viendra sauver Sion
et rebâtir les villes de Juda.
Il en fera une habitation, un héritage : *
37 patrimoine pour les descendants de ses serviteurs,
demeure pour ceux qui aiment son nom.
Verset
V/ Fais-moi connaître tes chemins, Seigneur,
enseigne-moi tes sentiers.
Lecture : Ultimes discours de Moïse (Dt 31, 1-15.23)
01 Moïse prononça ces paroles devant tout Israël :
02 « Maintenant que j’ai cent vingt ans, je ne peux plus être votre chef. Le Seigneur m’a dit : “Ce Jourdain, tu ne le passeras pas !”
03 C’est le Seigneur votre Dieu qui passera devant vous ; il anéantira les nations que vous rencontrerez, et vous donnera leur territoire. Et c’est Josué qui passera le Jourdain à votre tête, comme l’a dit le Seigneur.
04 Le Seigneur traitera les nations comme il a traité les rois des Amorites, Séhone et Og, et leur pays, tous ceux qu’il a exterminés.
05 Le Seigneur vous les livrera, et vous les traiterez exactement comme je vous l’ai ordonné.
06 Soyez forts et courageux, ne craignez pas, n’ayez pas peur devant eux : le Seigneur votre Dieu marche lui-même avec vous ; il ne vous lâchera pas, il ne vous abandonnera pas. »
07 Alors Moïse appela Josué, et lui dit en présence de tout Israël : « Sois fort et courageux : c’est toi qui vas entrer avec ce peuple dans le pays que le Seigneur a promis par serment à ses pères, c’est toi qui vas remettre au peuple son héritage.
08 C’est le Seigneur qui marchera devant toi, c’est lui qui sera avec toi ; il ne te lâchera pas, il ne t’abandonnera pas. Ne crains pas, ne t’effraie pas ! »
09 Moïse mit cette Loi par écrit et la donna aux prêtres, fils de Lévi, qui portent l’arche de l’Alliance du Seigneur, ainsi qu’à tous les anciens d’Israël.
10 Et Moïse leur donna cet ordre : « Au bout de sept ans, au temps fixé pour l’année de la remise des dettes, à la fête des Tentes,
11 tout Israël viendra voir la face du Seigneur ton Dieu, au lieu qu’il aura choisi ; alors tu liras cette Loi, devant tout Israël qui l’écoutera.
12 Tu rassembleras le peuple, hommes, femmes, enfants, ainsi que l’immigré qui réside dans ta ville, pour qu’ils entendent et qu’ils apprennent à craindre le Seigneur votre Dieu, en veillant à mettre en pratique toutes les paroles de cette Loi.
13 Et leurs fils, qui ne la connaissent pas, entendront et apprendront à craindre le Seigneur votre Dieu, tous les jours où vous vivrez sur la terre dont vous allez prendre possession en passant le Jourdain. »
14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Voici qu’approche le jour de ta mort. Appelle Josué et présentez-vous dans la tente de la Rencontre : je lui donnerai mes ordres. » Moïse et Josué allèrent donc se présenter dans la tente de la Rencontre.
15 Et le Seigneur apparut dans la tente, dans une colonne de nuée. La colonne de nuée se dressait à l’entrée de la tente.
23 Puis le Seigneur donna cet ordre à Josué, fils de Noun : « Sois fort et courageux, car c’est toi qui feras entrer les fils d’Israël dans le pays que j’ai juré de leur donner ; et moi, je serai avec toi. »
Répons
R/ Mon berger, c'est le Seigneur,
il me conduit par de bons sentiers.
Tenez bon, soyez sans crainte ;
le Seigneur votre Dieu marche avec vous.
Le Seigneur se tiendra à ton côté,
il préservera tes pieds du piège.
LETTRE DE S. JEAN BOSCO À SES CONFRÈRES
Avant tout, si nous voulons nous montrer les amis du vrai bien de nos élèves et les amener à faire leur devoir, nous ne devons jamais oublier que nous représentons les parents de cette chère jeunesse qui fut toujours le tendre sujet de mes occupations, de mes études, de mon ministère sacerdotal, et de notre congrégation salésienne.
Que de fois, mes chers fils, dans ma longue carrière, j'ai dû me persuader de cette grande vérité : il est toujours plus facile de s'irriter que de patienter, de menacer un enfant, que de le persuader ! Je dirai même qu'il est plus facile, pour notre impatience et pour notre orgueil, de châtier les récalcitrants que de les corriger, en les supportant avec fermeté et douceur.
Je vous recommande la charité que saint Paul employait envers les nouveaux convertis à la religion du Seigneur, et qui le faisait souvent pleurer et supplier quand il les voyait peu dociles et répondant mal à son zèle.
Écartez tout ce qui pourrait faire croire qu'on agit sous l'effet de la passion. Il est difficile, quand on punit, de conserver le calme nécessaire pour qu'on ne s'imagine pas que nous agissons pour montrer notre autorité ou pour décharger notre emportement.
Considérons comme nos enfants ceux sur lesquels nous avons un pouvoir à exercer. Mettons-nous à leur service, comme Jésus qui est venu pour obéir, non pour commander. Redoutons ce qui pourrait nous donner l'air de vouloir dominer, et ne les dominons que pour mieux les servir.
C'est ainsi que Jésus se comportait avec ses Apôtres, en supportant leur ignorance, leur rudesse et même leur manque de foi. Il traitait les pécheurs avec gentillesse et familiarité, au point de susciter chez les uns l'étonnement, chez d'autres le scandale, et chez beaucoup l'espoir d'obtenir le pardon de Dieu. C'est pourquoi il nous a dit d'apprendre de lui à être doux et humbles de cœur.
Puisqu'ils sont nos enfants, éloignons toute colère, quand nous devons corriger leurs manquements, ou du moins modérons-la pour qu'elle semble tout à fait étouffée.
Pas d'agitation dans notre cœur, pas de mépris dans nos regards, pas d'injures sur nos lèvres. Ayons de la compassion pour le présent, de l'espérance pour l'avenir : alors vous serez de vrais pères, et vous accomplirez un véritable amendement.
Dans les cas très graves, il vaut mieux vous recommander à Dieu, lui adresser un acte d'humilité, que de vous laisser aller à un ouragan de paroles qui ne font que du mal à ceux qui les entendent, et d'autre part ne procurent aucun profit à ceux qui les méritent.
Répons
R/ Gloire à Dieu qui donne avec générosité.
Dieu aime qui donne avec joie ;
il a pouvoir de vous combler.
Celui qui fournit au laboureur la semence et la paix,
vous donnera, à vous aussi, la semence en abondance.
Votre générosité ne pourvoit pas seulement
aux besoins de vos frères,
elle est encore source d'action de grâce envers Dieu.
Oraison
Dieu qui as suscité saint Jean Bosco pour donner à la jeunesse un maître et un père, inspire-nous le même amour qui nous fera chercher le salut de nos frères en ne servant que toi seul.