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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
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R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Une voix parcourt la terre
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Psaume
68 - I —
C'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.
- Psaume 68 - II
- Psaume 68 - III
- Lecture Écoute Israël, rebelle et rétive
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Lecture patristique
SERMON DE SAINT BERNARD
SUR LES LOUANGES DE LA VIERGE MARIE - Conclusion Tu as voulu, Seigneur, qu'à l'annonce de l'ange la Vierge accueille ton Verbe éternel, qu'elle soit remplie de...
Office des lectures
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Une voix parcourt la terre
CFC — CNPL
Une voix parcourt la terre,Dieu s’approche dans la nuit ;
La semence de lumière
Donne enfin son fruit.
Voici l’heure du Royaume,
L’arbre mort a refleuri ;
Mais devant le Fils de l’homme,
Qui pourra tenir ?
À l’Orient son jour se lève,
Nul n’échappe à sa venue ;
Sa Parole comme un glaive
Met les cœurs à nu.
Seul le pauvre trouve grâce,
Seul le pauvre sait aimer :
Dieu l’invite à prendre place
Près du Fils aîné.
Et l’Agneau des sources vives,
Dieu fait chair en notre temps,
Chaque jour, sous d’humbles signes,
Vient à nos devants.
Offre-lui tes mains ouvertes,
Prends son corps livré pour toi ;
Son amour sera ta fête,
Donne-lui ta foi.
Marche encore vers la Ville
Où tes yeux verront l’Agneau,
Cherche en lui la route à suivre,
Viens au jour nouveau !
Antienne
C'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.
Psaume : 68 - I
2 Sauve-moi, mon Dieu :les eaux montent jusqu’à ma gorge !
3 J’enfonce dans la vase du gouffre,
rien qui me retienne ; *
je descends dans l’abîme des eaux,
le flot m’engloutit.
4 Je m’épuise à crier,
ma gorge brûle.*
Mes yeux se sont usés
d’attendre mon Dieu.
5 Plus abondants que les cheveux de ma tête,
ceux qui m’en veulent sans raison ; *
ils sont nombreux, mes détracteurs,
à me haïr injustement.
Moi qui n’ai rien volé,
que devrai-je rendre ? *
6 Dieu, tu connais ma folie,
mes fautes sont à nu devant toi.
7 Qu’ils n’aient pas honte pour moi, ceux qui t’espèrent,
Seigneur, Dieu de l’univers ;*
qu’ils ne rougissent pas de moi, ceux qui te cherchent,
Dieu d’Israël !
8 C’est pour toi que j’endure l’insulte,
que la honte me couvre le visage :
9 je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
10 L’amour de ta maison m’a perdu ;
on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi.
11 Si je pleure et m’impose un jeûne,
je reçois des insultes ;
12 si je revêts un habit de pénitence,
je deviens la fable des gens :
13 on parle de moi sur les places,
les buveurs de vin me chansonnent.
Psaume : 68 - II
14 Et moi, je te prie, Seigneur :
c’est l’heure de ta grâce ; *
dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi,
par ta vérité sauve-moi.
15 Tire-moi de la boue,
sinon je m’enfonce : *
que j’échappe à ceux qui me haïssent,
à l’abîme des eaux.
16 Que les flots ne me submergent pas,
que le gouffre ne m’avale, *
que la gueule du puits
ne se ferme pas sur moi.
17 Réponds-moi, Seigneur,
car il est bon, ton amour ; *
dans ta grande tendresse,
regarde-moi.
18 Ne cache pas ton visage à ton serviteur ;
je suffoque : vite, réponds-moi. *
19 Sois proche de moi, rachète-moi,
paie ma rançon à l’ennemi.
20 Toi, tu le sais, on m’insulte :
je suis bafoué, déshonoré ; *
tous mes oppresseurs
sont là, devant toi.
21 L’insulte m’a broyé le cœur,
le mal est incurable ; *
j’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.
22 À mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre.
[23-29]
Psaume : 68 - III
30 Et moi, humilié, meurtri,
que ton salut, Dieu, me redresse.
31 Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
32 Cela plaît au Seigneur plus qu’un taureau,
plus qu’une bête ayant cornes et sabots.
33 Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
34 Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.
35 Que le ciel et la terre le célèbrent,
les mers et tout leur peuplement !
36 Car Dieu viendra sauver Sion
et rebâtir les villes de Juda.
Il en fera une habitation, un héritage : *
37 patrimoine pour les descendants de ses serviteurs,
demeure pour ceux qui aiment son nom.
Verset
V/ Que vienne à moi, Seigneur, ton amour,
et ton salut, selon ta promesse.
Lecture : Écoute Israël, rebelle et rétive (Is 48, 1-11)
01 Écoutez ceci, maison de Jacob, vous qui portez le nom d’Israël, vous qui êtes issus de Juda, vous qui prêtez serment par le nom du Seigneur, qui faites mémoire du Dieu d’Israël, mais sans loyauté ni justice.
02 Car ils s’appellent « ceux de la Ville sainte », et ils s’appuient sur le Dieu d’Israël : « Seigneur de l’univers » est son nom.
03 Les événements passés, je les avais annoncés d’avance ; ils étaient sortis de ma bouche, et je les avais fait entendre ; soudain j’ai agi, et ils sont arrivés.
04 Sachant que tu es dur, que ta nuque est une barre de fer, et que ton front est de bronze,
05 je t’ai annoncé d’avance les événements ; avant qu’ils n’arrivent, je te les ai fait entendre, pour que tu n’ailles pas dire : « C’est ma figurine qui en est l’auteur, c’est mon idole, ma statue de métal fondu qui les a ordonnés. »
06 Tu as entendu tout cela : regarde-le ; et tu ne l’annoncerais pas ? Maintenant, je te fais entendre des choses nouvelles, secrètes, inconnues de toi.
07 C’est maintenant qu’elles sont créées et non depuis longtemps ; avant ce jour, tu ne les avais pas entendues ; ainsi tu ne pouvais pas dire : « Mais oui, je les connaissais ! »
08 Eh bien non, tu n’as rien entendu, non, tu ne savais rien, non, autrefois tu n’avais pas ouvert l’oreille ; je sais bien que tu as trahi encore et encore, toi que l’on nomme « Rebelle-dès-le-sein-maternel ».
09 À cause de mon nom, je suspends ma colère, pour mon honneur, je patiente avec toi, afin de ne pas t’exterminer.
10 Ce n’est pas comme de l’argent que je t’ai épuré, mais je t’ai éprouvé au creuset du malheur.
11 C’est à cause de moi, de moi seul que je le fais : Comment ! Mon nom serait-il profané ? Ma gloire, je ne la donnerai pas à un autre.
Répons
R/ Maintenant, Seigneur,
tu nous révèles des choses nouvelles,
qui viennent d'être créées !
Depuis longtemps j'avais révélé
les événements passés :
soudain j'ai agi et ils sont arrivés !
C'est à cause de moi
et de moi seul que j'ai agi.
Je ne céderai pas ma gloire à un autre.
SERMON DE SAINT BERNARD
SUR LES LOUANGES DE LA VIERGE MARIE
Le monde entier attend la réponse de Marie.
Tu l'as entendu, ô Vierge : tu concevras un fils, non d'un homme — tu l'as entendu — mais de l'Esprit Saint. L'ange, lui, attend ta réponse : il est temps pour lui de retourner vers celui qui l'a envoyé. Nous aussi, nous attendons, ô Notre Dame. Accablés misérablement par une sentence de condamnation, nous attendons une parole de pitié. Or voici, elle t'est offerte, la rançon de notre salut. Consens, et aussitôt nous serons libres. Dans le Verbe éternel de Dieu, nous avons tous été créés ; hélas, la mort fait son œuvre en nous. Une brève réponse de toi suffit pour nous recréer, de sorte que nous soyons rappelés à la vie.
Ta réponse, ô douce Vierge, Adam l'implore tout en larmes, exilé qu'il est du paradis avec sa malheureuse descendance ; il l'implore, Abraham, il l'implore, David, ils la réclament tous instamment, les autres patriarches, tes ancêtres, qui habitent eux aussi au pays de l'ombre de la mort. Cette réponse, le monde entier l'attend, prosterné à tes genoux. Et ce n'est pas sans raison, puisque de ta parole dépendent le soulagement des malheureux, le rachat des captifs, la délivrance des condamnés, le salut enfin de tous les fils d'Adam, de ta race entière.
Ne tarde plus, Vierge Marie. ~ Vite, réponds à l'ange, ou plutôt, par l'ange réponds au Seigneur. Réponds une parole et accueille la Parole ; prononce la tienne et conçois celle de Dieu ; profère une parole passagère et étreins la Parole éternelle.
Pourquoi tarder ? Pourquoi trembler ? Crois, parle selon ta foi et fais-toi tout accueil. Que ton humilité devienne audacieuse, ta timidité, confiante. Certes il ne convient pas en cet instant que la simplicité de ton cœur virginal oublie la prudence ; mais en cette rencontre unique ne crains point la présomption, Vierge prudente. Car si ta réserve fut agréable à Dieu dans le silence, plus nécessaire maintenant est l'accord empressé de ta parole. Heureuse Vierge, ouvre ton cœur à la foi, tes lèvres à l'assentiment, ton sein au Créateur. Voici qu'au dehors le Désiré de toutes les nations frappe à ta porte. Ah ! Si pendant que tu tardes il allait passer son chemin, t'obligeant à chercher de nouveau dans les larmes celui que ton cœur aime. Lève-toi, cours, ouvre-lui : lève-toi par la foi, cours par l'empressement à sa volonté, ouvre-lui par ton consentement.
Voici, dit-elle, la servante du Seigneur : que tout se passe pour moi selon ta parole.
Répons
R/ La Vierge enfantera un fils,
qu'elle appellera Emmanuel.
Ne crains pas, Marie,
tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici, tu concevras et enfanteras un fils.
Cet enfant sera grand,
on l'appellera : Fils du Très-Haut,
le Seigneur lui donnera le trône de David son Père.
Oraison
Tu as voulu, Seigneur, qu'à l'annonce de l'ange la Vierge accueille ton Verbe éternel, qu'elle soit remplie de la lumière de l'Esprit-Saint et devienne le temple du Très-Haut ; aide-nous à devenir assez humbles pour faire comme elle ta volonté.