26 septembre 2019
S. Jean de Brébeuf, Isaac Jogues, prêtres et leurs compagnons jésuites, martyrs —
Fête
- Première lecture « Comme une offrande parfaite, il les accueille » Sg 3, 1-9
- Première lecture « Ni la mort ni la vie ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu » Rm 8, 31b-39
-
Psaume
Comme un oiseau, nous avons échappé
au filet du chasseur. Ps 123 (124), 2-3, 4... - Évangile « Si le grain de blé meurt, il porte beaucoup de fruit » Jn 12, 24-26
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Lectures de la messe
Première lecture
« Comme une offrande parfaite, il les accueille » (Sg 3, 1-9)
Lecture du livre de la Sagesse
Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ;
aucun tourment n’a de prise sur eux.
Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ;
leur départ est compris comme un malheur,
et leur éloignement, comme une fin :
mais ils sont dans la paix.
Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment,
mais l’espérance de l’immortalité les comblait.
Après de faibles peines,
de grands bienfaits les attendent,
car Dieu les a mis à l’épreuve
et trouvés dignes de lui.
Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ;
comme une offrande parfaite, il les accueille.
Au temps de sa visite, ils resplendiront :
comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent.
Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples,
et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles.
Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ;
ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui.
Pour ses amis, grâce et miséricorde :
il visitera ses élus.
– Parole du Seigneur.
Ou bien
Première lecture
« Ni la mort ni la vie ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu » (Rm 8, 31b-39)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains
Frères,
si Dieu est pour nous,
qui sera contre nous ?
Il n’a pas épargné son propre Fils,
mais il l’a livré pour nous tous :
comment pourrait-il, avec lui,
ne pas nous donner tout ?
Qui accusera ceux que Dieu a choisis ?
Dieu est celui qui rend juste :
alors, qui pourra condamner ?
Le Christ Jésus est mort ;
bien plus, il est ressuscité,
il est à la droite de Dieu,
il intercède pour nous :
alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ?
la détresse ? l’angoisse ? la persécution ?
la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ?
En effet, il est écrit :
C’est pour toi qu’on nous massacre sans arrêt,
qu’on nous traite en brebis d’abattoir.
Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs
grâce à celui qui nous a aimés.
J’en ai la certitude :
ni la mort ni la vie,
ni les anges ni les Principautés célestes,
ni le présent ni l’avenir,
ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes,
ni aucune autre créature,
rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu
qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.
– Parole du Seigneur.
Psaume
(Ps 123 (124), 2-3, 4-5, 6a.7cd-8)
R/ Comme un oiseau, nous avons échappé
au filet du chasseur. (Ps 123, 7ab)
Sans le Seigneur qui était pour nous
quand des hommes nous assaillirent,
alors ils nous avalaient tout vivants,
dans le feu de leur colère.
Alors le flot passait sur nous,
le torrent nous submergeait ;
alors nous étions submergés
par les flots en furie.
Béni soit le Seigneur !
Le filet s’est rompu : nous avons échappé.
Notre secours est le nom du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre.
Évangile
« Si le grain de blé meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12, 24-26)
Alléluia. Alléluia.
Ceux qui sèment dans les larmes
moissonnent dans la joie.
Alléluia. (cf. Ps 125, 5)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Amen, amen, je vous le dis :
si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas,
il reste seul ;
mais s’il meurt,
il porte beaucoup de fruit.
Qui aime sa vie
la perd ;
qui s’en détache en ce monde
la gardera pour la vie éternelle.
Si quelqu’un veut me servir,
qu’il me suive ;
et là où moi je suis,
là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu’un me sert,
mon Père l’honorera. »
– Acclamons la Parole de Dieu.