13 août 2018
lundi, 19ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire
S. Pontien, pape, et S. Hippolyte, prêtre, martyrs.
Mémoire facultative
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Dieu, ce monde était encore absent
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Psaume
49 - I —
Les cieux proclament ta justice, Seigneur mon Dieu.
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Psaume
49 - II —
Offrez à Dieu un sacrifice de louange.
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Psaume
49 - III —
C'est la miséricorde que je veux, et non les sacrifices.
- Lecture Reviens, Dieu t'aimera de bon cœur
- Lecture patristique TRAITÉ DE THEODORET DE CYR SUR L'INCARNATION DU SEIGNEUR
- Conclusion Accorde-nous, Dieu tout-puissant, de conformer à ta volonté nos paroles et nos actes dans une inlassable reche...
Office des lectures
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Dieu, ce monde était encore absent
D. Hameline — CNPL
Dieu, ce monde était encore absentQue déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements,
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées,
L'univers en toi repose.
Dieu, quand l'homme eut habité le temps,
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements,
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves,
Jésus Christ nous dit ta gloire.
Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux,
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot,
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles,
Tu prépares la Demeure.
Antienne
Les cieux proclament ta justice, Seigneur mon Dieu.
Psaume : 49 - I
1 Le Dieu des dieux, le Seigneur,parle et convoque la terre *
du soleil levant
jusqu'au soleil couchant.
2 De Sion, belle entre toutes,
Dieu resplendit. *
3 Qu'il vienne, notre Dieu,
qu'il rompe son silence !
Devant lui, un feu qui dévore ;
autour de lui, éclate un ouragan.
4 Il convoque les hauteurs des cieux
et la terre au jugement de son peuple :
5 « Assemblez, devant moi, mes fidèles,
eux qui scellent d'un sacrifice mon alliance. »
6 Et les cieux proclament sa justice :
oui, le juge c'est Dieu !
Antienne
Offrez à Dieu un sacrifice de louange.
Psaume : 49 - II
7 « Écoute, mon peuple, je parle ; +
Israël, je te prends à témoin. *
Moi, Dieu, je suis ton Dieu !
8 « Je ne t'accuse pas pour tes sacrifices ;
tes holocaustes sont toujours devant moi.
9 Je ne prendrai pas un seul taureau de ton domaine,
pas un bélier de tes enclos.
10 « Tout le gibier des forêts m'appartient
et le bétail des hauts pâturages.
11 Je connais tous les oiseaux des montagnes ;
les bêtes des champs sont à moi.
12 « Si j'ai faim, irai-je te le dire ?
Le monde et sa richesse m'appartiennent.
13 Vais-je manger la chair des taureaux
et boire le sang des béliers ?
14 « Offre à Dieu le sacrifice d'action de grâce,
accomplis tes vœux envers le Très-Haut.
15 Invoque-moi au jour de détresse :
je te délivrerai, et tu me rendras gloire. »
Antienne
C'est la miséricorde que je veux, et non les sacrifices.
Psaume : 49 - III
16 Mais à l'impie, Dieu déclare : +
« Qu'as-tu à réciter mes lois, *
à garder mon alliance à la bouche,
17 toi qui n'aimes pas les reproches
et rejettes loin de toi mes paroles ?
18 « Si tu vois un voleur, tu fraternises,
tu es chez toi parmi les adultères ;
19 tu livres ta bouche au mal,
ta langue trame des mensonges.
20 « Tu t'assieds, tu diffames ton frère,
tu flétris le fils de ta mère.
21 Voilà ce que tu fais ;
garderai-je le silence ?
« Penses-tu que je suis comme toi ?
Je mets cela sous tes yeux, et je t'accuse.
22 Comprenez donc, vous qui oubliez Dieu :
sinon je frappe, et pas de recours !
23 « Qui offre le sacrifice d'action de grâce,
celui-là me rend gloire :
sur le chemin qu'il aura pris,
je lui ferai voir le salut de Dieu. »
Verset
V/ Écoute ma loi, ô mon peuple.
Je suis le Seigneur, ton Dieu.
Lecture : Reviens, Dieu t'aimera de bon cœur (Os 14, 2-10)
02 Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu ; car tu t’es effondré par suite de tes fautes.03 Revenez au Seigneur en lui présentant ces paroles : « Enlève toutes les fautes, et accepte ce qui est bon. Au lieu de taureaux, nous t’offrons en sacrifice les paroles de nos lèvres.
04 Puisque les Assyriens ne peuvent pas nous sauver, nous ne monterons plus sur des chevaux, et nous ne dirons plus à l’ouvrage de nos mains : “Tu es notre Dieu”, car de toi seul l’orphelin reçoit de la tendresse. »
05 Voici la réponse du Seigneur : Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai d’un amour gratuit, car ma colère s’est détournée d’Israël.
06 Je serai pour Israël comme la rosée, il fleurira comme le lis, il étendra ses racines comme les arbres du Liban.
07 Ses jeunes pousses vont grandir, sa parure sera comme celle de l’olivier, son parfum, comme celui de la forêt du Liban.
08 Ils reviendront s’asseoir à son ombre, ils feront revivre le froment, ils fleuriront comme la vigne, ils seront renommés comme le vin du Liban.
09 Éphraïm ! Peux-tu me confondre avec les idoles ? C’est moi qui te réponds et qui te regarde. Je suis comme le cyprès toujours vert, c’est moi qui te donne ton fruit.
10 Qui donc est assez sage pour comprendre ces choses, assez pénétrant pour les saisir ? Oui, les chemins du Seigneur sont droits : les justes y avancent, mais les pécheurs y trébuchent.
Répons
R/ Seigneur, ton amour déborde les cieux ;
ta vérité surpasse les nuées.
Je guérirai leur infidélité,
je les aimerai de bon cœur,
car ma colère s'est détournée d'eux.
Comme le Père m'a aimé,
moi aussi, je vous ai aimés ;
demeurez dans mon amour.
TRAITÉ DE THEODORET DE CYR SUR L'INCARNATION DU SEIGNEUR
« Je guérirai leur infidélité... »
Jésus s'achemine de son plein gré vers les souffrances annoncées par l'Écriture. Il les avait souvent prédites aux disciples et il avait même repris sévèrement Pierre qui avait accueilli leur annonce avec déplaisir. Enfin, il avait montré qu'elles réaliseraient le salut du monde. C'est pourquoi il se désigna lui-même aux hommes qui venaient l'arrêter, en disant : Je suis celui que vous cherchez. Lorsqu'on l'accusa, il ne répondit pas et, alors qu'il pouvait se cacher, il s'y refusa : pourtant, à plusieurs reprises, il avait préféré se dérober à leurs pièges.
Il pleure sur Jérusalem qui, par son incrédulité, attirait sur elle la ruine et il décrète la destruction totale du Temple jadis si fameux. Il supporte d'être frappé à la tête par un serviteur doublement servile ; il est giflé, couvert de crachats, outragé, torturé, flagellé et finalement crucifié. Il accepte que deux bandits, à sa droite et à sa gauche, soient associés à son supplice ; mis au rang des meurtriers et des criminels, il récolte le vinaigre et le fiel, fruits d'une vigne mauvaise ; il est par moquerie frappé d'un roseau, percé au côté par la lance et enfin mis au tombeau.
Il a souffert tout cela en réalisant notre salut. Ceux qui s'étaient asservis au péché se trouvaient exposés aux châtiments du péché. Mais lui, qui était indemne de tout péché et qui avait toujours suivi le chemin de la justice, subit le supplice des pécheurs, et annule par sa croix la sentence de l'antique malédiction. En effet, dit saint Paul, le Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi en devenant lui-même malédiction pour nous, puisqu'il est écrit : Maudit quiconque est pendu au bois. Et, par ses épines, il a mis fin aux châtiments infligés à Adam, puisque celui-ci, après son péché, avait entendu cette sentence : Maudit soit le sol à cause de toi ! Il produira pour toi épines et chardons.
Avec le fiel, il a pris pour lui ce qu'il y a d'amer et de pénible dans la vie mortelle et douloureuse des hommes ; avec le vinaigre, il a accepté la dégénérescence de la nature humaine et il lui a accordé sa restauration dans un état meilleur. Par la pourpre, il a symbolisé sa royauté ; par le roseau, il a suggéré combien la puissance du démon était faible et fragile. Par la gifle, il a proclamé notre affranchissement, en supportant les violences, les corrections et les fouets qui nous étaient dus.
Il a été frappé au côté, ce qui le fait ressembler à Adam. Mais, loin d'en faire sortir la femme qui, par son égarement, a enfanté la mort, il en a fait jaillir une source de vie. Celle-ci donne la vie au monde par un double ruisseau. L'un, dans le baptistère, nous rénove et nous revêt de la robe d'immortalité ; l'autre, après cet enfantement, nous alimente à la table de Dieu, ainsi qu'on allaite les nouveau-nés.
Répons
R/ Seigneur Jésus, tu étais méprisé,
mais c'était nos souffrances que tu portais.
Ils ont pesé mon salaire : trente pièces d'argent.
Voilà, dit le Seigneur, le beau prix
auquel ils m'ont apprécié.
L'homme ne peut payer sa rançon,
mais toi, mon Dieu, tu rachèteras ma vie
à la puissance de la mort.
Oraison
Accorde-nous, Dieu tout-puissant, de conformer à ta volonté nos paroles et nos actes dans une inlassable recherche des biens spirituels.