16 septembre 2017
Samedi, 23ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire
S. Corneille, pape, et S. Cyprien, évêque, martyrs
Mémoire
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Le Seigneur passe
-
Psaume
106 - I —
Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour, de ses merveilles pour les hommes.
- Psaume 106 - II
- Psaume 106 - III
- Lecture Dieu n'oubliera pas son peuple
- Lecture patristique LETTRE DE S. CYPRIEN AU PAPE S. CORNEILLE
- Conclusion Seigneur, tu as donné à ton peuple, dans les saints Corneille et Cyprien, des pasteurs dévoués et d’invincible...
Office des lectures
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Le Seigneur passe
CFC — CNPL
Le Seigneur passe...Ouvriras-tu,
Quand frappe l'inconnu ?
Peux-tu laisser mourir la voix
Qui réclame ta foi ?
Le Seigneur passe...
Entendras-tu
L'Esprit de Jésus Christ ?
Il creuse en toi la pauvreté
Pour t'apprendre à prier.
Le Seigneur passe...
Eteindras-tu
L'amour qui purifie ?
Vas-tu le fuir et refuser
D'être l'or au creuset ?
Le Seigneur passe...
Entreras-tu
Dans son eucharistie ?
Rappelle-toi que dans son corps
Il accueille ta mort.
Le Seigneur passe...
Oseras-tu
Lancer ton cri de joie ?
Christ est vivant, ressuscité.
Qui voudra l'héberger ?
Le Seigneur passe...
Attendras-tu
Un autre rendez-vous ?
Pourquoi tarder ? Prends avec lui
Le chemin de la vie.
Le Seigneur passe...
Antienne
Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour, de ses merveilles pour les hommes.
Psaume : 106 - I
1 Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
2 Ils le diront, les rachetés du Seigneur,
qu'il racheta de la main de l'oppresseur,
3 qu'il rassembla de tous les pays,
du nord et du midi, du levant et du couchant.
4 Certains erraient dans le désert
sur des chemins perdus, *
sans trouver de ville où s'établir :
5 ils souffraient la faim et la soif,
ils sentaient leur âme défaillir.
R/ 1 6 Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse :
7 il les conduit sur le bon chemin,
les mène vers une ville où s'établir.
R/ 2 8 Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes :
9 car il étanche leur soif,
il comble de biens les affamés !
10 Certains gisaient dans les ténèbres mortelles,
captifs de la misère et des fers :
11 ils avaient bravé les ordres de Dieu
et méprisé les desseins du Très-Haut ;
12 soumis par lui à des travaux accablants,
ils succombaient, et nul ne les aidait.
R/ 1 13 Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse :
14 il les délivre des ténèbres mortelles,
il fait tomber leurs chaînes.
R/ 2 15 Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes :
16 car il brise les portes de bronze,
il casse les barres de fer !
Psaume : 106 - II
17 Certains, égarés par leur péché,
ployaient sous le poids de leurs fautes :
18 ils avaient toute nourriture en dégoût,
ils touchaient aux portes de la mort.
R/ 1 19 Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse :
20 il envoie sa parole, il les guérit,
il arrache leur vie à la fosse.
R/ 2 21 Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes ;
22 qu'ils offrent des sacrifices d'action de grâce,
à pleine voix qu'ils proclament ses œuvres !
23 Certains, embarqués sur des navires,
occupés à leur travail en haute mer,
24 ont vu les œuvres du Seigneur
et ses merveilles parmi les océans.
25 Il parle, et provoque la tempête,
un vent qui soulève les vagues :
26 portés jusqu'au ciel, retombant aux abîmes,
ils étaient malades à rendre l'âme ;
27 ils tournoyaient, titubaient comme des ivrognes :
leur sagesse était engloutie.
R/ 1 28 Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse,
29 réduisant la tempête au silence,
faisant taire les vagues.
30 Ils se réjouissent de les voir s'apaiser,
d'être conduits au port qu'ils désiraient.
R/ 2 31 Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes ;
32 qu'ils l'exaltent à l'assemblée du peuple
et le chantent parmi les anciens !
Psaume : 106 - III
33 C'est lui qui change les fleuves en désert,les sources d'eau en pays de la soif,
34 en salines une terre généreuse
quand ses habitants se pervertissent.
35 C'est lui qui change le désert en étang,
les terres arides en source d'eau ;
36 là, il établit les affamés
pour y fonder une ville où s'établir.
37 Ils ensemencent des champs et plantent des vignes :
ils en récoltent les fruits.
38 Dieu les bénit et leur nombre s'accroît,
il ne laisse pas diminuer leur bétail.
39 Puis, ils déclinent, ils dépérissent,
écrasés de maux et de peines.
40 Dieu livre au mépris les puissants,
il les égare dans un chaos sans chemin.
41 Mais il relève le pauvre de sa misère ;
il rend prospères familles et troupeaux.
42 Les justes voient, ils sont en fête ;
et l'injustice ferme sa bouche.
43 Qui veut être sage retiendra ces choses :
il y reconnaîtra l'amour du Seigneur.
Verset
V/ Ta justice est pareille aux plus hautes montagnes,
tes jugements aux plus profonds abîmes.
Lecture : Dieu n'oubliera pas son peuple (Lm 5, 1-22)
01 Rappelle-toi, Seigneur, ce qui nous arrive. Regarde, et vois notre honte.
02 Notre héritage a passé à des inconnus, nos maisons, à des étrangers.
03 Nous sommes orphelins de pères, et nos mères sont veuves.
04 Notre eau, nous la buvons à prix d’argent ; nous achetons notre bois.
05 Nous voici pourchassés, asservis ; exténués, nous n’avons pas de repos.
06 Nous tendons la main à l’Égypte, à Assour, pour notre part de pain.
07 Nos pères ont péché : ils ne sont plus, et c’est nous qui portons leurs fautes.
08 Pour maîtres nous avons des esclaves et nul ne nous tire de leurs mains.
09 Nous risquons notre vie pour du pain face à l’épée du désert.
10 Notre peau brûle comme un four face aux ardeurs de la faim.
11 Ils ont violé des femmes dans Sion, des vierges dans les villes de Juda.
12 Par leurs mains, des princes ont été pendus, la face des anciens n’est pas honorée.
13 Des jeunes gens ont porté la meule, des garçons, sous le poids du bois, trébuchent.
14 Les anciens ne tiennent plus conseil à la porte, et les jeunes ont cessé leurs chansons.
15 La joie de notre cœur a cessé, notre danse a fait place au deuil.
16 La couronne est tombée de notre tête. Malheur à nous, car nous avons péché !
17 Si notre cœur est malade, si nos yeux sont dans la nuit,
18 c’est que le mont Sion est déserté ; là, rôdent les renards.
19 Mais toi, Seigneur, tu sièges pour toujours ; ton trône est pour les âges des âges.
20 Pourquoi nous oublier sans fin, nous abandonner pour la suite des jours ?
21 Fais-nous revenir à toi, Seigneur, et nous reviendrons. Renouvelle pour nous les jours d’autrefois.
22 Nous aurais-tu voués au mépris, serais-tu irrité contre nous sans mesure ?
Répons
R/Sauve-nous, Seigneur, nous périssons.
Heureux, vous les pauvres,
car le Royaume de Dieu est à vous.
Heureux, vous qui avez faim maintenant,
car vous serez rassasiés.
Heureux, vous qui pleurez maintenant,
car vous rirez.
Heureux si l'on vous insulte
à cause du Fils de l'homme,
exultez : grande sera votre récompense.
LETTRE DE S. CYPRIEN AU PAPE S. CORNEILLE
Cyprien à Corneille son frère.
Nous avons appris, frère très cher, les témoignages que vous avez donnés de votre foi et de votre courage et nous avons accueilli la noblesse de votre confession avec un tel enthousiasme que nous nous considérons comme les associés et les compagnons des louanges que vous méritez. Car nous ne formons qu'une seule Église, nos esprits sont unis, notre unanimité est indissoluble ; quel évêque ne se réjouirait donc de la gloire d'un de ses collègues comme d'une gloire qui lui appartient ? Et quel est le groupe de frères, n'importe où, qui ne serait heureux de la joie de ses frères ?
On ne pourrait assez exprimer toute l'allégresse, toute la joie qui a éclaté ici quand nous avons reçu ces bonnes nouvelles de votre courage : que vous avez été le chef de la confession rendue par les frères, mais aussi que la confession des frères a fait ressortir la confession de leur chef. Car, en marchant le premier vers la gloire, vous avez acquis de nombreux compagnons de gloire, vous avez décidé tout le peuple à être confesseur en vous montrant prêt à confesser la foi le premier au nom de tous. Aussi, nous ne savons pas ce que nous devons d'abord célébrer en vous : ou bien votre foi prompte et inébranlable, ou bien cet amour des frères qui ne veulent pas se séparer de vous. Le courage de l'évêque marchant le premier s'est alors manifesté publiquement, et l'union des frères qui vous suivaient s'est montrée en même temps. Du fait qu'il n'y a eu chez vous qu'un seul cœur et une seule voix, c'est toute l'Église de Rome qui a confessé le Christ.
On a vu éclater chez vous, frère très cher, cette foi dont le bienheureux Apôtre a fait l'éloge. Cette gloire de votre courage, cette constance dans la fermeté, il les voyait d'avance par l'esprit, et en proclamant vos mérites par l'éloge de ce qui arriverait plus tard, il exaltait les pères pour stimuler leurs fils. En étant unanimes, en étant courageux, vous avez donné aux autres frères de grands exemples d'unanimité et de courage. ~
Nous vous exhortons autant que nous le pouvons, frère très cher, au nom de l'affection mutuelle qui nous unit puisque la providence du Seigneur nous avertit, puisque les avis salutaires de la divine miséricorde nous signalent que le jour approche où nous devrons livrer combat, ne cessons pas de jeûner, de veiller, de prier avec tout notre peuple. ~ Car telles sont les armes célestes à notre disposition, qui nous donnent de tenir bon et de persévérer avec courage ; voilà les fortifications spirituelles, les armes divines qui nous mettent à l'abri.
Faisons mémoire l'un de l'autre, n'ayons qu'un seul cœur, qu'une seule âme ; chacun de notre côté, prions l'un pour l'autre ; allégeons nos épreuves et nos angoisses par notre amour mutuel.
Répons
R/ Tous ceux qui veulent plaire à Dieu
connaîtront la souffrance.
Nous nous affirmons en tout
comme des ministres de Dieu,
constants dans les tribulations,
les détresses, les angoisses.
On nous tient pour affligés,
et nous sommes toujours joyeux,
pour gens qui n'ont rien,
et nous possédons tout.
Reste fidèle jusqu'à la mort, dit le Seigneur,
et je te donnerai la couronne de vie.
Oraison
Seigneur, tu as donné à ton peuple, dans les saints Corneille et Cyprien, des pasteurs dévoués et d’invincibles martyrs ; à leur prière, fortifie notre courage et notre foi, et accorde-nous de travailler avec empressement pour l’unité de l’Église.