18 mai 2017
Jeudi, 5ème Semaine du Temps Pascal —
S. Jean Ier, pape et martyr
Mémoire facultative
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Ô nuit, de quel éclat tu resplendis !
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Psaume
17 - IV —
Qui est Dieu, hormis le Seigneur ? Qui est rocher, sinon notre Dieu, alléluia.
- Psaume 17 - V
- Psaume 17 - VI
- Lecture La Jérusalem nouvelle
- Lecture patristique HOMÉLIE PASCALE DE SAINT GAUDENCE DE BRESCIA
- Conclusion Dieu qui nous as sanctifiés et qui nous as donné le bonheur quand nous étions pécheurs et malheureux, prends s...
Office des lectures
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Ô nuit, de quel éclat tu resplendis !
CFC — CNPL
Ô nuit, de quel éclat tu resplendis !
La mort n'a pu garder dans son étreinte
Le Fils unique.
Jésus repousse l'ombre
Et sort vainqueur :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
L'instant
Où triomphe la vie.
Quelqu'un, près de la croix, n'a pas douté ;
La Femme jusqu'au jour a porté seule
L'espoir du monde.
Sa foi devance l'heure
Et sait déjà :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
La joie
Dont tressaille Marie.
Jésus, lumière et vie, demeure en nous !
Pourquoi chercher encore au tombeau vide
Un autre signe ?
L'amour jaillit et chante
Au fond du cœur :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
Le feu
Qui s'éveille aujourd'hui.
Antienne
Qui est Dieu, hormis le Seigneur ? Qui est rocher, sinon notre Dieu, alléluia.
Psaume : 17 - IV
31 Ce Dieu a des chemins sans reproche, +la parole du Seigneur est sans alliage,
il est un bouclier pour qui s'abrite en lui.
32 Qui est Dieu, hormis le Seigneur ?
le Rocher, sinon notre Dieu ?
33 C'est le Dieu qui m'emplit de vaillance
et m'indique un chemin sans reproche.
34 Il me donne l'agilité du chamois,
il me tient debout sur les hauteurs,
35 il exerce mes mains à combattre
et mon bras, à tendre l'arc.
Psaume : 17 - V
36 Par ton bouclier tu m'assures la victoire,
ta droite me soutient, ta patience m'élève.
37 C'est toi qui allonges ma foulée
sans que faiblissent mes chevilles.
38 Je poursuis mes ennemis, je les rejoins,
je ne reviens qu'après leur défaite ;
39 je les abats : ils ne pourront se relever ;
ils tombent : les voilà sous mes pieds.
40 Pour le combat tu m'emplis de vaillance ;
devant moi tu fais plier mes agresseurs.
41 Tu me livres des ennemis en déroute ;
j'anéantis mes adversaires.
42 Ils appellent ? pas de sauveur !
le Seigneur ? pas de réponse !
43 J'en fais de la poussière pour le vent,
de la boue qu'on enlève des rues.
44 Tu me libères des querelles du peuple,
tu me places à la tête des nations.
Un peuple d'inconnus m'est asservi :
45 au premier mot, ils m'obéissent.
Ces fils d'étrangers se soumettent ; +
46 ces fils d'étrangers capitulent :
en tremblant ils quittent leurs bastions.
Psaume : 17 - VI
47 Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu'il triomphe, le Dieu de ma victoire,
48 ce Dieu qui m'accorde la revanche,
qui soumet à mon pouvoir les nations !
49 Tu me délivres de tous mes ennemis, +
tu me fais triompher de l'agresseur,
tu m'arraches à la violence de l'homme.
50 Aussi, je te rendrai grâce parmi les peuples,
Seigneur, je fêterai ton nom.
51 Il donne à son roi de grandes victoires, *
il se montre fidèle à son messie,
à David et sa descendance, pour toujours.
Verset
V/ Dieu qui a ressuscité le Seigneur, alléluia.
nous ressuscitera aussi par sa puissance, alléluia.
Lecture : La Jérusalem nouvelle (Ap 21, 9-27)
09 Alors arriva l’un des sept anges aux sept coupes remplies des sept derniers fléaux, et il me parla ainsi : « Viens, je te montrerai la Femme, l’Épouse de l’Agneau. »
10 En esprit, il m’emporta sur une grande et haute montagne ; il me montra la Ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu :
11 elle avait en elle la gloire de Dieu ; son éclat était celui d’une pierre très précieuse, comme le jaspe cristallin.
12 Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes et, sur ces portes, douze anges ; des noms y étaient inscrits : ceux des douze tribus des fils d’Israël.
13 Il y avait trois portes à l’orient, trois au nord, trois au midi, et trois à l’occident.
14 La muraille de la ville reposait sur douze fondations portant les douze noms des douze Apôtres de l’Agneau.
15 Celui qui me parlait tenait un roseau d’or comme mesure, pour mesurer la ville, ses portes, et sa muraille.
16 La ville a la forme d’un carré : sa longueur est égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau : douze mille stades ; sa longueur, sa largeur et sa hauteur sont égales.
17 Puis il mesura sa muraille : cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme et mesure d’ange.
18 Le matériau de la muraille est de jaspe, et la ville est d’or pur, d’une pureté transparente.
19 Les fondations de la muraille de la ville sont ornées de toutes sortes de pierres précieuses. La première fondation est de jaspe, la deuxième de saphir, la troisième de calcédoine, la quatrième d’émeraude,
20 la cinquième de sardoine, la sixième de cornaline, la septième de chrysolithe, la huitième de béryl, la neuvième de topaze, la dixième de chrysoprase, la onzième d’hyacinthe, la douzième d’améthyste.
21 Les douze portes sont douze perles, chaque porte faite d’une seule perle ; la place de la ville est d’or pur d’une parfaite transparence.
22 Dans la ville, je n’ai pas vu de sanctuaire, car son sanctuaire, c’est le Seigneur Dieu, Souverain de l’univers, et l’Agneau.
23 La ville n’a pas besoin du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine : son luminaire, c’est l’Agneau.
24 Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y porteront leur gloire.
25 Jour après jour, jamais les portes ne seront fermées, car il n’y aura plus de nuit.
26 On apportera dans la ville la gloire et le faste des nations.
27 Rien de souillé n’y entrera jamais, ni personne qui pratique abomination ou mensonge, mais seulement ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau.
Répons
R/ Ton Dieu sera ta beauté,
ta lumière éternelle !
Jérusalem, tes portes seront de cristal
et tes murs, de rubis,
et l'on chantera sur tes places :
Alléluia, alléluia !
Ta splendeur illuminera
toutes les contrées de la terre ;
les peuples viendront de loin
adorer le Seigneur dans tes murs.
HOMÉLIE PASCALE DE SAINT GAUDENCE DE BRESCIA
L'Eucharistie, Pâque du Seigneur
Un seul est mort pour tous, et c'est le même qui, à travers toutes les maisons de l'Église, dans le mystère du pain et du vin, réconforte en étant immolé, donne la vie en étant cru, sanctifie ceux qui le consacrent en étant consacré.
C'est la chair, c'est le sang de l'Agneau. Car le pain qui est descendu du ciel a dit : Le pain que je donnerai, c'est ma chair, pour la vie du monde. Et son sang est fort bien signifié par l'apparence du vin, puisqu'en disant lui-même dans l'Évangile : Moi, je suis la vraie vigne, il montre clairement que son sang, c'est n'importe quel vin offert pour représenter sa passion. Aussi le saint patriarche Jacob avait-il fait cette prophétie sur le Christ : Il lave son vêtement dans le vin, son habit dans le sang de la grappe. Effectivement, il devait laver son vêtement, c'est-à-dire notre corps, dans son propre sang.
Lui qui est le Créateur et le Seigneur de la nature, qui fait sortir le pain de la terre, il fait avec du pain (parce qu'il le peut et qu'il l'a promis) son propre corps ; et lui qui a fait du vin avec de l'eau, il a fait son sang avec du vin.
C'est la Pâque du Seigneur, dit-il, c'est-à-dire son passage. Car tu ne dois pas penser que c'est un élément terrestre : en « passant » en lui, il en a fait une réalité céleste, il en a fait son corps et son sang.
Ce que tu reçois, c'est le corps qui provient de ce pain céleste, c'est le sang de cette vigne sainte. Car, lorsqu'il présentait le pain et le vin à ses disciples, il leur a dit : Ceci est mon corps ; ceci est mon sang. Croyons, je vous en prie, celui en qui nous avons mis notre foi; il ignore le mensonge, lui qui est la vérité.
Lorsqu'il parla de manger son corps et de boire son sang, les foules furent stupéfaites, et elles protestaient : Ce qu'il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l'écouter ! Aussi, pour purifier par le feu du ciel ces pensées, dont je vous ai dit qu'il faut les éviter, il ajouta : C'est l'Esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
Répons
R/ Allons dans la joie puiser aux sources du salut !
Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai
n'aura plus jamais soif.
L'eau que je vous donnerai deviendra en vous
source jaillissant en vie éternelle.
Oraison
Dieu qui nous as sanctifiés et qui nous as donné le bonheur quand nous étions pécheurs et malheureux, prends soin de tes dons, prends soin de ton œuvre : à ceux que tu as justifiés par la foi, accorde la force de persévérer.