20 janvier 2017
Vendredi, 2ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire
S. Fabien, pape et martyr. Saint Sébastien, martyr
Mémoire facultative
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Retournez-vous, voici l'Esprit
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Psaume
37 - I —
Seigneur, reprends-moi sans colère !
-
Psaume
37 - II —
Seigneur, tout mon désir est devant toi.
-
Psaume
37 - III —
Oui, j'avoue mon péché ; ne m'abandonne pas, mon Sauveur !
- Lecture L'unique option
- Lecture patristique LA PERFECTION SPIRITUELLE PAR DIADOQUE DE PHOTICÉ
- Conclusion Dieu tout-puissant, force de ceux qui espèrent en toi, sois favorable à nos appels : puisque l'homme est fragi...
Office des lectures
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Retournez-vous, voici l'Esprit
La Tour du Pin — CNPL
Retournez-vous, voici l'Esprit
Du Seigneur, au vent de la nuit,
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ;
À la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.
N'alliez-vous pas vous desséchant
Dans vos lois de chair et de sang,
À perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.
Ouvrez la fente de vos cœurs,
Et voyez celle du Seigneur,
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés,
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.
Et son Esprit brise les joints
Avec l'arbre mort du jardin
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.
Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang
Qui l'auront choisi pour demeure.
Antienne
Seigneur, reprends-moi sans colère !
Psaume : 37 - I
2 Seigneur, corrige-moi sans colèreet reprends-moi sans violence.
3 Tes flèches m'ont frappé,
ta main s'est abattue sur moi.
4 Rien n'est sain dans ma chair sous ta fureur,
rien d'intact en mes os depuis ma faute.
5 Oui, mes péchés me submergent,
leur poids trop pesant m'écrase.
6 Mes plaies sont puanteur et pourriture :
c'est là le prix de ma folie.
7 Accablé, prostré, à bout de forces,
tout le jour j'avance dans le noir.
8 La fièvre m'envahit jusqu'aux moelles,
plus rien n'est sain dans ma chair.
Antienne
Seigneur, tout mon désir est devant toi.
Psaume : 37 - II
9 Brisé, écrasé, à bout de forces,
mon cœur gronde et rugit.
10 Seigneur, tout mon désir est devant toi,
et rien de ma plainte ne t'échappe.
11 Le cœur me bat, ma force m'abandonne,
et même la lumière de mes yeux.
12 Amis et compagnons se tiennent à distance,
et mes proches, à l'écart de mon mal.
13 Ceux qui veulent ma perte me talonnent,
ces gens qui cherchent mon malheur ;
ils prononcent des paroles maléfiques,
tout le jour ils ruminent leur traîtrise.
Antienne
Oui, j'avoue mon péché ; ne m'abandonne pas, mon Sauveur !
Psaume : 37 - III
14 Moi, comme un sourd, je n'entends rien,
comme un muet, je n'ouvre pas la bouche,
15 pareil à celui qui n'entend pas,
qui n'a pas de réplique à la bouche.
16 C'est toi que j'espère, Seigneur :
Seigneur mon Dieu, toi, tu répondras.
17 J'ai dit : « Qu'ils ne triomphent pas,
ceux qui rient de moi quand je trébuche ! »
18 Et maintenant, je suis près de tomber,
ma douleur est toujours devant moi.
19 Oui, j'avoue mon péché,
je m'effraie de ma faute.
20 Mes ennemis sont forts et vigoureux,
ils sont nombreux à m'en vouloir injustement.
21 Ils me rendent le mal pour le bien ;
quand je cherche le bien, ils m'accusent.
22 Ne m'abandonne jamais, Seigneur,
mon Dieu, ne sois pas loin de moi.
23 Viens vite à mon aide,
Seigneur, mon salut !
Verset
V/ Tu es mon rempart et mon refuge :
j'espère en ta parole.
Lecture : L'unique option (Dt 10, 12-22; 11, 1-9.26-28)
10.12 Maintenant, sais-tu, Israël, ce que le Seigneur ton Dieu te demande ? Craindre le Seigneur ton Dieu, suivre tous ses chemins, aimer le Seigneur ton Dieu, le servir de tout ton cœur et de toute ton âme,
10.13 garder les commandements et les décrets du Seigneur que je te donne aujourd’hui pour ton bien.
10.14 C’est au Seigneur ton Dieu qu’appartiennent les cieux et les hauteurs des cieux, la terre et tout ce qu’elle renferme.
10.15 Et pourtant, c’est uniquement à tes pères que le Seigneur ton Dieu s’est attaché par amour. Après eux, entre tous les peuples, c’est leur descendance qu’il a choisie, ce qu’il fait encore aujourd’hui avec vous.
10.16 Pratiquez la circoncision du cœur, n’ayez plus la nuque raide,
10.17 car le Seigneur votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, vaillant et redoutable, qui est impartial et ne se laisse pas acheter.
10.18 C’est lui qui rend justice à l’orphelin et à la veuve, qui aime l’immigré, et qui lui donne nourriture et vêtement.
10.19 Aimez donc l’immigré, car au pays d’Égypte vous étiez des immigrés.
10.20 Tu craindras le Seigneur ton Dieu, tu le serviras, c’est à lui que tu resteras attaché, c’est par son nom que tu prêteras serment.
10.21 Il est ton Dieu, c’est lui que tu dois louer : il a fait pour toi ces choses grandes et redoutables que tu as vues de tes yeux.
10.22 Quand tes pères sont arrivés en Égypte, ils n’étaient que soixante-dix ; mais à présent le Seigneur votre Dieu vous a rendus aussi nombreux que les étoiles du ciel.
11.01 Tu aimeras donc le Seigneur ton Dieu et tu garderas ses observances, ses décrets, ses ordonnances et ses commandements, chaque jour.
11.02 Aujourd’hui, contrairement à vos fils à qui il n’a pas été donné de connaître et de voir, vous, vous connaissez les leçons du Seigneur votre Dieu, sa grandeur, sa main forte et son bras étendu ;
11.03 les signes et les œuvres qu’il a accomplis en Égypte, contre Pharaon, roi d’Égypte, et tout son pays :
11.04 ce qu’il a fait à l’armée égyptienne, à ses chevaux et à ses chars, en faisant déferler sur eux les eaux de la mer des Roseaux tandis qu’ils vous poursuivaient – le Seigneur les a supprimés ; vous le constatez encore aujourd’hui – ;
11.05 vous connaissez ce qu’il a fait pour vous dans le désert jusqu’à ce que vous arriviez en ce lieu ;
11.06 ce qu’il a fait à Datane et à Abiram, les fils d’Éliab, fils de Roubène, quand la terre ouvrit sa bouche et les engloutit au milieu de tout Israël, avec leurs familles, leurs tentes et tous les gens qui les suivaient.
11.07 Ce sont bien vos propres yeux qui ont vu toute la grande œuvre accomplie par le Seigneur !
11.08 Vous garderez donc tous les commandements que je te prescris aujourd’hui, afin d’être forts, de prendre possession du pays où vous allez entrer
11.09 et de prolonger vos jours sur la terre que le Seigneur a juré à vos pères de leur donner, à eux et à leur descendance, un pays ruisselant de lait et de miel.
11.26 Vois ! Aujourd’hui je vous propose la bénédiction ou la malédiction :
11.27 la bénédiction si vous écoutez les commandements du Seigneur votre Dieu, que je vous donne aujourd’hui ;
11.28 la malédiction si vous n’écoutez pas les commandements du Seigneur votre Dieu, si vous vous écartez du chemin que je vous prescris aujourd’hui, pour suivre d’autres dieux que vous ne connaissez pas.
Répons
R/ Quant à nous, aimons le Seigneur notre Dieu
puisque lui nous a aimés le premier.
Celui qui garde la parole du Seigneur,
en lui l'amour de Dieu atteint sa perfection.
Ses commandements ne sont pas pesants :
celui qui naît de Dieu est vainqueur du monde.
LA PERFECTION SPIRITUELLE PAR DIADOQUE DE PHOTICÉ
L'amour de Dieu.
Celui qui se chérit lui-même ne peut pas aimer Dieu ; mais celui qui, à cause des richesses surabondantes de l'amour divin, ne se chérit pas lui-même, celui-là aime Dieu. Aussi un tel homme ne cherche-t-il jamais sa propre gloire, mais celle de Dieu ; car celui qui se chérit lui-même cherche sa propre gloire. Celui qui chérit Dieu aime la gloire de son Créateur.
C'est en effet le propre d'une âme sensible à l'amour de Dieu, que de chercher constamment la gloire de Dieu chaque fois qu'elle accomplit les commandements, et de se réjouir de son propre abaissement. Car la gloire convient à Dieu en raison de sa grandeur ; et l'abaissement convient à l'homme, car il fait de lui le familier de Dieu. Si nous agissons ainsi, nous serons joyeux à l'exemple de saint Jean Baptiste et nous commencerons à répéter sans relâche : Il faut qu'il s'élève, et que je diminue.
Je connais quelqu'un qui aime tellement Dieu — bien qu'il s'afflige de ne pas l'aimer comme il le voudrait — que son âme éprouve sans cesse ce désir fervent : que Dieu soit glorifié en lui, et que lui-même soit comme n'existant pas. Un tel homme ne sait pas ce qu'il est, même lorsqu'il reçoit des éloges, car, dans son grand désir d'abaissement, il ne pense pas à sa propre dignité : il accomplit le culte divin, comme c'est la loi des prêtres ; mais, dans son extrême disposition d'amour pour Dieu, il cache le souvenir de sa propre dignité dans l'abîme de son amour pour Dieu ; dans un esprit d'humilité, il enfouit l'orgueil qu'il en tirerait pour ne jamais paraître à son propre jugement qu'un serviteur inutile. Il est comme étranger à sa propre dignité, dans son désir d'abaissement. C'est ce que nous devons faire, nous aussi ; fuir tout honneur et toute gloire, à cause de la richesse débordante d'amour du Seigneur qui nous a tant aimés.
Celui qui aime Dieu, dans le fond de son cœur, celui-là est connu de lui. Dans la mesure, en effet, où l'on accueille l'amour de Dieu dans le fond de son âme, dans cette mesure on a l'amour de Dieu. C'est pourquoi, désormais, un tel homme vit dans une ardente passion pour l'illumination de la connaissance, jusqu'à ce qu'il goûte une grande plénitude intérieure; alors il ne se connaît plus lui-même : il est entièrement transformé par l'amour de Dieu.
Un tel homme est dans cette vie sans y être. S'il continue d'habiter dans son corps, il en sort continuellement par le mouvement d'amour de son âme, qui le porte vers Dieu. Sans relâche, désormais, le cœur brûlé par le feu de l'amour, il reste attaché à Dieu d'une façon irrésistible, parce qu'il a été arraché définitivement à l'amitié envers soi-même par l'amour de Dieu. Car, si nous avons été hors de nous-mêmes, dit saint Paul, c'est pour Dieu ; si nous sommes raisonnables, c'est pour vous.
Répons
R/ Dieu a tant aimé le monde,
qu'il a donné son Fils unique.
Ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu :
lui, le premier, nous a aimés.
Son Fils, son unique, il l'a offert
pour les péchés du monde entier.
À tous ceux qui croient au Christ,
il donne la vie éternelle.
Oraison
Dieu tout-puissant, force de ceux qui espèrent en toi, sois favorable à nos appels : puisque l'homme est fragile et que sans toi il ne peut rien, donne-nous toujours le secours de ta grâce ; ainsi nous pourrons, en observant tes commandements, vouloir et agir de manière à répondre à ton amour.