22 octobre 2016
Samedi, 29ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire
de la férie
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Le Seigneur passe
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Psaume
130 —
Qui se fera petit comme un enfant sera le plus grand dans le Royaume des cieux.
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Psaume
131 - I —
D'un cœur simple et joyeux, Seigneur, j'ai tout donné.
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Psaume
131 - II —
Dieu lui donnera le trône de David et son règne n'aura pas de fin.
- Lecture La Sagesse, prérogative d'israël
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Lecture patristique
HOMÉLIE DE SAINT PIERRE CHRYSOLOGUE
SUR L'ANCIEN ET LE NOUVEL ADAM - Conclusion Accorde-nous, Seigneur, de pouvoir t'adorer sans partage, et d'avoir pour tout homme une vraie charité.
Office des lectures
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Le Seigneur passe
CFC — CNPL
Le Seigneur passe...Ouvriras-tu,
Quand frappe l'inconnu ?
Peux-tu laisser mourir la voix
Qui réclame ta foi ?
Le Seigneur passe...
Entendras-tu
L'Esprit de Jésus Christ ?
Il creuse en toi la pauvreté
Pour t'apprendre à prier.
Le Seigneur passe...
Eteindras-tu
L'amour qui purifie ?
Vas-tu le fuir et refuser
D'être l'or au creuset ?
Le Seigneur passe...
Entreras-tu
Dans son eucharistie ?
Rappelle-toi que dans son corps
Il accueille ta mort.
Le Seigneur passe...
Oseras-tu
Lancer ton cri de joie ?
Christ est vivant, ressuscité.
Qui voudra l'héberger ?
Le Seigneur passe...
Attendras-tu
Un autre rendez-vous ?
Pourquoi tarder ? Prends avec lui
Le chemin de la vie.
Le Seigneur passe...
Antienne
Qui se fera petit comme un enfant sera le plus grand dans le Royaume des cieux.
Psaume : 130
1 Seigneur, je n’ai pas le cœur fier
ni le regard ambitieux ; *
je ne poursuis ni grands desseins,
ni merveilles qui me dépassent.
2 Non, mais je tiens mon âme
égale et silencieuse ; *
mon âme est en moi comme un enfant,
comme un petit enfant contre sa mère.
3 Attends le Seigneur, Israël, *
maintenant et à jamais.
Antienne
D'un cœur simple et joyeux, Seigneur, j'ai tout donné.
Psaume : 131 - I
1 Souviens-toi, Seigneur, de David
et de sa grande soumission
2 quand il fit au Seigneur un serment,
une promesse au Puissant de Jacob :
3 « Jamais je n’entrerai sous ma tente,
et jamais ne m’étendrai sur mon lit,
4 j’interdirai tout sommeil à mes yeux
et tout répit à mes paupières,
5 avant d’avoir trouvé un lieu pour le Seigneur,
une demeure pour le Puissant de Jacob. »
6 Voici qu’on nous l’annonce à Éphrata,
nous l’avons trouvée près de Yagar.
7 Entrons dans la demeure de Dieu,
prosternons-nous aux pieds de son trône.
8 Monte, Seigneur, vers le lieu de ton repos,
toi, et l’arche de ta force !
9 Que tes prêtres soient vêtus de justice,
que tes fidèles crient de joie !
10 Pour l’amour de David, ton serviteur,
ne repousse pas la face de ton messie.
Antienne
Dieu lui donnera le trône de David et son règne n'aura pas de fin.
Psaume : 131 - II
11 Le Seigneur l’a juré à David,et jamais il ne reprendra sa parole :
« C’est un homme issu de toi
que je placerai sur ton trône.
12 « Si tes fils gardent mon alliance,
les volontés que je leur fais connaître,
leurs fils, eux aussi, à tout jamais,
siègeront sur le trône dressé pour toi. »
13 Car le Seigneur a fait choix de Sion ;
elle est le séjour qu’il désire :
14 « Voilà mon repos à tout jamais,
c’est le séjour que j’avais désiré.
15 « Je bénirai, je bénirai ses récoltes
pour rassasier de pain ses pauvres.
16 Je vêtirai de gloire ses prêtres,
et ses fidèles crieront, crieront de joie.
17 « Là, je ferai germer la force de David ;
pour mon messie, j’ai allumé une lampe.
18 Je vêtirai ses ennemis de honte,
mais, sur lui, la couronne fleurira. »
Verset
V/ Venez, voyez l'œuvre de Dieu :
sur la terre, il fait des merveilles.
Lecture : La Sagesse, prérogative d'israël (Ba 3, 9-15.24-38; 4, 1-4)
3.09 Écoute, Israël, les commandements de vie, prête l’oreille pour acquérir la connaissance.3.10 Pourquoi donc, Israël, pourquoi es-tu exilé chez tes ennemis, vieillissant sur une terre étrangère,
3.11 souillé par le contact des cadavres, inscrit parmi les habitants du séjour des morts ?
3.12 – Parce que tu as abandonné la Source de la Sagesse !
3.13 Si tu avais suivi les chemins de Dieu, tu vivrais dans la paix pour toujours.
3.14 Apprends où se trouvent et la connaissance, et la force, et l’intelligence ; pour savoir en même temps où se trouvent de longues années de vie, la lumière des yeux et la paix.
3.15 Mais qui donc a découvert la demeure de la Sagesse, qui a pénétré jusqu’à ses trésors ?
3.24 Ô Israël, comme elle est grande, la maison de Dieu, comme il est vaste, le domaine qui lui appartient !
3.25 Grand et sans borne, élevé, sans mesure !
3.26 C’est là que naquirent les célèbres géants des origines, de haute stature, experts à la guerre.
3.27 Ce n’est pas eux que Dieu a choisis, il ne leur a pas montré le chemin du savoir.
3.28 Ils ont péri, par manque de connaissance, ils ont péri à cause de leur imprudence.
3.29 Qui est monté au ciel pour saisir la Sagesse et la faire descendre des nuées ?
3.30 Qui a traversé la mer pour la trouver et la rapporter au prix d’un or très fin ?
3.31 Nul ne connaît son chemin, nul n’examine son sentier.
3.32 Mais celui qui sait tout en connaît le chemin, il l’a découvert par son intelligence. Il a pour toujours aménagé la terre, et l’a peuplée de troupeaux.
3.33 Il lance la lumière, et elle prend sa course ; il la rappelle, et elle obéit en tremblant.
3.34 Les étoiles brillent, joyeuses, à leur poste de veille ;
3.35 il les appelle, et elles répondent : « Nous voici ! » Elles brillent avec joie pour celui qui les a faites.
3.36 C’est lui qui est notre Dieu : aucun autre ne lui est comparable.
3.37 Il a découvert les chemins du savoir, et il les a confiés à Jacob, son serviteur, à Israël, son bien-aimé.
3.38 Ainsi, la Sagesse est apparue sur la terre, elle a vécu parmi les hommes.
4.01 Elle est le livre des préceptes de Dieu, la Loi qui demeure éternellement : tous ceux qui l’observent vivront, ceux qui l’abandonnent mourront.
4.02 Reviens, Jacob, saisis-la de nouveau ; à sa lumière, marche vers la splendeur :
4.03 ne laisse pas ta gloire à un autre, tes privilèges à un peuple étranger.
4.04 Heureux sommes-nous, Israël ! Car ce qui plaît à Dieu, nous le connaissons.
Répons
R/ Ô abîme de la sagesse
et de la science de Dieu,
insondables, ses décrets,
incompréhensibles, ses voies.
Mystère de Dieu, mystère du Christ,
où se trouvent cachés tous les trésors
de la sagesse et de la connaissance.
Dieu a voulu nous faire connaître
la gloire de ce mystère au milieu des nations :
le Christ parmi nous, l'espérance de la gloire.
HOMÉLIE DE SAINT PIERRE CHRYSOLOGUE
SUR L'ANCIEN ET LE NOUVEL ADAM
Le premier et le dernier Adam
Saint Paul nous apprend que deux hommes sont à l'origine du genre humain : Adam et le Christ. Deux hommes égaux quant au corps, mais inégaux en mérite ; vraiment tout à fait semblables par l'agencement de leurs membres, mais vraiment tout à fait dissemblables par leur origine. Le premier Adam, dit-il, a été créé comme un être humain qui a reçu la vie ; le dernier est un être spirituel qui donne la vie.
Le premier a été créé par le dernier de qui il a reçu l'âme qui le ferait vivre ; il a été formé par son Créateur ; et celui-ci n'attendait pas que la vie lui soit donnée par un autre, puisque c'est lui seul qui donne la vie à tous. Le premier est modelé d'un limon très vil ; le dernier est né du sein très noble de la Vierge ; chez l'un, la terre se transforme en chair ; chez l'autre, la chair est élevée jusqu'à Dieu.
Que puis-je dire encore ? Le second Adam a établi son image dans le premier Adam, alors qu'il le modelait. De là vient qu'il en a endossé le rôle et reçu le nom, afin de ne pas laisser perdre ce qu'il avait fait à son image. Premier Adam, dernier Adam : le premier a commencé, le dernier ne finira pas. Car le dernier est véritablement le premier, comme il l'a dit lui-même : Je suis le Premier et le Dernier.
Je suis le Premier, c'est-à-dire sans commencement. Je suis le Dernier, c'est-à-dire sans fin. Mais, dit l'Apôtre, ce qui est apparu d'abord, ce n'est pas l'être spirituel, c'est l'être humain et, ensuite seulement, le spirituel. En effet, la terre précède le fruit ; mais la terre n'a pas autant de valeur que le fruit. Celle-là exige des gémissements et des travaux. Celui-ci donne la richesse et la vie. Le prophète a raison de tirer gloire d'un tel fruit lorsqu'il dit : Notre terre donnera son fruit. Quel fruit ? Celui dont il dit ailleurs : C'est un fruit de tes entrailles que je placerai sur ton trône. Comme dit encore saint Paul : Pétri de terre, le premier homme vient de la terre ; le second, lui, vient du ciel. Puisque Adam est pétri de terre, comme lui les hommes appartiennent à la terre ; puisque le Christ est venu du ciel, comme lui : les hommes appartiennent au ciel. ~
Comment des hommes dont la naissance n'est pas céleste pourront-ils devenir célestes, en ne gardant pas la nature de leur naissance mais en persévérant dans celle de leur seconde naissance ? C'est pour cela, mes frères, que l'Esprit Saint féconde le sein de la source virginale du baptême, en y introduisant sa lumière : ainsi, des hommes terrestres, que leur extraction du limon de la terre avait introduits dans une condition misérable, sont enfantés à la vie du ciel et ramenés à la ressemblance de leur auteur. Puisque maintenant nous sommes renés, remodelés à l'image de notre Créateur, accomplissons le précepte de l'Apôtre : De même que nous avons porté l'image de celui qui est pétri de terre, portons aussi l'image de celui qui vient du ciel. ~
Maintenant renés à la ressemblance de notre Seigneur, comme nous l'avons dit, puisque Dieu nous a adoptés ~ pour ses fils, réalisons une image parfaite par une ressemblance parfaite avec notre Créateur, non par la gloire, qu'il est seul à posséder, mais par l'innocence, la simplicité, la douceur, la patience, l'humilité, la miséricorde, la concorde, puisque c'est par ces vertus qu'il a daigné venir et demeurer en communion avec nous.
Répons
R/ Gloire éternelle au Christ,
gloire au Vivant, alléluia !
Il est le commencement,
premier-né d'entre les morts.
Lui, le premier nous a aimés :
il nous a délivrés de nos péchés.
Il est le premier et le dernier.
Le voici qui vient, nous le verrons !
Oraison
Accorde-nous, Seigneur, de pouvoir t'adorer sans partage, et d'avoir pour tout homme une vraie charité.