1 août 2016
Lundi, 18ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire
S. Alphonse de Liguori, évêque et docteur de l'Eglise
Mémoire
- Première lecture « Ananie : le Seigneur ne t’a pas envoyé, et toi, tu rassures ce peup... Jr 28, 1-17
- Psaume Seigneur, apprends-moi tes commandements. Ps 118 (119), 29.43,...
- Évangile « Levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les... Mt 14, 13-21
- Évangile « Seigneur, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux » Mt 14, 22-36
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Lectures de la messe
Première lecture
« Ananie : le Seigneur ne t’a pas envoyé, et toi, tu rassures ce peuple par un mensonge » (Jr 28, 1-17)
Lecture du livre du prophète Jérémie
Cette année-là, au début du règne de Sédécias, roi de Juda,
la quatrième année, au cinquième mois,
le prophète Ananie, fils d’Azzour, originaire de Gabaon,
me dit dans la maison du Seigneur,
en présence des prêtres et de tout le peuple :
« Ainsi parle le Seigneur de l’univers, le Dieu d’Israël :
J’ai brisé le joug du roi de Babylone !
Dans deux ans, jour pour jour,
je ferai revenir en ce lieu
tous les objets de la maison du Seigneur
que Nabucodonosor, roi de Babylone, a enlevés
pour les emporter à Babylone.
Je ramènerai ici Jékonias, fils de Joakim, roi de Juda,
avec tous les déportés de Juda qui sont partis à Babylone
– oracle du Seigneur –,
car je vais briser le joug du roi de Babylone ! »
Le prophète Jérémie répondit au prophète Ananie
en présence des prêtres et de tout le peuple,
qui se tenaient dans la maison du Seigneur.
Il lui dit :
« Amen ! Que le Seigneur agisse ainsi,
que le Seigneur accomplisse ta prophétie :
qu’il fasse revenir de Babylone
les objets de la maison du Seigneur et tous les déportés.
Cependant, écoute bien cette parole
que je vais te faire entendre,
à toi et à tout le peuple :
Les prophètes qui nous ont précédés, toi et moi,
depuis bien longtemps,
ont prophétisé contre de nombreux pays et de grands royaumes
la guerre, le malheur et la peste.
Le prophète qui annonce la paix
n’est reconnu comme prophète
vraiment envoyé par le Seigneur,
que si sa parole s’accomplit. »
Alors le prophète Ananie enleva le joug
que le prophète Jérémie s’était mis sur la nuque,
et il le brisa.
Et Ananie déclara en présence de tout le peuple :
« Ainsi parle le Seigneur :
De la même manière, dans deux ans, jour pour jour,
je briserai le joug de Nabucodonosor, roi de Babylone,
pour en délivrer toutes les nations. »
Alors le prophète Jérémie alla son chemin.
La parole du Seigneur fut adressée à Jérémie
après que le prophète Ananie
eut brisé le joug qui était sur sa nuque.
« Va dire à Ananie :
Ainsi parle le Seigneur :
Tu as brisé un joug de bois,
mais à sa place tu feras un joug de fer.
Car ainsi parle le Seigneur de l’univers, le Dieu d’Israël :
C’est un joug de fer
que je mets sur la nuque de toutes ces nations,
pour qu’elles servent Nabucodonosor, roi de Babylone.
Et elles le serviront.
Je lui ai donné même les bêtes sauvages. »
Le prophète Jérémie dit alors au prophète Ananie :
« Écoute bien, Ananie : le Seigneur ne t’a pas envoyé,
et toi, tu rassures ce peuple par un mensonge.
C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur :
Je te renvoie de la surface de la terre ;
tu mourras cette année,
car c’est la révolte que tu as prêchée contre le Seigneur. »
Le prophète Ananie mourut cette même année,
au septième mois.
– Parole du Seigneur.
Psaume
(Ps 118 (119), 29.43, 79-80, 95.102)
R/ Seigneur, apprends-moi tes commandements. (Ps 118, 68b)
Détourne-moi de la voie du mensonge,
fais-moi la grâce de ta loi.
N’ôte pas de ma bouche la parole de vérité,
car j’espère tes décisions.
Qu’ils se tournent vers moi, ceux qui te craignent,
ceux qui connaissent tes exigences.
Que j’aie par tes commandements le cœur intègre :
alors je ne serai pas humilié.
Des impies escomptent ma perte :
moi, je réfléchis à tes exigences.
De tes décisions, je ne veux pas m’écarter,
car c’est toi qui m’enseignes.
Évangile
« Levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule » (Mt 14, 13-21)
Alléluia. Alléluia.
L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Alléluia. (Mt 4,4b)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Année B - 2024 - et C
En ce temps-là,
quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste,
il se retira et partit en barque
pour un endroit désert, à l’écart.
Les foules l’apprirent
et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.
En débarquant, il vit une grande foule de gens ;
il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades.
Le soir venu,
les disciples s’approchèrent et lui dirent :
« L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée.
Renvoie donc la foule :
qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! »
Mais Jésus leur dit :
« Ils n’ont pas besoin de s’en aller.
Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Alors ils lui disent :
« Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. »
Jésus dit :
« Apportez-les moi. »
Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe,
il prit les cinq pains et les deux poissons,
et, levant les yeux au ciel,
il prononça la bénédiction ;
il rompit les pains,
il les donna aux disciples,
et les disciples les donnèrent à la foule.
Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés.
On ramassa les morceaux qui restaient :
cela faisait douze paniers pleins.
Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille,
sans compter les femmes et les enfants.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Évangile
« Seigneur, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux » (Mt 14, 22-36)
Alléluia. Alléluia.
Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu !
C’est toi le roi d’Israël !
Alléluia. (Jn 1, 49b)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Année A
Jésus avait nourri la foule dans le désert.
Aussitôt il obligea les disciples à monter dans la barque
et à le précéder sur l’autre rive,
pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées,
il gravit la montagne, à l’écart, pour prier.
Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre,
elle était battue par les vagues,
car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux
en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer,
les disciples furent bouleversés.
Ils dirent :
« C’est un fantôme. »
Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla :
« Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Pierre prit alors la parole :
« Seigneur, si c’est bien toi,
ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus lui dit :
« Viens ! »
Pierre descendit de la barque
et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur
et, comme il commençait à enfoncer, il cria :
« Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit
et lui dit :
« Homme de peu de foi,
pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque,
le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque
se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent :
« Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ;
ils firent avertir toute la région,
et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement
toucher la frange de son manteau,
et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.
– Acclamons la Parole de Dieu.
OU BIEN