-
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Voici la nuit
-
Psaume
103 - I —
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
-
Psaume
103 - II —
Du fruit de tes œuvres, Seigneur, tu rassasies la terre.
-
Psaume
103 - III —
Dieu vit tout ce qu'il avait fait : cela était très bon.
- Lecture Accusation des voisins d'Israël
- Lecture patristique DE LA LETTRE ATTRIBUÉE À BARNABÉ
- Conclusion Assiste tes enfants, Seigneur, et montre à ceux qui t'implorent ton inépuisable bonté ; c'est leur fierté de t...
Office des lectures
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Voici la nuit
D. Rimaud — CNPL
Voici la nuit,L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour,
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau,
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.
Voici la nuit,
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant,
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d'immortels printemps.
Voici la nuit,
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort.
Voici la nuit,
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.
Voici la nuit,
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !
Antienne
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Psaume : 103 - I
1 Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
2 tu as pour manteau la lumière !
Comme une tenture, tu déploies les cieux,
3 tu élèves dans leurs eaux tes demeures ;
des nuées, tu te fais un char,
tu t'avances sur les ailes du vent ;
4 tu prends les vents pour messagers,
pour serviteurs, les flammes des éclairs.
5 Tu as donné son assise à la terre :
qu'elle reste inébranlable au cours des temps.
6 Tu l'as vêtue de l'abîme des mers :
les eaux couvraient même les montagnes ;
7 à ta menace, elles prennent la fuite,
effrayées par le tonnerre de ta voix.
8 Elles passent les montagnes, se ruent dans les vallées
vers le lieu que tu leur as préparé.
9 Tu leur imposes la limite à ne pas franchir :
qu'elles ne reviennent jamais couvrir la terre.
10 Dans les ravins tu fais jaillir des sources
et l'eau chemine aux creux des montagnes ;
11 elle abreuve les bêtes des champs :
l'âne sauvage y calme sa soif ;
12 les oiseaux séjournent près d'elle :
dans le feuillage on entend leurs cris.
Antienne
Du fruit de tes œuvres, Seigneur, tu rassasies la terre.
Psaume : 103 - II
13 De tes demeures tu abreuves les montagnes,
et la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ;
14 tu fais pousser les prairies pour les troupeaux,
et les champs pour l'homme qui travaille.
De la terre il tire son pain :
15 le vin qui réjouit le cœur de l'homme,
l'huile qui adoucit son visage,
et le pain qui fortifie le cœur de l'homme.
16 Les arbres du Seigneur se rassasient,
les cèdres qu'il a plantés au Liban ;
17 c'est là que vient nicher le passereau,
et la cigogne a sa maison dans les cyprès ;
18 aux chamois, les hautes montagnes,
aux marmottes, l'abri des rochers.
19 Tu fis la lune qui marque les temps
et le soleil qui connaît l'heure de son coucher.
20 Tu fais descendre les ténèbres, la nuit vient :
les animaux dans la forêt s'éveillent ;
21 le lionceau rugit vers sa proie,
il réclame à Dieu sa nourriture.
22 Quand paraît le soleil, ils se retirent :
chacun gagne son repaire.
23 L'homme sort pour son ouvrage,
pour son travail, jusqu'au soir.
Antienne
Dieu vit tout ce qu'il avait fait : cela était très bon.
Psaume : 103 - III
24 Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! +
Tout cela, ta sagesse l'a fait ; *
la terre s'emplit de tes biens.
25 Voici l'immensité de la mer,
son grouillement innombrable d'animaux grands et petits,
26 ses bateaux qui voyagent,
et Léviathan que tu fis pour qu'il serve à tes jeux.
27 Tous, ils comptent sur toi
pour recevoir leur nourriture au temps voulu.
28 Tu donnes : eux, ils ramassent ;
tu ouvres la main : ils sont comblés.
29 Tu caches ton visage : ils s'épouvantent ;
tu reprends leur souffle, ils expirent
et retournent à leur poussière.
30 Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.
31 Gloire au Seigneur à tout jamais !
Que Dieu se réjouisse en ses œuvres !
32 Il regarde la terre : elle tremble ;
il touche les montagnes : elles brûlent.
33 Je veux chanter au Seigneur tant que je vis ;
je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure.
34 Que mon poème lui soit agréable ;
moi, je me réjouis dans le Seigneur.
35 Que les pécheurs disparaissent de la terre !
Que les impies n'existent plus !
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Verset
V/ Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez,
et les oreilles qui entendent ce que vous entendez.
Lecture : Accusation des voisins d'Israël (Am 1, 1-15; 2, 1-3)
1.01 PAROLES D’AMOS, qui fut l’un des éleveurs de troupeaux à Teqoa, – ce qu’il a vu sur Israël au temps d’Ozias, roi de Juda, et de Jéroboam, fils de Josias, roi d’Israël, deux ans avant le tremblement de terre.
1.02 Il a dit : Le Seigneur rugit depuis Sion, depuis Jérusalem il donne de la voix ; les pâturages des bergers sont désolés, le sommet du Carmel est desséché.
1.03 Ainsi parle le Seigneur : À cause de trois crimes de Damas, et même de quatre, je l’ai décidé sans retour ! Parce qu’ils ont broyé le Galaad avec des herses de fer,
1.04 j’enverrai un feu dans la maison d’Hazaël, et il dévorera les palais de Ben-Hadad ;
1.05 je briserai les verrous de Damas ; je supprimerai de la Vallée-du-Mal tout habitant, et de la Maison-d’Éden, celui qui tient le sceptre ; et le peuple d’Aram sera déporté à Qir. Le Seigneur a parlé.
1.06 Ainsi parle le Seigneur : À cause de trois crimes de Gaza, et même de quatre, je l’ai décidé sans retour ! Parce qu’ils ont mené en déportation des masses de déportés, pour les livrer à Édom,
1.07 j’enverrai un feu dans la muraille de Gaza, et il dévorera ses palais ;
1.08 je supprimerai d’Ashdod tout habitant, et d’Ascalon, celui qui tient le sceptre ; je retournerai ma main contre Eqrone ; le reste des Philistins périra. Le Seigneur Dieu a parlé.
1.09 Ainsi parle le Seigneur : À cause de trois crimes de Tyr, et même de quatre, je l’ai décidé sans retour ! Parce qu’ils ont livré à Édom des masses de déportés, sans garder mémoire de l’alliance entre frères,
1.10 j’enverrai un feu dans la muraille de Tyr, et il dévorera ses palais.
1.11 Ainsi parle le Seigneur : À cause de trois crimes d’Édom, et même de quatre, je l’ai décidé sans retour ! Parce qu’il a poursuivi de l’épée son frère, étouffant sa pitié, et entretenu sans fin sa fureur, gardant à jamais sa rancune,
1.12 j’enverrai un feu dans Témane, et il dévorera les palais de Bosra.
1.13 Ainsi parle le Seigneur : À cause de trois crimes des fils d’Ammone, et même de quatre, je l’ai décidé sans retour ! Parce qu’ils ont éventré les femmes enceintes du Galaad, pour élargir leur territoire,
1.14 j’allumerai un feu dans la muraille de Rabba, et il dévorera ses palais, au cri de guerre, un jour de bataille, dans la tempête, un jour d’ouragan ;
1.15 son roi partira en déportation, lui et ses princes, tous ensemble. Le Seigneur a parlé.
2.01 Ainsi parle le Seigneur : À cause de trois crimes de Moab, et même de quatre, je l’ai décidé sans retour ! Parce qu’il a brûlé à la chaux vive les os du roi d’Édom,
2.02 j’enverrai un feu dans Moab, et il dévorera les palais de Qeriyoth ; Moab mourra dans le vacarme, au cri de guerre, au son du cor ;
2.03 de chez lui je supprimerai le juge, et tuerai tous ses princes avec lui. Le Seigneur a parlé.
Répons
R/ Tu es juste, Seigneur,
droits sont tes jugements.
Tu juges le monde avec justice,
les nations selon leurs œuvres.
Justifiés par le sang du Christ,
nous sommes sauvés par lui de la colère.
DE LA LETTRE ATTRIBUÉE À BARNABÉ
Les enseignements du Seigneur
Je vous salue, mes fils et mes filles, au nom du Seigneur qui nous a aimés, je vous souhaite la paix.
Devant la grandeur et la richesse des desseins de Dieu à votre égard, je me réjouis extrêmement, plus que de toute autre chose, en voyant que vos âmes sont bénies et glorieuses, à cause de la manière dont vous avez reçu la grâce, le don spirituel implanté en vous. C'est pourquoi ma joie ne fait que grandir, par l'espérance que j'ai moi-même d'être sauvé, quand je vois que l'Esprit s'est véritablement répandu sur vous, jaillissant de cette source abondante qu'est le Seigneur. C'est ce qui m'a frappé lorsque je vous ai vus, après l'avoir tellement désiré.
Je suis intimement persuadé, pour vous avoir enseigné bien des choses, que le Seigneur s'est fait mon compagnon sur le chemin de la justice. C'est pour moi une obligation absolue de vous aimer plus que mon âme, car une grande foi et une grande charité habitent en vous, avec l'espérance de partager la vie divine. J'ai donc pensé que, si je prenais soin de vous transmettre une partie de ce que j'ai reçu, le service rendu ainsi à des esprits comme les vôtres me vaudrait une récompense. Je m'empresse donc de vous écrire brièvement afin que vous ayez, avec votre foi, la connaissance parfaite.
Les enseignements du Seigneur sont au nombre de trois : L'espérance de la vie, commencement et fin de notre foi ; la justice, commencement et fin du jugement ; l'amour, attestation pleine de joie et d'allégresse des œuvres accomplies dans la justice.
En effet, le Maître nous a fait connaître par les prophètes le passé et le présent, et nous a donné de goûter par avance les choses futures. Voyant donc celles-ci s'accomplir chacune à leur tour, comme il nous l'avait dit, nous devons progresser davantage dans la crainte de Dieu, par une vie plus riche et plus élevée. Pour moi, ce n'est pas comme un maître, mais comme l'un d'entre vous, que je veux vous donner quelques enseignements. Vous en tirerez de la joie dans les circonstances présentes.
Puisque les jours sont mauvais, que l'adversaire est à l'œuvre et exerce le pouvoir, nous devons veiller sur nous-mêmes et rechercher les commandements du Seigneur. Notre foi est secondée par la crainte et la persévérance ; nos compagnons de combat sont la patience et la maîtrise de soi. Si ces vertus demeurent pures devant le Seigneur, sagesse, intelligence, science et connaissance viennent leur tenir compagnie dans la joie.
Car il nous a bien montré, par tous les prophètes, qu'il n'a besoin ni des sacrifices, ni des holocaustes, ni des offrandes. Voici en effet ce qu'il dit : Que m'importe la multitude de vos sacrifices ? ~ Je suis rassasié des holocaustes de béliers ; la graisse des agneaux, le sang des taureaux et des boucs, je n'en veux pas, même quand vous venez vous présenter devant moi. Qui donc a réclamé cela de vos mains ? Ne continuez pas à piétiner mes parvis. Si vous m'offrez de la fleur de farine, c'est en vain, l'encens m'est en horreur ; vos nouvelles lunes et vos sabbats, je ne les supporte pas !
Répons
R/ Tout homme qui croit en Jésus Christ
aura la vie éternelle.
Je n'ai rien voulu savoir parmi vous,
sinon Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié.
Nous avons cru, nous aussi, au Christ Jésus,
afin d'être justifiés par la foi au Christ.
Te Deum
À toi Dieu, notre louange !
Nous t'acclamons, tu es Seigneur !
À toi Père éternel,
L’hymne de l’univers.
Devant toi se prosternent les archanges,
les anges et les esprits des cieux ;
ils te rendent grâce ;
ils adorent et ils chantent :
Saint, Saint, Saint, le Seigneur,
Dieu de l'univers ;
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
C'est toi que les Apôtres glorifient,
toi que proclament les prophètes,
toi dont témoignent les martyrs ;
c'est toi que par le monde entier
l'Église annonce et reconnaît.
Dieu, nous t'adorons :
Père infiniment saint,
Fils éternel et bien-aimé,
Esprit de puissance et de paix.
Christ, le Fils du Dieu vivant,
le Seigneur de la gloire,
tu n'as pas craint de prendre chair
dans le corps d'une vierge
pour libérer l'humanité captive.
Par ta victoire sur la mort,
tu as ouvert à tout croyant
les portes du Royaume ;
tu règnes à la droite du Père ;
tu viendras pour le jugement.
Montre-toi le défenseur et l'ami
des hommes sauvés par ton sang :
prends-les avec tous les saints
dans ta joie et dans ta lumière.
Oraison
Assiste tes enfants, Seigneur, et montre à ceux qui t'implorent ton inépuisable bonté ; c'est leur fierté de t'avoir pour Créateur et Providence : restaure pour eux ta création, et l'ayant renouvelée, protège-la.