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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
...
R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne J’ai vu l’eau vive
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Psaume
105 - I —
Toutes les promesses de Dieu s'accomplissent en Jésus Christ, alléluia.
- Psaume 105 - II
- Psaume 105 - III
- Lecture Aimer, à l'exemple du Fils de Dieu
- Lecture patristique COMMENTAIRE DE SAINT AUGUSTIN SUR L'ÉVANGILE DE JEAN
- Conclusion Avant de s'en aller près de toi, notre Père, ton Fils promit aux Apôtres l'Esprit Saint ; ils ont reçu de toi...
Office des lectures
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : J’ai vu l’eau vive
CFC — CNPL
J’ai vu l’eau vivejaillissant du cœur du Christ, alléluia !
Tous ceux que lave cette eau
seront sauvés et chanteront : alléluia !
J’ai vu la source
devenir un fleuve immense, alléluia !
Les fils de Dieu rassemblés
chantaient leur joie d’être sauvés, alléluia !
J’ai vu le Temple
désormais s’ouvrir à tous, alléluia !
Le Christ revient victorieux,
montrant la plaie de son côté, alléluia !
J’ai vu le Verbe
nous donner la paix de Dieu, alléluia !
Tous ceux qui croient en son nom
seront sauvés et chanteront : alléluia !
Antienne
Toutes les promesses de Dieu s'accomplissent en Jésus Christ, alléluia.
Psaume : 105 - I
1 Rendez grâce au Seigneur : il est bon !
Éternel est son amour !
2 Qui dira les hauts faits du Seigneur,
qui célébrera ses louanges ?
3 Heureux qui pratique la justice,
qui observe le droit en tout temps !
4 Souviens-toi de moi, Seigneur,
dans ta bienveillance pour ton peuple ;
toi qui le sauves, visite-moi :
5 que je voie le bonheur de tes élus ;
que j'aie part à la joie de ton peuple,
à la fierté de ton héritage.
6 Avec nos pères, nous avons péché,
nous avons failli et renié.
7 En Égypte, nos pères ont méconnu tes miracles,
oublié l'abondance de tes grâces
et résisté au bord de la mer Rouge.
8 Mais à cause de son nom, il les sauva,
pour que soit reconnue sa puissance.
9 Il menace la mer Rouge, elle sèche ;
il les mène à travers les eaux comme au désert.
10 Il les sauve des mains de l'oppresseur,
il les rachète aux mains de l'ennemi.
11 Et les eaux recouvrent leurs adversaires :
pas un d'entre eux n'en réchappe.
12 Alors ils croient à sa parole,
ils chantent sa louange.
Psaume : 105 - II
13 Ils s'empressent d'oublier ce qu'il a fait,
sans attendre de connaître ses desseins.
14 Ils se livrent à leur convoitise dans le désert ;
là, ils mettent Dieu à l'épreuve :
15 et Dieu leur donne ce qu'ils ont réclamé,
mais ils trouvent ses dons dérisoires.
16 Dans le camp ils sont jaloux de Moïse
et d'Aaron, le prêtre du Seigneur.
17 La terre s'ouvre : elle avale Datan,
elle recouvre la bande d'Abiron ;
18 un feu détruit cette bande,
les flammes dévorent ces méchants.
19 À l'Horeb ils fabriquent un veau,
ils adorent un objet en métal :
20 ils échangeaient ce qui était leur gloire
pour l'image d'un taureau, d'un ruminant.
21 Ils oublient le Dieu qui les sauve,
qui a fait des prodiges en Égypte,
22 des miracles au pays de Cham,
des actions terrifiantes sur la mer Rouge.
23 Dieu a décidé de les détruire.
C'est alors que Moïse, son élu,
surgit sur la brèche, devant lui,
pour empêcher que sa fureur les extermine.
24 Ils dédaignent une terre savoureuse,
ne voulant pas croire à sa parole ;
25 ils récriminent sous leurs tentes
sans écouter la voix du Seigneur.
26 Dieu lève la main contre eux,
jurant de les perdre au désert,
27 de perdre leurs descendants chez les païens,
de les éparpiller sur la terre.
28 Ils se donnent au Baal de Pégor,
ils communient aux repas des morts ;
29 ils irritent Dieu par toutes ces pratiques :
un désastre s'abat sur eux.
30 Mais Pinhas s'est levé en vengeur,
et le désastre s'arrête :
31 son action est tenue pour juste
d'âge en âge et pour toujours.
32 Ils provoquent Dieu aux eaux de Mériba,
ils amènent le malheur sur Moïse ;
33 comme ils résistaient à son esprit,
ses lèvres ont parlé à la légère.
Psaume : 105 - III
34 Refusant de supprimer les peuples
que le Seigneur leur avait désignés,
35 ils vont se mêler aux païens,
ils apprennent leur manière d'agir.
36 Alors ils servent leurs idoles,
et pour eux c'est un piège :
37 ils offrent leurs fils et leurs filles
en sacrifice aux démons.
38 Ils versent le sang innocent,
le sang de leurs fils et de leurs filles
qu'ils sacrifient aux idoles de Canaan,
et la terre en est profanée.
39 De telles pratiques les souillent ;
ils se prostituent par de telles actions.
40 Et le Seigneur prend feu contre son peuple :
ses héritiers lui font horreur ;
41 il les livre aux mains des païens :
leurs ennemis deviennent leurs maîtres ;
42 ils sont opprimés par l'adversaire :
sa main s'appesantit sur eux.
43 Tant de fois délivrés par Dieu,
ils s'obstinent dans leur idée, *
ils s'enfoncent dans leur faute.
44 Et lui regarde leur détresse
quand il entend leurs cris.
45 Il se souvient de son alliance avec eux ;
dans son amour fidèle, il se ravise :
46 il leur donna de trouver grâce
devant ceux qui les tenaient captifs.
47 Sauve-nous, Seigneur notre Dieu,
rassemble-nous du milieu des païens,
que nous rendions grâce à ton saint nom,
fiers de chanter ta louange !
48 Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël,
depuis toujours et pour la suite des temps !
Et tout le peuple dira :
Amen ! Amen !
Verset
V/ Dieu nous a fait renaître, alléluia.
pour une vivante espérance, alléluia.
Lecture : Aimer, à l'exemple du Fils de Dieu (1Jn 3, 11-17)
Bien-aimés : 11 Tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres.
12 Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.
13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
Répons
Il n'est pas de plus grand amour
que de mourir pour celui qu'on aime.
R/ Qui perd sa vie la trouvera, alléluia.
Christ a donné sa vie pour nous ;
donnons-la, nous aussi, pour nos frères.
Nous sommes passés de la mort à la vie,
puisque nous aimons nos frères.
COMMENTAIRE DE SAINT AUGUSTIN SUR L'ÉVANGILE DE JEAN
Les deux vies.
L'Église connaît deux genres de vie qui lui ont été révélés et recommandés par Dieu. L'une de ces vies est dans la foi, l'autre dans la vision ; l'une pour le temps du voyage, l'autre pour la demeure d'éternité ; l'une dans le labeur, l'autre dans le repos ; l'une sur la route, l'autre dans la patrie ; l'une dans le travail de l'action, l'autre dans la récompense de la contemplation. ~
La première est symbolisée par l'Apôtre Pierre, la seconde par Jean. La première est en action jusqu'à la fin du monde, avec laquelle elle trouvera sa propre fin ; la seconde doit attendre son accomplissement après la fin de ce monde, mais dans le monde futur elle n'a pas de fin. C'est pourquoi il est dit à Pierre : Suis-moi, et au sujet de saint Jean : Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je vienne, est-ce ton affaire ? Mais toi, suis-moi. ~
Suis-moi en supportant les maux temporels, à mon imitation ; lui, qu'il reste jusqu'à ce que je vienne lui donner les biens éternels. Ce qui peut se dire plus clairement ainsi : Que l'action parfaite vienne à ma suite, modelée à l'exemple de ma passion ; que la contemplation, qui ne fait que commencer, reste jusqu'à ce que je vienne, pour obtenir son accomplissement lorsque je viendrai.
Suivre le Christ en allant jusqu'à la mort, c'est la plénitude de la patience ; rester jusqu'à ce que le Christ vienne, c'est la plénitude de science qui doit le faire connaître. Ici, on supporte les maux de ce monde sur la terre des mourants ; là on verra les biens du Seigneur sur la terre des vivants.
Lorsque le Seigneur dit : Je veux qu'il reste jusqu'à ce que je vienne, il ne faut pas l'entendre comme s'il avait dit « rester », au sens de rester en arrière ou de s'installer, mais au sens d'attendre. Car ce que saint Jean symbolise ne doit pas s'accomplir maintenant, mais quand le Christ reviendra. Au contraire ce que symbolise saint Pierre, à qui il est dit : Toi, suis-moi, ne parviendra à l'objet de son attente que s'il agit de maintenant. ~
Mais que personne ne sépare ces glorieux Apôtres. Tous deux se rejoignaient dans ce que Pierre symbolisait ; et en ce que Jean symbolisait, tous deux se rejoindraient plus tard. C'est symboliquement que l'un suivait et que l'autre restait. Par la foi, tous deux supportaient les maux présents de cette vie malheureuse, et tous deux attendaient les biens futurs de la béatitude.
Ce n'est pas eux seulement, c'est toute la sainte Église, l'épouse du Christ, qui agit ainsi : elle doit être délivrée de ces épreuves d'ici-bas, elle doit demeurer dans la félicité d'en haut. Pierre et Jean ont figuré ces deux vies, chacun pour l'une des deux. Mais en réalité, tous deux ont suivi la première, passagèrement, par la foi ; et tous deux jouiront de la seconde, éternellement, par la vision.
Puisque tous les saints appartiennent inséparablement au corps du Christ, afin de gouverner le vaisseau de la vie présente au milieu de tant d'orages, les clés du Royaume des cieux pour lier et délier les péchés ont été confiées à Pierre, le premier des Apôtres : et c'est encore à l'intention de tous les saints, pour qu'ils connaissent l'abri très paisible de la Vie la plus intime, que Jean l'Évangéliste a reposé sur la poitrine du Christ,
Ce n'est donc pas Pierre seul mais toute l'Église qui lie et délie les péchés ; et ce n'est pas Jean seul qui boit à la source qu'est la poitrine du Seigneur. Il a révélé par ses paroles que le Verbe, au commencement, était auprès de Dieu et était Dieu, et bien d'autres vérités sublimes sur la divinité du Christ, la Trinité et l'unité de toute la divinité. Ces vérités, qu'il doit contempler face à face dans le Royaume céleste, maintenant il doit les percevoir dans l'image confuse donnée par un miroir. Aussi est-ce le Seigneur lui-même qui répand sur toute la surface de la terre son Évangile pour que, chacun à la mesure de ses capacités, tous les croyants puissent y boire.
Répons
Heureux ceux qui ont vu le Ressuscité Stance
et reconnu à ses plaies la victoire.
Mais heureux sommes-nous
de croire sans avoir vu
et, sans le voir encore,
d'aimer Jésus, notre Sauveur.
R/ Seigneur, tu es vivant, nous t'avons reconnu,
au dernier jour nous te verrons.
Pleurant près du tombeau,
soudain Marie se dresse :
qui donc l'appelle par son nom ?
À la table d'Emmaüs,
les voyageurs tout interdits se lèvent :
qui donc pour eux vient de rompre le pain ?
Réfugiés dans la chambre haute,
les disciples frémissent :
qui donc se tient au milieu d'eux ?
Approchant du rivage,
les pêcheurs soudain s'interrogent :
qui donc les attend près d'un feu ?
Oraison
Avant de s'en aller près de toi, notre Père, ton Fils promit aux Apôtres l'Esprit Saint ; ils ont reçu de toi des grâces innombrables qui leur ont fait connaître les choses d'en haut, répands maintenant sur nous les mêmes dons de l'Esprit.